Pour faire monter Marine (ou Bardella) au firmament, c’est-à-dire à Matignon, il faut faire baisser Mélenchon, le dernier gauchiste, ou homme de gauche, qui a le tort d’avoir choisi la Palestine contre Israël.
C’est donc, dans la logique infantile et infantilisante des médias aux ordres (de l’État ou des oligarques, mais l’État est devenu une oligarchie, disons publique), un nazi, donc un génocidaire. Même s’il n’a tué personne de ses mains, donné aucun ordre criminel, et qu’il ne dispose d’aucune armée. Cela permet de botter le crime des crimes israélien dans le camp de La France insoumise, celle qui résiste encore à l’israélisation totale du pays.
Parce que c’est ça, le projet, et entre autres le projet de Macron. Les propagandistes placés dans les médias, en réalité des miradors qui scannent tout ce qui franchit les barbelés – sans qu’on le leur demande car ils ont bien intégré la ligne rouge –, tirent à boulets rouges sur l’impudent, qui refuse de se laisser israéliser.
Certains avancent qu’il s’agit de théâtre, d’opposition contrôlée, de coproduction entre le pouvoir et sa dernière opposition. Et les Gilets jaunes, c’était du théâtre ? Non, il n’y a pas que du théâtre, il y a aussi du théâtre, de l’ingénierie qui se mélange au réel, aux pulsions et aux résistances d’en bas. Tout n’est pas contrôlé, sinon ne pèseraient pas sur nos têtes ces lois européistes qui nous menacent, notamment sur la liberté d’expression (chat control).
Poussé dans ses cordes par le génocide qui horrifie la population (française, pas israélienne), le lobby israéliste renforce son occupation médiatique et pousse deux boutons en régie : l’agressivité et le mensonge. On remarque qu’ils vont de pair. Si on y résiste, on est balayé, parce qu’il est difficile d’opposer des arguments raisonnables à des mensonges délirants, comme ceux d’Enthoven ou de BHL. Essayez de parler avec un singe hurleur, vous allez voir.
Jean-Luc Mélenchon a donc été invité sur le plateau de France Inter, la voix (de gauche) de son maître, l’autre voix (de droite) étant celle de CNews, des voix en apparence opposées mais qui ont toutes deux le même maître. C’est pareil pour les chanteurs de metal qui ont deux voix, une perchée, et une grave. Comme quoi la coupure droite-gauche, c’est pour les ânes : la vérité n’est pas ailleurs, elle est au-dessus.
Le chien de garde Aphatie était vigilant !
C'était très tendu entre Jean-Luc Mélenchon et Benjamin Duhamel sur France Inter ce matin. Mais avez-vous vu ce doigt d'honneur ? pic.twitter.com/tOn2hmRxuC
— jean-michel aphatie (@jmaphatie) October 13, 2025
Toute la meute a sauté sur le petit doigt d’honneur à la fin, histoire de ne pas parler du génocide. C’est sûr qu’un majeur (ou un index ?), c’est plus grave que 70 000 morts !
La version audio du procès du nazi Méluche
@jlmelenchon ne disqualifie pas le Hamas, invoque le "droit à la résistance armée" quand on lui demande s'il doit être démilitarisé, et finit par s'emporter contre @Ben_Duhamel. Ce n'est pourtant pas lui qui ne cesserait de l' "assimiler au Hamas", c'est ce que JLM dit pic.twitter.com/3IIjPyloMW
— Halte à la Connerie (@halteconnerie) October 13, 2025
Au fait, Benyamin Duhamel, faut-il démilitariser Tsahal, qui ne tue pratiquement que des civils, et par dizaines de milliers ?
La version vidéo du procès du nazi Méluche
Il va falloir vous y faire @chikirouparis : la France n’est ni la Chine, ni le Venezuela, ni Cuba, ni l’Algerie, ni l’Iran … Les journalistes ont encore le droit de poser des questions quand bien même elles déplaisent à vous, à la meute et à votre compagnon @JLMelenchon qui a… https://t.co/lq1jo5cINH pic.twitter.com/StkhP6xySj
— Haziza Frédéric (@frhaz) October 13, 2025
Sacré Benyamin, si on lui payait le voyage à Gaza, il serait capable de faire un reportage sur un tremblement de terre.
La meute, ou le mur des Sion

Jean-Marie Le Pen par Alain Soral
Une émission spéciale d’une heure et quarante minutes présentée par Paul Verbeke avec Alain Soral à l’occasion de la mort du président-fondateur du Front national
Disponible en vidéo à la demande !
En exclusivité, les vingt premières minutes de l’émission
Au sommaire
de cette émission spéciale d’une heure quarante :
00:00:00 – Introduction
00:00:53 – Que pensait Alain Soral de Jean-Marie Le Pen en 1984 ?
00:03:44 – Un succès populaire mais sous contrôle
00:17:11 – L’Algérie et « la plus grande France »
00:21:51 – La manipulation de Carpentras
00:30:47 – La scission de 1998
00:35:17 – L’entre-deux tours de 2002 ou l’escroquerie démocratique dévoilée
00:41:02 – L’extrême droite respectable et l’extrême droite détestable
00:43:44 – La rencontre Le Pen/Soral
00:54:35 – 2011 : Marine plutôt que Gollnisch ?
01h04:34 – Marine privée, Marine publique
01h10:30 – Le Pen et la politique étrangère : le dernier des gaullistes
01h25:50 – Les dérapages
Rendez-vous sur Kontre Kulture pour visionner l’émission :