C’était il y a deux ans, à l’approche des élections départementales des 22 et 29 mars 2015. Marion Maréchal-Le Pen donnait la réplique au Premier ministre Manuel Valls, scotché sur son fauteuil de l’Assemblée. Il n’y a rien à retirer du discours du député FN de la 3e circonscription du Vaucluse. À 25 ans, face au taureau agité du PS, ça promet.
Malgré l’emportement du Premier ministre, la gauche prendra une claque phénoménale, le FN deviendra le premier parti de France, et la main gauche de Manuel échappera à son contrôle. Un signe, car deux ans plus tard, Valls sera abattu par les Français au premier tour de la primaire de gauche. Le Système trouvera un champion de remplacement en dernière minute en la personne d’Emmanuel Macron, plus populaire, si l’on ose dire, mais moins crédible. Le syndrome Hillary Clinton plane sur la présidentielle...