Fervente partisane du mouvement anti-vaccination, Melania Trump lance un message retentissant.
« Vaccinez vos enfants », disent-ils. C’est absolument « sans danger ».
Ils disent que c’est absolument sans danger.
Le seul problème c’est que ces « ILS » ne font pas vacciner leurs propres enfants.
En juillet 2016, Melania Trump, l’épouse du candidat du parti républicain à la présidentielle, potentielle Première Dame des États-Unis, s’était présentée sur scène pour approuver de manière grandiose la campagne controversée de son mari.
Melania qui est originaire d’une région rurale de Slovénie est sur le point de devenir l’une des femmes les plus puissantes du monde. Alors que Trump est présenté comme raciste, xénophobe et misogyne, autant de caractères que la simple présence de son épouse semble totalement gommer. Elle est femme, immigrante ; elle ouvre la porte à une toute autre culture.
Melania sert des objectifs qui dépassent son rôle de femme de candidat à la présidence. Le discours de ce soir la fait monter en flèche comme dans un puissant avion à réaction. Etre Américaine, pour elle, représente « le plus grand privilège de la planète terre ». C’est d’une manière attachante qu’elle parle de son mari comme d’un « homme qui ne renonce jamais ».
Elle n’ignore certainement pas la tourmente que représente l’ascension de son mari quand elle dit : « il y aura de bons moments, des moments difficiles et des virages inattendus ». Il ne peut y avoir d’engagement de Trump sans effervescence et sans passion.
Melania est philanthrope. Elle a aussi joué le rôle de modèle, et elle est maman. Elle fait partie de la classe des riches. Elle est aussi contre les vaccinations. Elle ne cherche pas à prétendre qu’elle vaccine, comme le font beaucoup de riches et de puissants. Elle n’a jamais rien nié. Et elle a été jusqu’à assister à des événements au cours desquels le lien entre vaccins et autisme était souligné. En 2006, Melania a donné naissance à un fils, Barron William Trump. Elle et Donald décidèrent de ne pas vacciner leur enfant comme le recommandait le programme du CDC. Alors que Melania soit restée assez silencieuse sur la question, Donald, lui, ne s’est pas privé d’aborder le sujet.
« Dans ma jeunesse, l’autisme n’était vraiment pas un problème, déclare Trump. Et maintenant, tout d’un coup, nous avons affaire à une épidémie. Chacun a sa théorie. Moi, j’ai la mienne parce que j’ai de jeunes enfants. On administre aujourd’hui massivement des vaccins en une seule fois. Je pense vraiment que tout cela agit d’une manière ou d’une autre sur les enfants »
« Quand on administre en une seule fois 10 ou 20 vaccins à un enfant de 20 ou 30 livres, cela représente une injection gigantesque de produits, et cela ne peut être neutre. Maintenant, il y a des groupes qui sont d’accord avec cela ; d’autres qui ne le sont pas ».
Je ne pense pas que Melania se soit faite virer par des pédiatres, comme c’est arrivé à de nombreux parents, pour ne pas avoir suivi à la lettre le calendrier vaccinal officiel ? Il est un fait que les riches, soit étalent la prise des vaccins, rejettent certains vaccins ou les évitent complètement. Melania et Donald ne sont pas les seuls à avoir cette opinion, du moins quand il s’agit de personnes riches et influentes. Justin Timberlake et sa femme Jessica Biel ont été récemment soupçonnés d’avoir évité les vaccins.
Si Trump doit prendre la présidence d’un des pays les plus puissants au monde, Melania prendra sûrement des responsabilités dans le domaine de la santé (la chose est tout à fait normale pour les Premières dames). Elle pourrait par exemple s’occuper des repas scolaires, encourager les enfants à jouer davantage. Elle pourrait aussi s’occuper des vaccins. Ce soir, l’imposante présence de Melania n’a trompé personne. Ce soir, nous avons perçu sa détermination. Va-t-elle continuer dans ce sens ? Cela reste à voir.