Pour la quatrième fois en cinq ans, un prix de « Meilleur apprenti de France » sera remis aujourd’hui au Sénat à un clandestin, en l’occurrence un Albanais de 19 ans, élève au lycée du Coteau dans la filière bois.
Et si la récompense n’était que purement idéologique ? On peut en effet se demander si c’est l’apprenti ou le « sans-papier » que l’État récompense tant cette remise du prix est l’occasion de rappeler que l’immigration est une « chance pour la France »... En 2013, la médaille d’or du meilleur apprenti de France dans la catégorie peintre en bâtiment avait été remise à un clandestin indien. En 2012, c’était une Roumaine installée clandestinement à Nantes depuis 2005 qui avait reçu le prix en catégorie « pressing ». Dans la catégorie « pressing » toujours, c’est une Rom installée clandestinement dans l’Essonne qui avait été primé en 2011.
Pour cacher le désastre de l’immigration (problèmes identitaires liés au déracinement, concurrence déloyale envers les travailleurs français, etc.), ces remises des prix sont systématiquement l’occasion de reportages destinés à en vanter les bienfaits. On remarquera d’ailleurs que cette propagande d’État ne s’appuie pas sur la réussite de l’apprenti et sur son travail, mais sur le chantage émotionnel, en faisant pleurer dans les chaumières sur le malheur de la condition de « sans-papiers ».
Le « Meilleur apprenti de France » 2012 :
Le « Meilleur apprenti de France » 2013 :
Le « Meilleur apprenti de France » 2014 :
Revoir l’analyse d’Alain Soral sur les « sans-papiers » et l’immigrationnisme (extrait de l’entretien « De la politique », 2009) :