La chaîne TMC du groupe TF1 a proposé, le 26 janvier 2021, un documentaire – ou documenteur, au choix – sur la complosphère française, avec une petite escapade américaine. Aux commandes de cet objet médiatico-politique prévisible, le jeune Martin Weill, l’ex-globe-trotter issue de l’écurie masculine de Yann Barthès, aux dents de lait qui rayent le parquet. L’adolescent joufflu se met en scène, se regarde, s’apprécie, s’écoute, en dénonçant les « menaces pour la démocratie » que sont les ennemis de son camp, le Système.
La seule différence entre cette enquête pour enfants (le doc se termine sur un cours du gros parasite Huchon dans un collège) et celles qu’on subit depuis des années sur le service public audiovisuel (SPA), soumis aux mêmes règles établies par les forces occultes (franc-maçonnerie et sionisme), c’est la fraîcheur de l’adolescence, le reportage de proximité, la coolitude des postures et la disposition des intervenants : dans un univers high-tech, assis sur des fauteuils de marque, au milieu de la nuit, luit la faible lueur de la Démocratie et de l’Intelligence. E&R vous embarque dans un voyage divertissant qui nous en apprend plus sur les anticomplotistes que sur les complotistes. L’arroseur arrosé, en quelque sorte...
Pour plus de commodité, nous avons analysé cet OMBI (objet médiatique bien identifié) dans l’ordre d’apparition des propagandistes et des bêtises proférées. Car dans leur croyance d’être le Bien, le Vrai et le Veau, ces ânes ne se rendent pas compte qu’ils sont exactement l’inverse. En gros, ils dénoncent ce qu’ils sont, inconsciemment. Cela veut dire qu’on ne peut pas mentir toujours, les contradictions du discours finissent immanquablement par l’exploser.
La voix off est celle de Martin, qui, dans sa grande mansuétude, donne la parole à ses adversaires, tout en leur expliquant en permanence qu’ils se trompent. Pour cela, il s’appuie sur les expertises de ses invités, qui interviennent sur un fauteuil branché tout au long du périple de Tintin dans la complosphère.
Tour à tour, le Tintin du lobby rend visite aux Le Mercier, une famille tentée par les explications alternatives, prête à basculer dans le complotisme (selon Tintin). Puis il va chez Silvano Trotta, qui assume ses positions crânement, tout en enregistrant sa propre interview, au cas où Tintin serait tenté de faire un montage à charge, et enfin Tintin se retrouve chez le représentant français de QAnon. En fait, il est d’origine albanaise. Voilà pour les vilains, avec une gradation dans le complotisme du plus doux au plus dur. On remarque que pour une fois, Alain Soral et E&R sont absents du procès, ce qui nous place hors compétition, ou alors au-delà du complotisme.
Les interrogations de Tintin valent le déplacement.
2’45 – « Et c’est bien là tout l’enjeu aujourd’hui : à partir de quand le doute se transforme-t-il en complotisme ? »
3’29 – « Est-il encore possible de dialoguer sereinement avec les complotistes et si oui, comment ? »
3’52 – « Enfin, pourquoi le complotisme est-il dangereux pour nos démocraties ? »
Naturellement, c’est Tintin en personne qui répond à ses propres questions dans le reportage. Il ne faut pas attendre longtemps pour voir le premier expert à l’œuvre, et il s’agit évidemment de ce pauvre Rudy Reichstadt, que le lobby essaye, comme on le fait avec un rejeton sans qualités, de placer partout, et qui sans ce piston ne serait absolument rien.
La théorie de Reichstadt, c’est que les complotistes s’emparent de tout ce qu’ils peuvent pour « hystériser le débat ». De la part de celui qui hystérise tout débat en le sionisant au possible, c’est malvenu.
Sur les images d’une petite manifestation organisée par la famille Le Mercier contre la loi de sécurité globale, à laquelle se joint notre Tintin, la voix off (celle de « Dieu ») se fait grave.
8’19 – « Dans la manif, certains ont déjà basculé. »
Il faut comprendre que certains basculent dans la maladie mentale. Et Tintin jubile, car il a trouvé son complotiste délirant (il y en a toujours un dans une manif) qui avance, à propos du vaccin : « Ils vont s’arranger pour le rendre obligatoire ».
En fait, rien de délirant là-dedans, mais pour Tintin, c’est déjà trop (de complotisme). On voit que la barre est très basse et que pour être non complotiste, il faut être Rudy Reichstadt en personne, ce que pas grand-monde, à la vérité, ne rêve d’être. Il est d’ailleurs question de notoriété ensuite.
9’08 – « Depuis le début de l’épidémie, toutes sortes de théories comme celles-ci ont émergé, et des figures jusqu’ici inconnues sont apparues. »
Sous-entendu, non validées par le Système comme Reichstadt ou Weill. L’objet de ce documentaire de propagande apparaît clairement.
11’06 – Weill à la famille Le Mercier : « Vous avez pas peur que certains cherchent à manipuler vos doutes, cherchent à vous entraîner vers le complotisme ? »
Retour en plateau avec deux expertes, Sarah Troubé, maîtresse (!) de conférence en psychologie, puis Natacha Polony, qui fait le grand écart entre la résistance et la collaboration. La « résistance » pour vendre son hebdomadaire Marianne, la collaboration pour rester en place, du bon côté de la matraque.
11’47 – Polony : « Le complotisme, ce n’est pas de croire à des choses forcément délirantes, c’est de construire une forme de réflexion rationnelle à partir de bases fausses et avec un moteur obsessionnel, c’est-à-dire l’idée de la cause unique et cachée. »
Qui est ? Le lobby sioniste, mais elle ne peut pas le dire puisqu’elle y officie. Marianne est un journal de gauche sioniste, avec un zeste de nationalisme, mais pas trop. Disons qu’il s’agit d’un organe socialo-sioniste qui a compris, avec Jean-François Kahn, qu’il fallait mettre un peu de vin national dans son eau sioniste.
14’24 – Polony : « Il faut distinguer ce qui relève du débat démocratique, et ce qui relève du délire. »
Et ceux qui décident de cette distinction, ce sont toujours les mêmes, puisqu’ils détiennent la parole publique et qu’ils interdisent aux autres de s’exprimer.
Première victime ciblée, le site Reinfo Covid de Fouché, Henrion-Caude et Mucchielli. Sur des images de Fouché avec sa mèche folle, Martin donne sa définition du brillant bretteur au grand public.
15’12 – « Un anesthésiste réanimateur connu pour avoir minimisé la gravité de l’épidémie et nié l’existence d’une deuxième vague ».
On n’est pas loin de nier l’existence d’une autre vague ! Le négationnisme pointe son nez...
15’40 – Fouché : « J’ai des amis américains, ils me disent : quand tu comprends rien, “follow the money”, suis l’argent. »
On chauffe, là, Martin ! Weil parle de « conneries » à propos des médecins non alignés sur la politique sanitaire.
Retour dans la famille Le Mercier, population-cible qui doute et qui peut basculer dans le complotisme. C’est le travail des désinformateurs du Système que de récupérer les fuyards et boucher les trous de la prison. Martine est interrogée sur les personnalités de Reinfocovid, un site qu’elle consulte régulièrement pour s’informer.
16’30 – Martine Le Mercier : « La question, elle est pas de savoir si ils sont complotistes, la question c’est de savoir est-ce qu’ils ont le droit de s’exprimer. »
16’36 – Martin Weill : « Y a personne qui leur a dit “t’as pas le droit de t’exprimer”, la preuve, y a des sites internet, c’est des gens qu’on entend beaucoup , c’est des gens qui font beaucoup de contenus. »
Flagrant délit de mensonge : tous ces sites sont un jour ou l’autre bloqués, radiés, quand ils ne sont pas déréférencés en permanence ! Il est plus facile d’intoxiquer Martine que d’affronter un gladiateur d’en face…
On en vient au cœur du sujet, le succès d’Hold-up. Ce qui n‘est pas le cas du documentaire de Weill, soit dit en passant. Ce sont les gens qui font le succès des sites non alignés, pas la propagande venue d’en haut, c’est toute la différence.
Pour l’agent du CRIF Reichstadt (qui parle de « calque » et de « copie ») et l’universitaire Bristielle, Hold-up est un faux documentaire car il copie les vrais. Il va falloir des arguments plus solides pour convaincre les presque dix millions de Français qui l’ont vu, malgré les censures de toutes les grandes plateformes…
18’00 – Bristielle : « C’était un montage qui était extrêmement bien fait avec une production qui rappelait des documentaires officiels [sic] et on se rend compte aussi et ça c’est peut-être l’aspect des théories conspirationnistes à l’heure actuelle, c’est qu’elles ont de plus en plus la capacité de ressembler à quelque chose de vrai. »
Donc elles se rapprochent de la... vérité ! Quel aveu inconscient, entre ça et les documentaires « officiels »… Reichstadt, décidément hystérique quand on évoque le succès du documentaire, dénonce les intervenants de Hold-up se « vautrant dans la désinformation ».
Maître Brusa, l’avocat et fondateur du site Réaction 19 (35 000 membres à 10 euros de cotisation, on est loin du misérable et impopulaire Conspiracy Watch), rétorque à Tintin qu’« un film a le droit de provoquer ». Mais la raison, les arguments, l’intelligence même ne peuvent rien contre l’hystérie.
26’46 – Reichstadt : « Il y a un anti-élitisme, un anti-intellectualisme même, qui vient contester la parole savante, la parole d’autorité, en jouant sur l’idée que toutes les paroles se valent, d’abord, qu’il y a pas d’expertise… »
Ni de contre-expertise, apparemment. Il faudrait que « l’expertise » en matière politique soit l’apanage et le monopole des sionistes, car le fil rouge des experts mandatés par Tintin, c’est encore et toujours le socialo-sionisme, tout bêtement. Une idéologie dépassée, battue par le réel, mais qui a encore suffisamment d’agents et de leviers dans la société pour faire du mal, empêcher la vérité d’émerger.
Weill et sa bande regardent le Net forger de nouvelles stars, populaires, crédibles, brillantes, qui énervent d’autant les fabricants de fausses stars pour crédules. Weill, imposé par le Système, se retrouve devant Trotta, imposé par les internautes, qui parle ouvertement de la Lune, du 11/09 et du Covid autrement qu’au journal de 20 Heures.
Pour Rudy Reichstadt, dit R2 (le robot du CRIF), « Silvano Trotta, c’est le contraire d’un lanceur d’alerte » (29’11) et il est devenu populaire en « relayant des idées dangereuses au passage ». Dangereuses pour qui ? « C’est un complotiste ? », demande Tintin ? « Oui », répond capitaine CRIF. Pour le portrait de Trotta, le documentaire « officiel » s’appuie sur l’article du Monde qui est 100 % à charge. On imagine bien pourquoi.
La charge suivante est dirigée contre France Soir, le grand quotidien populaire des années 60 qui est devenu, après avoir sombré, un site 100 % anti-Système, un peu trop pour être honnête, d’ailleurs.
Weill y interviewe difficilement son nouvel investisseur Xavier Azalbert et son option « conspirationniste ». « Il y a là tromperie sur la marchandise », ose Polony à 33’51. C’est peut-être ce que pensent les anciens lecteurs de Marianne, dont les ventes chutent depuis dix ans, malgré l’argent du très nébuleux Kretinsky... Le choix du « pro-Système » n’est plus porteur aujourd’hui, et tous les titres qui se lancent dans la défense du Système se condamnent à terme.
Passons sur Léonard, le représentant plus ou moins officiel du mouvement QAnon en France et attaquons le problème de la liberté d’expression.
Martin lance à Martine que les complotistes ont le droit de s’exprimer, qu’ils disposent de plein de sites, mais on ne l’entend pas hurler quand les chaînes YouTube de Trotta et Léonard – les comptes et chaînes de Soral et d’E&R y sont passés avant tout le monde – ont été liquidées par ce qui n’est pas un pouvoir ni un complot, mais presque, puisque le mouvement de censure est mondial. On n’entend alors plus les démocrates qui estiment avoir gagné le combat idéologique grâce à l’arbitre, donc sans combattre. Mais les complotistes du lobby ont des arguments pour justifier la censure...
48’03 – Bristielle : « C’est là tout le problème de la modération, c’est-à-dire que d’un certain côté ça renforce les arguments conspirationnistes, ça renforce cette impression [sic] de censure dans ce qui dérange et forcément ça va renforcer la théorie de base conspirationniste, c’est qu’il existe bien un complot puisque ce qui dérange est supprimé. »
On note « l’impression de censure »... Mais alors, si ce qui dérange est supprimé, c’est supprimé par qui et pourquoi ? Par les « démocrates »… qui du coup ne le sont plus tellement. On se demande qui est du côté de la dictature, du totalitarisme... Martin valide la contradiction majeure.
48’19 – Martin en voix off : « Face à la prolifération en ligne des théories du complot et des fake news, les plateformes ont fini par riposter ».
Pourquoi ? On pourrait réécrire : « Face à la prolifération en ligne de la liberté d’expression et des explications différentes, les plateformes ont fini par censurer ». C’est déjà plus clair.
Nous voici à 51’40, avec Attali qui sort son atout maître : la théorie du bouc émissaire. Une théorie qui arrange la minorité au pouvoir, et qui exerce sa tyrannie en toute quiétude car si on l’inquiète ou lui résiste, on s’en prend forcément au bouc émissaire... Cette théorie permet de protéger moralement le pouvoir, un pouvoir antidémocratique puisque 1 % détient quasiment tous les pouvoirs sur et contre les 99 % restants.
Le gros morceau du documentaire arrive. On va enfin parler de pouvoir profond, mais sans le dire. Jacques Attali explique que c’est par « hasard » qu’il s’est retrouvé plus ou moins conseiller des quatre derniers présidents de la République. Écoutez sa défense, la défense du Isaac Abravanel d’aujourd’hui.
54’03 – Martin : « Votre parcours de conseiller auprès des présidents suscite beaucoup de fantasmes. est-ce que vous comprenez que les gens se posent la question “comment est-ce qu’on peut conseiller tel président, puis tel président, alors qu’ils ne sont pas du même bord politique ?” »
Attali : « C’est très simple : en fait je n’ai conseillé qu’un président. J’ai été, je suis de gauche, je suis socialiste, j’ai eu le privilège de rencontrer le président François Mitterrand très jeune, d’être auprès de lui entre 81 et 91, point. Ensuite je n’ai pas travaillé ni conseillé personne, monsieur, Sarkozy, qui se trouve être un ami personnel, pour qui je n’ai jamais voté mais qui est un ami personnel, m’a demandé de présider une commission bipartisane, le hasard de ma vie a fait qu’un de mes anciens collaborateurs à l’Élysée, que j’avais amené avec moi à l’Élysée, est devenu président de la République, François Hollande, donc je l’ai vu, mais je n’ai pas été son conseiller, je l’ai vu de temps en temps, et le hasard de la vie s’est doublé du fait qu’un autre de mes collaborateurs lui a succédé, que je lui avais présenté, dans cette pièce d’ailleurs, monsieur Macron, que je lui avais présenté dans cette pièce, donc c’est un hasard de la vie qui m’a amené en situation d’avoir conseillé un président de la République, et d’être ami des deux suivants. »
On entend alors un sonore tiré de Hold-up : « Il y avait Attali le prophète, on découvre Attali le comploteur. » L’Abravanel français s’entortille dans ses arguments. Mais étudie la possibilité d’attaquer le documentaire pour cette phrase. Si maintenant on se permet de renvoyer le complot dans la figure des comploteurs, où va le monde ?
55’43 – Attali : « Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Comploteur, complot de quoi ? Quel complot ? Pour comploter il faut qu’il y ait des comploteurs, donc on peut pas compléter tout seul dans son coin, moi quand j’écris mon livre… Donc il faudrait qu’on me dise avec qui j’ai comploté, pour faire quoi ? Pour prendre le pouvoir, pour détruire l’espèce humaine ? Ça fait partie de cette recherche de bouc émissaire qui est très ancienne, en plus je suis juif, donc ça participe des fantasmes collectifs, et c’est tellement bête que j’ai pas d’arguments. »
Quand Polony parle de démocratie, il faut comprendre le camp du Bien, celui des démocrates français, de ceux qui profitent du Système et qui sont une minorité, pas des autres.
1’01’48 – Polony : « Moi ce qui me frappe c’est de voir des citoyens qui sont en voie de déconnexion par rapport à la démocratie, qui s’en détachent, qui n’en attendent plus rien. »
C’est plutôt la démocratie qui les a rejetés, qui leur a menti, qui les a floués, qui au fond ne veut plus d’eux et cherche à les neutraliser politiquement, économiquement et socialement.
Des mots interdits sont prononcés après la séquence du CNT (Conseil national de transition) et du tractage qui menace les agents du Système de tribunal « militaro-populaire ». Éric-Régis Fiorile dénonce les familles « Rothschild » et « Rockefeller ». Il sera arrêté par le renseignement pour projet d’action violente (et port d’arme). Martin a retrouvé une des victimes des tracts et des recommandés du CNT, le Dr Yvon Le Flohic, qui défend la vaccination et la thèse officielle du Covid : « On ne peut pas continuer à exercer sereinement en étant soumis à ce genre de menaces. »
Et celles, constantes, du ministère de la Santé ? Et celles du Big Pharma ? Et celles du Conseil de l’Ordre ? D’autres médecins se révoltent justement contre ces contraintes hiérarchiques qui peuvent être aussi violentes.
En passant, R2 qui affirme tranquillement, du haut de sa chaire de grand infectiologue, que Montagnier a « trahi l’esprit de la science ». Auparavant, ce même R2 raillait le fait que tout le monde était devenu infectiologue en France…
Prévenu suivant !
Le juge Martin aborde le cas d’un enseignant pas assez aligné sur l’idéologie officielle de l’Éducation nationale, car elle en a une : le socialo-sionisme, avec tout ce que ça charrie comme imbécillités, contre-vérités et intoxications.
L’enseignant doute de la version officielle du 11/09, une élève s’est plainte, un autre élève a enregistré un cours sur 50 minutes. L’Histoire prouve qu’on peut être jeune et déjà contaminé par la maladie mentale de la délation, qu’on peut envoyer son prof ou ses parents en prison pour des mots qui dévient un peu trop de la ligne officielle.
01’20’01 – La voix off (sur une basse angoissante) : « Sa hiérarchie nous a confirmé qu’il avait bien été rappelé à l’ordre et nous assure que ce professeur n’évoque plus ces sujets en classe aujourd’hui. »
Justice est faite, le juge Martin dit le shérif socialo-sioniste est passé par là ! Il ne manque plus que la pendaison à Jérusalem... Polony, qui tente de défendre l’indéfendable, ose dire que l’école doit « mettre de côté les opinions et forger la rationalité ». Comme si la doxa dominante n’était pas une opinion assénée aux élèves ! La preuve, Thomas Huchon qui vient assommer les élèves d’une classe avec ses opinions ! Nous en arrivons aux conclusions.
1’23’33 – Sarah Troubé : « Il est très important de pouvoir toujours déconstruire les théories du complot, et de pouvoir mettre au jour les mécanismes qui les sous-tendent, parce que ce qui peut nous prémunir autant que possible des théories du complot, c’est d’avoir conscience de ces mécanismes qui sont à l’œuvre dans leur propagation des ressorts psychologiques, de tous les effets de manipulation de propagande qui peuvent se trouver derrière les théories du complot. »
On résume, car c’est très mal dit : les théories du complot c’est pas bien, parce que c’est mal. Fallait-il convoquer une universitaire pour dire ça ? Au fait, c’est qui derrière les théories du complot ? S’il y a complot contre la démocratie, on aimerait bien savoir qui tire les ficelles...
On terminera sur Polony, qui se dépasse dans l’anticomplotisme primaire. On peut dire qu’elle bascule du mauvais côté de la Raison, et de la mesure.
01’23’59 – Polony : « Il se trouve qu’en démocratie le crétin il a la même voix que nous, donc la question c’est comment on fait pour qu’il y ait moins de crétins ? Et plus de gens bien formés. D’où le fait que l’école est centrale dans ce système-là. »
Les « crétins » n’achèteront pas son canard, c’est certain. Mais les Weill, Reichstadt et autres Polony devraient être un peu plus chrétiens, au sens de tolérants, car si les complotistes sont des « crétins », alors ils ne sont pas responsables de leurs propos fallacieux et de leurs théories débiles. Au lieu de les condamner, il faut les pardonner, car ils ne savent pas ce qu’ils disent.
Bonus :
quand Martin Weill utilise des images du documentaire
Faits & Documents-ERTV-Kontre Kulture consacré à Jacques Attali
sans en citer l’origine !