Les électeurs apprécieront le dur qui joue les Tyson face à la fille mais qui met deux semaines à trouver que le père n’est pas candidat...Le moins qu’on puisse dire c’est que ça fait petit bras pas très rapide...Posons quand même quelques questions à notre courageux antifasciste.
Bousquet, le mentor de Mitterrand, n’a-t-il jamais eu aucune responsabilité pratique, lui, dans la déportation effectives "des Juifs et de leurs enfants" ?
A-t-on pourtant jamais entendu Mélenchon, notre grand "anti-collaborationniste", adresser le moindre petit cri de mépris à son "Tonton" à la Francisque (ou d’ailleurs au PCF, pour avoir par exemple demandé l’autorisation de faire reparaître l’Humanité à la Kommandatur d’occupation nazie, tout à l’allégresse du pacte germano-soviétique) ? Mais sans doute le Duce du Front de Gauche ignorait-il tous ces faits historiques (donc vérifiables), trop prosterné qu’il était à faire carrière sous son idole...Mitterrand, ou, aujourd’hui, sous les décombres du PCF. Et le voilà qui nous joue le mépris indigné pour les Le Pen, au nom de quelques vers sans rapport avec ce qui peut être gravement reproché d’une part à Brasillach, de l’autre et très différemment à JMLP ou à sa fille !
Quelle valeur, quel crédit accorder à la parole d’un homme qui a une "indignation" à géométrie si variable et prête à tordre ainsi la vérité, qui est tellement "à gauche", tellement "contre le MES" qu’il fera voter Hollande, le fédérateur de la "gauche"...de la dictature des marchés financiers et des "socialistes" qui votent pour ou qui s’abstiennent sur le MES, comme Sarkozy, l’UMP et Bayrou ?
Et on s’étonne et s’alarme que le FN ne cesse de progresser, et on pleurniche "l’antifascisme" qui n’a manifestement jamais rien fait contre sa progression, au contraire, puisqu’il sert surtout à masquer les trahisons de "la gauche" jusqu’à la "la gauche de la gauche", et on se permet héroïquement entre bobos et bonobos, au lieu d’arguments, l’insulte systématique contre les Le Pen, le FN et leurs millions d’électeurs, et on finit par s’en remettre à des "hommes providentiels" aussi exemplaires que...DSK (car pour lui, comme pour Mitterrand, bien sûr, "on ne savait pas..."), avant de devoir se rabattre sur le tandem de remplacement Mélenchon-Hollande...
Quand on en est là, n’est-ce pas évident qu’il s’agit de s’atteler d’urgence à reconstruire la République pour sauver la Nation, plutôt que de continuer à se laisser bercer d’illusions électorales par les charlatans ?
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