En 2019, Mélenchon commençant à comprendre où était la bonne ligne pour monter dans l’opinion populaire, Alain Soral diffusait cette analyse.
La tentation doriotiste de Mélenchon
2019 - SAPTR #10 / Francis Kalifat : "La rhétorique vichyste du complot juif fait de Mélenchon un nouveau Doriot" @JLMelenchon https://t.co/k5wXCef3jPToutes les vidéos chez @Kontre_Kulture https://t.co/9CCjLqBJXe
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Le rapprochement politique est évident. Il y a six ans, Mélenchon n’est pas encore devenu la bête noire du CRIF, en remplacement de Marine Le Pen. Aujourd’hui, le ministre de l’Intérieur en personne, qui est, ne nous voilons pas la face, le ministre du CRIF, parle d’un « cordon sanitaire » non plus autour du RN mais de LFI. C’est un « indiscret » du Figaro, un secret de polichinelle. Le basculement a été rapide, mais il a été décidé à Tel-Aviv, pas chez les suiveurs LR, puisque le logiciel de gauche, et de gauche sioniste, interdisait le racisme. Or, désormais, pour exterminer les Palestiniens, il faut valider le racisme, et donc basculer à droite, la droite dure.
Bruno Retailleau a « esquissé une volonté de discuter avec le socle commun ». Ce, face à la « menace » de « l’extrême gauche » qui « risque de se maintenir ou d’arriver » dans certaines grandes villes, ainsi que le rapporte un participant, selon qui Bordeaux ou encore Poitiers ont été citées. (...)
« Nous devons nous entendre sur un cordon sanitaire contre La France insoumise », a affirmé en substance le ministre de l’Intérieur.
Pourtant, en 2022, il était contre ce même cordon, qui était alors l’arme de la gauche (sioniste) :
Bruno Retailleau (LR) revendique de ne pas avoir condamné la phrase du député RN Grégoire de Fournas : « On n'attend pas de la droite française qu’elle rétablisse je ne sais quel cordon sanitaire. On voit où ça nous a menés » pic.twitter.com/xl8nhGk1hf
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) November 26, 2022
Comme quoi, en politique, rien de mieux que les armes volées à l’adversaire. Le plus comique, dans cette histoire d’accusations d’antisémitisme, qui n’est pourtant plus un game changer depuis le génocide des Palestiniens, c’est la position des socialistes, enfin celle de Jérôme Guedj, qui fait le forcing pour affaiblir le faurisme, le socialisme version Olivier Faure qui a gagné de petite lutte la guerre interne.
Haziza se fait un malin plaisir à relayer l’injure (« salopard », pas « antisémite ») :
« @JLMelenchon est un salopard antisémite » lance @JeromeGuedj depuis la tribune du congrès du @partisocialiste. Tout est dit et bien dit. Melenchon est même l’héritier de Doriot. Et @FranceInsoumise le 1er parti antisémite de France. pic.twitter.com/4ZrUkWb0iu
— Haziza Frédéric (@frhaz) June 14, 2025
Et pour couronner le tout, les sionistes de droite, archiminoritaires en France malgré la pression du CRIF sur l’Intérieur et l’Élysée, vont devoir se taper le drapeau palestinien dans la première ville de Seine-Saint-Denis !
FLASH - La mairie de Saint-Denis HISSE le drapeau palestinien sur l’hôtel de ville. pic.twitter.com/KvWaB3uZ97
— AlertesInfos (@AlertesInfos) June 14, 2025
On espère que les pilotes israéliens, guidés par leur désir de meurtre, n’iront pas bombarder la nécropole des rois de France... Mais vu le nombre de femmes et d’enfants dans les cités du 9-3, on peut être sûrs qu’ils tireront dans le tas !
Ce n’est pas Doriot qui a fait le parti de son temps, le PPF (Parti populaire français), ce sont les circonstances qui ont fait Doriot, et qui le referont. Le Système peut barrer la route à un Doriot ou à un Hitler, cela ne durera qu’un temps, puisque l’histoire est plus forte que les hommes. Elle les entraîne, et en forge certains pour incarner les temps nouveaux.
Doriot « terrifiant » pour le mainstream