Le documentaire Hold-up n’avait pas fait long feu sur les plateformes grand public que sont YouTube, Facebook, Twitter ou même Viméo. Le financement participatif du documentaire avait été bloqué et toutes les foudres médiatico-politiques s’étaient abattues sur lui, le faisant d’ailleurs bénéficier d’un bel effet Streisand.
Las, le documentaire avait fait le tour du Net et l’on estime à plus de 6 millions (chiffre validé par Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France) le nombre de visionnages. Et pourtant ce documentaire, que nous avons bien sûr relayé, ne serait-ce que par principe, avait un certain nombre de défauts.
D’abord sa durée, 2h43, beaucoup trop longue pour pouvoir diffuser la vidéo auprès d’amis sceptiques qui tiqueront déjà devant le simple visionnage d’un reportage de 52 minutes, voire 90 minutes, formats standards de la télévision.
Ensuite sa forme, qui était parfois un peu amateur. Or, les sceptiques (puisque ce sont eux qu’il faut convaincre), sont sensibles à l’argument d’autorité. Il faut que ça fasse pro, qu’on sente les moyens techniques et l’argent, gages de qualité ! C’est ainsi, et il faut intégrer ces exigences de forme dans une campagne destinée à convaincre avant tout.
Les faiblesses de montage et certaines facilités, parfois même presque trompeuses, faisant par exemple réagir à chaud une sage-femme sur des propos scandaleux mais hors contexte d’un Laurent Alexandre, afin de capter une émotion sincère mais un peu exploitée par le réalisateur.
Aussi, le choix de certains intervenants qui allait nécessairement prêter le flanc aux attaques, étant donné leur CV, disons, parfois originaux.
Enfin, l’innocence d’un réalisateur, venu du monde mainstream et faisant habituellement dans le documentaire éthéré et sans risque majeur (comme les expériences de mort imminente), mais s’exposant aux critiques faciles du Système comme on peut le constater avec un article Wikipedia vicieux et à charge. Déjà bousculé pour son documentaire dénonçant la manipulation des chiffres lors des manifestations de la Manif pour tous, il découvre aujourd’hui la vraie violence lorsqu’on touche à la fois à l’argent et à l’oligarchie.
Devenu « complotiste » et nécessairement « antisémite », on le retrouve ici face au fielleux (mais confortablement rémunéré par nos impôts) Rudy Reichstadt, le grotesque et masqué Dr Jérôme Marty et l’insupportable tête-à-claque LREM Coralie Dubost (madame Olivier Véran).
Le « débat », grossièrement monté, dans lequel Pierre Barnérias est coupé à la hache ainsi que le docteur Astrid Stuckelberger, très efficace mais interrogée de façon expéditive, montre toute l’ingénuité d’un réalisateur qui, tel un pur et honnête Étienne Chouard face au retors Denis Robert, n’est manifestement pas préparé à une telle lutte. Gageons tout de même que cette innocence met en lumière toute la malhonnêteté et la malveillance des gredins qui lui font face.
C’est donc dans ce climat tendu qu’arrive, quelques semaines plus tard, un nouveau documentaire nommé ingénieusement Mal traités, et qui décortique entre autres les escroqueries de la promotion du remdésivir et du bannissement de l’hydroxychloroquine, ce scandale du siècle selon le professeur Raoult.
Dépassant la démonstration de ce scandale politico-médiatico-pharmaceutique, il propose des voies évidentes et naturelles de protection contre le coronavirus SARS-CoV-2 mais aussi de manière générale toutes les attaques virales, voire bactériennes ou fongiques, par la prise de vitamines aussi essentielles que la vitamine D ou la vitamine C, et d’autres compléments importants tels que le zinc.
Ce documentaire d’une durée plus raisonnable (1h27) peut être plus facilement partagé auprès de ses amis ou de sa famille. Son format, très professionnel, et le choix des intervenants, assez peu attaquables sur leur CV, en fait un documentaire important pour comprendre l’escroquerie qui a justifié cette surréaction générale face à un virus banal. Et surtout, car les lecteurs d’E&R sont déjà particulièrement éveillés, la faire comprendre aux zombies trop nombreux qui nous entourent.
Visionner ici Mal traités, le documentaire d’Alexandre Chavouet :