La situation de déclin économique de la France, de par l’invasion migratoire et la montée de tous les progressismes, devrait pousser chaque Français autour de la trentaine à se poser la question de l’expatriation, non comme évidence mais comme possibilité. Sujet vaste, personnel, mal connu car mal présenté.
Les perspectives d’avenir radieux en France sont faibles, entre femmes déstructurées hypergames recherchant le mâle alpha, difficulté de sortir du salariat-assistanat – enfermant dans la situation de mâle bêta ; promotion de l’avortement, de l’allogène, et l’invasion migratoire... Les possibilités de fonder une famille dans un univers stable se réduisent. Mais l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs, surtout si on n’a pas pensé le problème !
L’expatriation consiste à construire une vie hors de son milieu naturel, où personne ne nous attend, en organisant une existence stable et fonctionnelle, à savoir pour 95 % des gens, avoir une situation économique satisfaisante, une femme et deux enfants minimum après 20 ans. Nous présenterons quelques pistes de réflexion de ce vaste sujet comportant autant de possibilités que de cas, avec comme piliers l’argent et les femmes. L’expatriation est une conquête, donc essentiellement masculine.
• L’argent
Combien dois-je donner au pays dans lequel je séjourne ?
Combien me faut-il d’argent si je dois entretenir une famille de 5 personnes ?
Combien me coûte un billet d’avion pour la France ?
Combien coûte la santé ?
Il n’y a presque qu’en France que l’on donne tout à tout le monde, santé, éducation, passeport, vacances et karting en prison. Ailleurs, le pauvre est pauvre, n’a rien, meurt dans l’indifférence. Il faut tout payer. Pour le Français cela peut signifier rapatriement par l’ambassade. Plus courant qu’on ne le croit.
On ne vit plus nulle part pour une somme modique, surtout si on compte fonder une famille. Dans un deuxième temps, une formation économique sommaire s’impose, le Français étant inculte, contrairement à l’Anglo-Saxon. La question de la monnaie, totalement inconnue, s’impose. Que vaut mon argent à l’international ? Comment se déprécie ou s’apprécie-t-il au fil du temps ?
Ne pas confondre le lieu où l’on vit, où l’on investit, et celui d’où l’on tire une source de revenus.
• Les femmes
Contrairement à la France, dans la plupart des pays, la conquête d’une jolie femme non progressiste n’est pas un énorme problème, c’est la norme, ce qui perturbe la plupart des Européens en manque d’affection, fondant sur la première Ludmila ou Fatoumata, même si elle a 2 enfants, un QI de 70, ou les 2. Incapable de changer de logiciel, confondant passade et fondation d’un foyer, de là vient l’essentiel des échecs de l’expatriation. Au moins 80 % des couples se séparent après 10 ans, estimation basse ! Et se séparer avec 5 000 km de distance et 2 enfants, peu d’argent, accentue les problèmes. Le problème n’est souvent pas de trouver une femme, mais d’organiser sa vie.
De même qu’il n’est pas recommandé à un homme de partir avec sa dame en Colombie, elle ne fera pas le poids, il vaut mieux partir avec son sandwich dans un pays hostile comme le Canada.
Passés ces deux points fondamentaux expliquant presque toutes les réussites et les échecs, beaucoup d’autres paramètres entrent en jeu.
• Le climat
Préférez-vous vivre sous les tropiques ou au pôle Nord ? Malgré toute la propagande pour le Canada, il faut être motivé pour s’installer dans un endroit au climat hostile à l’homme. La théorie des climats de Montesquieu est une fadaise. On ne devient pas mou en vivant au chaud avec des fruits partout.
• Les vraies questions
Au début on regrette le saucisson, puis un jour on se rend compte qu’on n’est pas là quand les proches meurent ou tombent malades. Peut-on vivre loin de la France sans devenir schizophrène ? Et les enfants, que deviendront-ils ?
• Les autochtones
Dans la plupart des pays votre francitude ressortira et vous n’aurez que des contacts superficiels avec la population qui peut être, selon les lieux, agréable ou rude. Hors les supers riches, il n’y a pas de citoyens du monde. Vous resterez français.
Dans la plupart des pays, rien ne marche. Tout demande un effort, payer une facture, réparer ou se faire soigner convenablement.
• Les Français
Sauf exception, il n’y a pas de solidarité française, notre grand point faible. Chacun pour soi, se croyant intelligent et malin. Il est très difficile de se créer un réseau local francophone.
Oubliez les histoires de réussite et les reportages de La Villardière sur les expatriés millionnaires, ça existe à la télé seulement. Choisissez-bien votre réseau, ou restez seul. Comme à la bourse, les échecs sont bien plus nombreux que les réussites.
Voici quelques pistes de réflexion, il y a 192 pays, une infinité de situations. L’expatriation n’est pas facile. S’il n’y a pas de recette miracle, si on n’a pas réfléchi un peu avant à quelques fondamentaux, l’échec est garanti.
La version « millionnaires »