Entre le journal israélien qui titre « Coupable » sur 5 colonnes et le journal des lobbies et des marchés qui accuse Marine de refuser de passer le flambeau à Bardella, on est dans une validation de la violence des juges, qui sont eux-mêmes pilotés par le pouvoir profond.

Il y a vraiment des gens qui pensent qu’il peut prendre la relève ??? pic.twitter.com/Zdv8pQ1qPF
— Eric Massaud +(booster) (@EricMassaud) March 31, 2025
Tout le monde sait de quoi il retourne, il n’y a que les idiots et les malhonnêtes qui l’ignorent. Car on peut ignorer de manière active ou de manière passive.
Tuer la mère
Mais au moins les choses sont-elles claires : le canard israélien applaudit la république des juges, et Le Monde veut que la guillotinée passe le témoin au petit Bardella, qui s’est lui-même dédiabolisé par rapport à Marine, qui elle-même s’était dédiabolisée par rapport au père. C’est l’histoire de « qui vit par l’épée »...
Le petit Benyamin fait partie du complot anti-Marine : il veut que Bardella Brutus avoue le crime.
Bardella, le pleutre, quand lui a soumis l’idée de remplacer Le Pen pour 2027.
— Maud Destangal (@destangal) March 31, 2025
On a entendu Johanna Rolland, le maire de Nantes, la capitale du chaos entre les antifas et les migrants, qui s’est félicitée de la décision des juges : « La justice a tranché et elle s’applique à toutes et à tous, sans distinction. » Pour une fois qu’elle fonctionne… Elle ose même parler de « séparation des pouvoirs », alors que c’est tout le contraire en France, et que tout le monde peut le voir de ses yeux.
La gauche, minoritaire et en perdition idéologique, n’a plus que les juges francs-maçons pour enrayer la montée du vote populiste. Cela freinera le processus, mais ne l’arrêtera pas. La vague n’en sera que plus forte, c’est tout le paradoxe du barrage… au RN.
Marche blanche pour Marine
Du côté de la base, on fulmine, mais c’est normal et même sain en dictature. Une deuxième vague de Gilets jaunes est à attendre, mais ce n’est pas Bardella qui donnera le top : il appelle à des manifestations pacifiques, un peu comme lors des marches blanches quand un Français se fait poignarder par un migrant. Mais là, ce n’est pas un coup des musulmans !
« Les menaces, les injures ou les insultes à l’égard de juges ou de magistrats sont inacceptables et nous les condamnons. Je considère que les Français doivent s’indigner, nous allons organiser ce week-end des manifestations, des distributions de tracts ».
Jordan Bardella, sur la présidentielle 2027 : « Cette exécution provisoire, c'est éliminé Marine Le Pen de la course à la présidentielle » dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/a3y3LESub3
— CNEWS (@CNEWS) April 1, 2025
Il n’y aura donc pas de révolution pour Marine. Mais le constitutionnaliste Benjamin Morel voit dans cette affaire un gros risque pour l’État de droit.
« Cette décision constitue un séisme politique, rebattant fondamentalement les cartes à deux égards. Politiquement, l’électorat de Marine Le Pen ne se résume pas à l’électorat RN. Marine Le Pen a un rapport particulier à son électorat, et son inéligibilité change la donne. D’autre part, cette peine pourrait déclencher une offensive généralisée, bien au-delà des seules frontières du RN, contre les fondements mêmes de l’État de droit.
Il n’est pas certain que l’État de droit survive à cette décision. À la différence de ce que l’on dit souvent, on peut contester le raisonnement juridique qui mène à une décision de justice. » (Le Figaro)
Plus loin dans l’interview, il précise sa pensée :
« L’électorat populaire vote moins RN que “Marine”. La colère pourrait le mener à des options plus radicales, plus “trumpiennes”, qui reposeraient sur l’idée qu’il faut faire le lit des juges et de l’ensemble du système. En ce sens, une candidature comme celle de Cyril Hanouna, un mélange de “populo-trumpisme”, pourrait profiter de cette décision historique. »
Justement, Hanouna, qui se sent pousser des ailes populistes, est intervenu dans le débat. Il y a un électorat à récupérer en y allant plus franco que Bardella !

Madame le juge Bénédicte de Perthuis a appliqué la loi avec une sévérité inédite contre Marine, mais pas contre Bayrou, Dupond ou Buzyn, comme l’écrit Branco.
La relaxe de Bayrou par ce même Tribunal judiciaire pour des faits identiques, de Dupond-Moretti par la CJR contre la jurisprudence constante, la démise en examen inédite d'Agnès Buzyn par la Cour de cassation, le non-lieu sur le COVID, le non-lieu sur la Chlordécone, le non-lieu… https://t.co/78L2Q2t9K2
— Juan Branco (@anatolium) April 1, 2025
On sait depuis longtemps que ce Système est injuste et que ce régime est pourri. Là, ça va sauter aux yeux de dix millions de Français, qui pensaient qu’on pouvait changer les choses par un bulletin, c’est-à-dire, en fait, un tract.