Pourquoi BidenGate à la française ? Parce que les médias mainstream français (MMF) ont menti comme le candidat démocrate Joe Biden a triché, et ça ne date pas d’hier dans les deux cas.
Mais aujourd’hui, deux pépins viennent contrecarrer les plans des escrocs et des corrompus : pour Biden, c’est la contre-attaque de Trump sur la fraude électorale, et pour les MMF, c’est le succès « inquiétant » du documentaire Hold-up sur la fameuse crise du Covid, et le titre dit bien ce qu’il veut dire. De l’autre côté de l’Atlantique, le camp Biden est déboussolé, et, du nôtre, c’est la panique dans les états-majors de la propagande subventionnée, on ne sait plus où donner du mensonge, de la « vérification » de l’information, tout est en train de s’écrouler. La confiance dans les MMF a dû passer sous la barre des 10 points, et elle n’était déjà pas bien haute début 2020. Mais la gestion de l’escroquerie au Covid est passée par là, et les séries confinement-déconfinement-terrorisme-confinement ont mis la puce à l’oreille de beaucoup de Français qui ont perdu leur joie de vivre. Que ces derniers se rassurent, c’est le but recherché !
Au moment où les MMF ont jeté leur dévolu sur Biden et tenté de tuer la candidature de Trump, un complot réel et au grand jour, la résistance du grand nationaliste américain leur revient en pleine poire : si les Français peuvent oublier l’intense campagne anti-Trump d’avant le 3 novembre, ils vont avoir du mal à avaler le mensonge intégral, moralement éliminatoire, de l’après-3 novembre. Les MMF ont tout simplement vendu aux Français une fake news d’envergure, une désinformation éhontée, quasiment un canular national.
Comment, après cette faillite, traiter de manière normale la véritable information, c’est-à-dire la bataille judiciaire dont nous nous faisons l’écho sur E&R ? Serions-nous les (presque) seuls à faire de l’information ? Même si, il est vrai, on penche un peu pour le camp Trump, ou plutôt pour le camp de la nation, du travail, de la famille. Eh oui, c’est du Maréchal dans le texte ! Dans une période en surchauffe où le néolibéralisme libertaire a montré toute l’étendue de son désastreux projet, sur la société, sur l’économie, dans les corps et dans les têtes, il est bon de retrouver les valeurs qui protègent la civilisation du chaos, de la Bête.
- (Pour le HuffPost, c’est du vol !)
Coincés entre le chien et l’os, entre le chien oligarchique qui les fouette et l’os du peuple, les MMF, au lieu de retrouver une forme d’humilité en faisant un mea culpa, redoublent de violence contre l’information propre, non polluée, non trafiquée, se mettant encore plus en porte-à-faux avec le grand public. Qui est devenu complètement schizophrène à cause de ces deux musiques : le tam-tam assourdissant de la propagande, et la petite mélodie du bon sens.
Coup sur coup, moins de 48 heures après la sortie du documentaire Hold-up, et moins de 24 heures après notre article sur la déconfiture du Mendès, Le Monde et Libé tirent deux obus contre les Français en mal d’explication, en attente d’explications logiques, rationnelles, éclairantes. Les MMF en sont arrivés à pilonner leur propre lectorat. Et ce faisant, ils multiplient leurs ennemis, comme quand un pays est occupé et que la répression féroce fabrique de féroces résistants. C’est le cas en France aujourd’hui.
Découvrons la grosse artillerie de nos journaux en faillite.
D’abord ce titre en page intérieure de Libé qu’on croirait écrite par le tandem Huchon-Mendès en personne, les Pipo & Pompo de la propagande socialo-sioniste qui fait rire les enfants. On en est là : une élite isolée, en panique, qui tente par tous les moyens en son pouvoir de retenir les Français qui commencent à se désintoxiquer, à respirer un air moins impur. Et pour ce faire, leur seul projet consiste à les intoxiquer encore plus, à l’image du vaccin du Big Pharma – c’est-à-dire de la corruption politique – qu’on nous promet contre le Covid.
On vous avait dit que les Gilets jaunes n’étaient que la première secousse, annonciatrice d’éruptions de plus en plus fortes. Le volcan français est bien en train de se réveiller, et on peut dire merci à E&R pour son travail, car la fabrique à concepts non seulement tourne à plein régime, mais tout le monde vient se servir ! Sers-toi, la France, c’est open bar !
Comme quoi, le travail de fond, ça sert. Et Libé de sombrer dans un article-délation qui se transforme, par la force des choses et le déséquilibre absolu des forces – une maigre élite contre une masse de Français de plus en plus conscientisée – en article-publicité pour la dissidence :
Plus les MMF et les Mendès dénoncent les Français lanceurs d’alerte, plus ces derniers gagnent de partisans. Rien de mieux pour remplir les maquis ! Et le journal libéral-libertaire de s’étonner du succès à la fois populaire et commercial (ça va ensemble) du projet Hold-up. C’est ce qu’aurait dû être Libé, journal de la vraie gauche sociale antilibérale, s’il n’avait pas été corrompu par la Banque et les lobbies. Même son de cloche au Monde, qui cherche par tous les moyens à salir le travail d’information qui ne vient pas du sérail.
On va finir par croire que ce traitement de l’actualité est plus fondé sur la haine que sur l’honnêteté... Point par point, les Décodeurs du Monde nous démontrent « pourquoi c’est faux ».
La controverse sur le recours à l’hydroxychloroquine est l’un des éléments centraux de Hold-up. Le documentaire défend la thèse selon laquelle il existerait un « acharnement » contre le protocole de Didier Raoult, pourtant jugé efficace par plusieurs intervenants comme Christian Perronne ou Philippe Douste-Blazy. Parmi les responsables désignés de cette cabale supposée, destinée à favoriser l’industrie pharmaceutique, figurent des médecins français, comme Karine Lacombe, mais aussi l’Américain Anthony Fauci.
Ce dernier est un expert en maladies infectieuses et le pilier de la « task force » mise en place par le gouvernement américain pour lutter contre le Covid-19. Dans le documentaire, il est accusé d’avoir changé son fusil d’épaule sur l’hydroxychloroquine : « Hier, il faisait la promotion de l’hydroxychloroquine dans une épidémie similaire. Aujourd’hui, il la combat. Pour quelles raisons ? »
Le camp du Bien, qui n’est que le camp du Mal, se retrouve le dos au mur, en défense, pilonné de partout. Les Déconneurs terminent leur démonstration sur une pirouette rothschildienne :
Le brevet évoqué dans le documentaire existe bel et bien, mais son origine et ses finalités ont été déformées par M. Fourtillan.
Il s’agit au départ d’un brevet déposé par Richard A. Rothschild aux États-Unis le 13 octobre 2015, lequel est consultable ici. Il y est question de systèmes d’analyses de données biométriques. À cette date, on n’y trouve aucune référence au Covid-19 ou à un coronavirus.
En revanche, M. Rothschild a formulé, depuis, plusieurs ajouts à ce brevet, comme l’y autorise le système américain de propriété intellectuelle. La dernière en date remonte au 17 mai 2020, et est intitulée « System and Method for Testing for COVID-19 ». Il y a donc bien, cette fois, un lien avec la pandémie actuelle, mais largement ultérieur aux prémices de celles-ci.
Si la rumeur a prospéré, c’est en fait à cause d’une confusion, involontaire ou pas, dans les dates mentionnées sur le brevet. La « Prioriteitsdatum » (date de priorité) mise en exergue dans le documentaire, qui est bien le 13 octobre 2015, est en fait la date de dépôt du brevet initial. La date de dépôt de la version actualisée du brevet est, elle, visible sous la mention « filing date » : il s’agit du 17 mai 2020.
Heureusement que Libé et Le Monde sont là, sinon on aurait pu croire que le Covid n’était qu’un attrape-nigauds. Maintenant on est rassurés : le Covid est là pour toujours, il menace la France et les Français, comme l’islamisme, et notre gouvernement fait tout pour éradiquer ces deux menaces majeures (le chômage qui explose, ça compte pas) et on doit lui obéir au doigt et à l’œil, sinon panpan cucul !
On vit vraiment dans le meilleur des mondes.
Bonus : la demande de censure de Hold-up par Ilana Cicurel (LREM)
Sur @CNEWS, je dénonce l’invitation par @PascalPraud du producteur de #holdup sans contradicteur. Ce “documentaire”, ramassis de thèses complotistes, va jusqu’à qualifier le #covid19 d’”Holocauste” conduit par les riches contre les pauvres !Tous responsables face au complotisme ! pic.twitter.com/8FIfJeSDma
— Ilana Cicurel (@ilanacicurelrem) November 12, 2020
Dans la même émission, face à la demande de censure d’Ilana Cicurel, Sonia Mabrouk évoque « la liberté qui nous est encore octroyée ».
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— Mouâd Boutaour Kandil (@boutaour) November 13, 2020