Est-ce l’influence du très attalien Juan Branco ou le poids de 9 mois (depuis le 17 novembre 2018) de combats de rue contre les armées de Macron ? Toujours est-il que Maxime Nicolle envoie un message étonnamment bien-pensant à des troupes qui n’ont pas renoncé à la lutte sociale contre l’oligarchie...
De notre côté, nous maintenons avec les moyens dont nous disposons le plus haut niveau de conscience politique possible, et poursuivons notre lutte au milieu de forces contraires puissantes capables de toutes les provocations. Nous invitons tous ceux qui nous méprisent ou ne nous comprennent pas à lire nos analyses, même si elles heurtent leurs habitudes mentales. Ils n’y verront ni haine ni danger pour eux, uniquement un danger idéologique pour l’oligarchie aux commandes.
Nous avons toujours reconnu le courage des Gilets jaunes et de leurs représentants naturels, même s’ils s’en défendent, et savons qu’il est difficile de garder le cap dans la tempête. Parfois, certains navires se brisent, d’autres se retournent. Quelques-uns réussissent la traversée, mais dans quel état. Pour prendre un exemple célèbre, Mao et les siens ont lutté 30 ans (1919-1949) contre le pouvoir central avant de vaincre. Les chefs rouges étaient à l’arrivée à Pékin tous précocement usés, beaucoup – 90 % d’entre eux ! – avaient disparu en route.
Il n’est pas question ici de donner ou de retirer des bons points de « dissidence » ou de « résistance », mais d’ouvrir les yeux sur toutes les techniques de décomposition du mouvement social utilisées depuis 9 mois. Il y a tellement de tentations (voir l’épisode Jacline Mouraud) et de pièges tendus qu’un individu qui n’est pas formé à la guérilla informationnelle a toutes les chances de déraper un jour ou l’autre.
Nous tous qui sommes opposés à cette oligarchie et à ses choix désastreux pour la France ne devons pas céder aux sirènes de la discorde, une discorde voulue par l’ennemi. Tout le monde peut avoir une faiblesse passagère, un doute (le Christ lui aussi a douté), un revirement, une soif de paix. Prenons ça comme des vacances avant de repartir de plus belle !
Figure du mouvement des Gilets jaunes, Maxime Nicolle, alias « Fly Rider » sur les réseaux sociaux, a annoncé avoir déposé plainte pour « des heures de vidéos, messages, mails, commentaires » haineux et des menaces, notamment de mort.
Maxime Nicolle a déposé une plainte le 15 août à la gendarmerie de Dinan (Côtes-d’Armor) pour plusieurs motifs dont « menaces de mort », « harcèlement moral » ou encore « diffamation publique ». En cause : « des heures de videos, messages, mails, commentaires », que « Fly rider » dit avoir en sa possession.
Bon voilà, après s’être bien amuser derrière leurs écrans, leur pseudo et leur réseaux sociaux certains vont devoir maintenant répondre de leurs menaces, diffamations, harcèlements et autres merveilles auquel j’ai eu droit depuis quelque mois ! Des heures de videos, messages, mails, commentaires à dispo.
Le Gilet jaune a fustigé sur son compte Facebook ceux qui « derrière leurs écrans, leur pseudos et leurs réseaux sociaux [...] vont devoir maintenant répondre de leurs menaces, diffamations, harcèlements et autres merveilles » proférées depuis des mois. Le résumé de la plainte, qu’il a partagé sur les réseaux sociaux, prend en compte une période de plus de six mois comprise entre le premier février et le 15 août 2019.
Des « complotistes » de la « partie extrême » et des « macronistes » dans le viseur du Gilet jaune
Contacté par RT France, Maxime Nicolle a expliqué avoir transmis aux enquêteurs des vidéos de menaces « émises par deux personnes », dont une le menaçant entre autres de « kidnapping, de torture et de meurtre ». L’une des deux personnes citées dans la plainte s’en prend par ailleurs dans un message vidéo extrêmement violent à des personnalités comme la journaliste Aude Lancelin, l’avocat (notamment de Maxime Nicolle) Juan Branco et le président de la SNCF Guillaume Pepy. L’autre individu accusé de menaces par Maxime Nicolle évoque également le meurtre du président Emmanuel Macron dans une de ses vidéos.
Maxime Nicolle a expliqué à RT France avoir transmis à la gendarmerie des éléments permettant d’identifier les deux auteurs de ces vidéos, décrits par lui comme proches des milieux « complotistes » incarnés par « Farida Belghoul, [Alain] Soral et [Eric] Fiorile, enfin toute la partie extrême ». Ces deux personnes seraient déjà venues à sa rencontre au cours de ses déplacements et l’auraient pris en grippe pour son refus de relayer leurs thèses.
« Fly Rider » a par ailleurs dénoncé des messages haineux en tous genres émanant de la part de comptes Twitter affichant des sympathies macronistes.
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