J’ai effectué une mission (informatique) d’un an chez Servier en 1985.
Trois choses :
1) Les laboratoires Servier n’existaient pas. Il s’agissait d’une association 1901 le "Cercle Hypocrate" qui pilotait une foultitude de petites sociétés. Une par molécule (médicament), par activité et qui s’imputaient les unes les autres. Je travaillais pour Praxis (le service informatique) et mon client était Artem (une sorte de petite maison d’édition qui fabriquait leurs brochures, leurs pubs et le matériel pour les viiteurs médicaux). Dès qu’une de ces entité devenait trop grande et devait légalement avoir un comité d’entreprise et des représentants du personnel, elle était scindée en deux. Leur système d’imputation était tellement complexe (je suis bien placé pour le savoir l’ayant interfacé) qu’il était impossible pour n’importe quelle administation d’y comprendre quelque chose.
2) Content de mon travail (j’étais prestataire) Servier voulu m’embaucher en fixe. Sauf qu’en 1981, à cause de quelques ministres communistes (Union de la gauche) nombreux furent ces messieurs des "services" (La piscine, Bd Mortier, porte des Lilas) qui démissionèrent pour se vendre au privé. L’enquête me concernant fut désastreuse pour moi et j(ai terminé ma mission en tant que prestataire.
(je suis resté à cause d’un "plan cul"... et oui, la chair est faible)
3) Jacques Servier ne buvait que de l’eau et ne serrait jamais la main de quiconque. Il m’a paru paranoïde/hypocondriaque.
Cela n’est qu’un tout petit chapître du chef-d’oeuvre sur lequel je travaille "Les grandes entreprises embauchent des gens incompétents pour cacher ce qu’elles font vraiment" . A paraître peut être chez Kontre Kulture (Histoire d’entrer dans l’Histoire).
Je fais parvenir le chapître en question à E&R et KK par mail.
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