Oui, j’avais chopé cet entretien via le net il y a quelque temps et ce qui m’avait frappée d’emblée c’est les sourires beaucoup plus fréquents d’Onfray offerts à ses interlocuteurs.
Il va de soi que le gars sait très bien qui et où flatter l’encolure du "bon cheval" !
Cet homme est aussi philosophe que je suis archevêque. Ce n’est pour être faire dans la méchanceté gratuite que j’écris ça, mais parce que à bien lire ses "oeuvres" on ne trouve nulle part de concept innovant en matière philosophique. Son "hédonisme solaire" est aussi pertinent qu’une rédaction d’étudiant en philo flottant.
Onfray publie obsessionnellement, pour lui c’est une garantie de vente de ses produits. Il starifie ici et déboulonne là. Il sait faire dans le faux scandale littéraire (Freud...), ça fait du bruit médiatique et ça rapporte. C’est un "malin"...
L’athéisme d’Onfray est une religion inversée. Il manipule la notion de spiritualité pour ne pas avoir à s’interroger sur le mystère de la Foi. Vraisemblablement, pour lui, il y a de très remarquables religions... Il est celui qui n’hésita pas à ouvrir l’une de ses interminables conférences en Israël par un "Ici, je me sens chez moi" !. Voilà, "ça", c’est fait...
Hédoniste "libertarien" et prophète de la jouissance de soi, il porte comme les curés d’antan et les intellos de gauche le noir et le blanc. Il joue sur les mots qui l’arrangent : spiritualité pour une civilisation, oui... religion millénaire, non. Il vomie les cathos mais prend bien soin de ne jamais évoquer ce qui se passe dans le rabbinat.
Onfray est matérialiste jusqu’à la stupidité : "je me vaccine parce que je crois en la médecine moderne". La nuance, Onfray ignore ce que c’est. Se revendiquant "nietzchéen", le prof normand n’a malheureusement pas imiter la syphilosophie de son mentor... faut durer, n’est-ce-pas ?
Onfray est surtout un philosophe d’affaires qui veille à ses gras grains . Il a eut cette idée de "génie" de refiler le boulot ingras administratif de gestions de son business par sa maîtresse Dorothée Schwartz... comme quoi, l’utilitaire c’est est comme les faits...têtu.
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