Pour Serge Klarsfeld, les français ne se sont pas assez mobilisés contre l’#antisémitisme :
"L'ensemble des français n'étaient pas là (#MarcheContreLAntisemitisme). Ceux qui n'étaient pas juifs, étaient en général absents, je le regrette."#CRIF #DinerDuCrif #Antisionisme pic.twitter.com/ZbU5RqQugK
— E&R National (@EetR_National) 21 février 2019
D’après les personnalités qui comptent et les êtres supérieurs, en premier lieu, les responsables, c’est nous, la bande des vauriens d’E&R. On confesse qu’on n’a pas perdu notre soirée du 19 février à se mêler aux victimes de la psychose crifienne ou licrative. Ensuite il y a les Gilets jaunes, qui ont été agonis d’insultes pendant trois mois, et plus récemment taxés de « nazis ». Forcément, ça fâche un peu. Puis les Français qui en ont marre de la fake news permanente sur la montée – inexorable depuis 30 ans – de l’Antisémitisme, ce sommet annapurnesque jamais atteint mais dont on nous sabbat les oreilles.
Car si l’antisémitisme est interdit, et bientôt l’antisionisme, et probablement un jour l’antibibisme (le fait de critiquer l’assassin raciste Netanyahou), l’humour, lui, est encore possible en France. Difficilement, d’accord, mais il est vivace, surtout sous les radars. Sur les réseaux sociaux, ça déconne à pleins tubes non contre « les juifs », mais contre le CRIF, la LICRA et leurs obligés, c’est-à-dire toute la classe politique et la valetaille médiatique. Ça fait du monde et en même temps pas grand-monde : les Gilets jaunes, c’est mille fois ça. Donc sachons raison garder et raisonner avec poids et mesures. N’est-ce pas, Caro...
Le peuple est dans la rue... Que cette masse, compacte et soudée au pied de la République, fait du bien. #antisemistisme #Casuffit #CaSuffit https://t.co/NiBE5tsC7m
— Caroline Fourest (@CarolineFourest) 19 février 2019
La chaîne Sputnik, que ça titille de se faire interdire, a osé un article sur les marches contre l’antisémitisme qui rassemblaient « dix fois plus de monde » sous Mitterrand. C’est vrai. À l’époque, l’arnaque SOS Racisme drivée par le socialo-sioniste Dray avait retourné pas mal de têtes, surtout chez les jeunes. Forcément : un jeune, ça pense avec ses émotions, ses ovaires ou ses glandes, donc c’est 100% manipulable. Ensuite, quand ça grandit, ça regrette son manque de discernement et ça change de bord. Si ça reste socialiste tendance SOS Racisme, c’est que c’est très limité mentalement. C’est alors un signe de dégénérescence précoce.
Bref, depuis la manif pour Ilan Halimi le 26 février 2006 (33 000 personnes à Paris selon les flics, 200 000 selon les organisateurs), pour les victimes de Merah (si c’est bien lui le tueur des 7 victimes, soldats et enfants compris) le 25 mars 2012 (5 000 personnes à Paris selon les organisateurs), pour Mireille Knoll le 28 mars 2018 (« des milliers de personnes » selon la presse, là on a visiblement arrêté de compter) ou Sarah Halimi le 9 avril 2017 (quelques centaines de personnes dans le quartier de Belleville à Paris), on peut compter les manifestants contre l’antisémitisme (on va écrire l’A, c’est plus court) sur les doigts de la main.
On constate que le soutien non pas aux victimes mais aux associations communautaires maigrit d’année en année. Dans 5 ans, à ce rythme, il n’y aura plus que Kalifat, Valls et Haziza. Même le président de la République ne fera plus le déplacement.
L’accusation d’antisémitisme est un fouet
La « lutte contre l’A », plus personne n’y croit. Cela ne signifie pas que les Français seraient tous devenus antisémites, mais ils ont bien compris que ce fouet avait quelque chose de douteux. On les fouette avec l’A, et ils ne réagissent plus. C’est comme ces esclaves noirs qui ne sentaient plus le fouet du Blanc, en Amérique, ce pays raciste jusqu’aux années 60. Ensuite, quand il a fallu intégrer des niggers dans l’infanterie US au Viêt Nam (à partir de 1965), on a révisé un peu son racisme en haut lieu, n’est-ce pas Johnson. Johnson n’était pas raciste, c’était un démocrate, il était séparatiste comme tous les Américains mais il avait encore plus besoin de chair à canon qu’il n’était séparatiste. La vertu a souvent une motivation pas très propre.
- Plan serré sur la place de la République
Ne nous écartons pas du sujet : les plans serrés de la fameuse soirée contre l’A sont à l’exact inverse des tentatives frauduleuses de minimiser la mobilisation immense du peuple de France en 2013 contre le mariage gay. Une vraie connerie, ce mariage gay : quelques milliers de mariages par an (7 000), tout au plus, – et maintenant le nombre de PACS homos a dépassé le nombre de mariages, qui décline fortement (6 000 contre 4 000) ! – mais un soulèvement catholique massif bien comme il faut, qui a fait trembler Hollande et sa clique d’apprentis sorciers sociétaux, les Peillon, les Taubira, les Belkacem…, ces ingénieurs sociaux antifrançais qui voulaient placer de la dynamite sous les pieds du pont de la Civilisation. Détruire la famille, le couple, le père, les enfants, l’école, promouvoir le mélange des genres, la pornographie, l’homosexualité au nom de leur progressisme satanique tout droit sorti des délires des grands maîtres de loges. Certes, on a perdu une bataille, puisque la PMA et la GPA sont quasiment effectives, mais on n’a pas dit notre dernier mot. On va pas laisser l’Amour se faire flinguer par cette Haine sinueuse, vicieuse, perverse.
Aujourd’hui, la haine envers les Gilets jaunes, les Français en lutte, veut se faire passer pour la vertu. Comment penser une seconde que les Gilets jaunes et la majorité de Français qui les soutiennent – près des deux tiers de la population en âge de penser –, comment penser une seconde que ces Français, couverts de crachats oligarchiques depuis trois mois et 14 Actes, vont aller ensuite soutenir les officines de la dominance ? Sans déconner, Kalifat et compagnie, vous avez pensé à ça ? Si vous vouliez un soutien populaire, il fallait soutenir les Gilets jaunes. Et alors là, vous auriez eu l’union sacrée, celle que vous appelez de vos vœux. Sauf que là on est en plein rêve. Il n’y a que Rantanplan qui y croit.
”Alors les enfants, maintenant, on va voir comment réduire une manifestation à coup de LBD”.
Un pédagogue hors pair...
pic.twitter.com/zJUVKnYgrt— Pascal Riché (@pascalriche) 21 février 2019
Tirer dans la gueule des gens, des retraités et des jeunes filles, ça ne pardonne pas. Cartonner un mec un peu chaud quand on est flic sous Castaner, c’est de bonne guerre pourrait-on dire. Mais tirer dans la gueule d’une jeune fille ? Celui qui a fait ça, s’il se reconnaît, ne doit pas dormir tranquille. Mais pour nous, c’est la chaîne Castaner-Philippe-Macron qui a appuyé sur la détente. Et aujourd’hui, ces valets vont se prosterner chez leurs supérieurs hiérarchiques qui leur commandent de réprimer encore plus non pas l’A, dont l’éradication ne les intéresse pas – et pour cause, c’est leur fond de commerce – mais les Français insoumis. Et par insoumis on ne parle pas forcément des troupes de Mélenchon, même si récemment, ils ont montré un courage certain contre les donneurs d’ordres !
Big up à Lancelin et Guénolé qui, en résistant passivement à la Gandhi contre le carpet bombing antisémitique, ont passé un sale quart d’heure dans leur tranchée.
"Quelqu'un qui regarderait de loin ce que la communauté nationale fait pour la communauté juive, comparé à ce qu'elle fait pour les autres, peut nourrir le ressentiment et donc l'antisémitisme"#LentretienLibre pic.twitter.com/Yxr2dhfYmW
— Le Média (@LeMediaTV) 20 février 2019
La France, c’est Paris avec du poil autour, disent les langues de vipère. C’est faux, mais souvent Paris donne le la : place de la République, ce sont surtout les mesures de sécurité qui ont créé cet effet de compression de la foule. En province, l’effet compactage n’a pas joué, les élites nationales et leur garde privée n’étant pas là. Du coup, ça a donné ça, par exemple à Nice et à Mâcon :
« “Quel spectacle lamentable”. Mardi soir, de nombreux Mâconnais ont été choqués lors du rassemblement contre l’antisémitisme, qui a réuni près de 200 personnes. Cet appel à l’union a tourné au fiasco. Entre petites piques et discours récupérateur, la politique a pris le pas sur l’enjeu essentiel de ce rassemblement : la lutte contre l’antisémitisme. » (Source : Le Journal de Saône-et-loire)
C’est bien ce qu’on essaye d’expliquer : la lutte contre l’antisémitisme n’est qu’un prétexte, un levier de pouvoir. Peu importe que les Français suivent ou pas du moment que le gouvernement et les médias obéissent ! Enfin, pour l’instant...
Bref, comme dirait Kheiron, les Français ne sont pas tombés dans le panneau du rassemblement contre l’A appelé par 14 partis (croupions) et c’est très bien.
- Le flop du rassemblement contre l’antisémitisme c’est la faute au réchauffement
Le 19 février au soir, comme il faisait beau pour la saison (on est en hiver mais ces salopards de Gilets jaunes ont déréglé le climat en faisant monter la température), certains sont sortis profiter de ce printemps précoce pour boire un coup en terrasse, se balader le long des rives d’un fleuve ou regarder OL/Barcelone avec Aulas et malheureusement Valls dans la tribune officielle : c’est quand même, merde, l’homme le plus détesté de France. En ce qui concerne Kev Adams, on va appeler CopyComic pour savoir si lui aussi a pompé des sketches, pas question de laisser Gad tout seul dans la mouise de l’impopularité.
- La tribune impopulaire de l’Olympique lyonnais
Lutte contre l'antisémitisme : "On disait que j’exagérais… c’était une obsession pour moi", @manuelvalls dans #RTLMatin pic.twitter.com/Xfz0F6YaX0
— Elizabeth Martichoux (@EliMartichoux) 21 février 2019
Le Premier ministre des années de sang revient dans la course à la faveur de l’affaiblissement du jeune Macron. Là encore, c’est de bonne guerre : la politique est le châtiment de toute faiblesse (cherchez pas, c’est de nous). C’est dur, mais c’est la loi du genre. Quand les Gilets jaunes ont montré leur force, le gouvernement aux ordres du CRIF a montré les crocs et a pété quelques têtes. Mais les GJ ont la tête dure, on dirait des Bretons : ils ont récidivé, et le gouvernement a tapé dans le vide.
Pour ceux qui se sont déjà battus, dans la rue ou sur un stade de foot – car là ça chicore plus encore que sur un ring –, il n’y a rien de pire que de cogner sur quelqu’un qui ne sent rien, qui n’a pas mal ou qui fait semblant de ne pas avoir mal : ça fout les jetons. On sent que ça va être notre tour de morfler. Le gouvernement, qui a perdu tout crédit, a beau cogner sur les Français sur ordre des puissances plus très occultes, rien n’y fait : la masse compacte que forme la Bête immonde ne sent plus les coups. C’est pas bon signe pour les esclavagistes !
Bonus rigolo
En guise de réconciliation nationale, nous vous offrons le soutien à la lutte contre l’A le plus drôle de ce rassemblement pas très rassembleur. Il émane du violoniste Renaud Capuçon, monsieur Laurence Ferrari à la ville. À ce niveau de bisounourserie, c’est de l’art, aurait dit Dieudonné.
Avec vous en Musique :
Ne jamais oublier.
Rc#MarcheContrelAntisemitisme
Schindler’s list,John Williams pic.twitter.com/pSAhe3Zk0t— renaud Capuçon (@RCapucon) 19 février 2019