Le président palestinien Mahmoud Abbas a qualifié dimanche l’offre de paix du président américain Donald Trump de « claque du siècle ». Il a également réitéré son rejet d’une médiation américaine dans le processus de paix. Pour la presse internationale, les espoirs d’une résolution du conflit israélo-palestinien semblent toujours plus lointains.
« Aujourd’hui, c’est la fin des accords d’Oslo. » Dimanche, c’est par ces mots que le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a ouvert une réunion décisive de l’OLP à Ramallah, visant à réfléchir à une riposte à la reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël.
« Dans un long discours de deux heures », le dirigeant palestinien a qualifié les efforts de paix du président américain de « claque du siècle » tout en rappelant qu’il rejetait « toute médiation américaine dans le processus de paix », rapporte le site d’information moyen-oriental Middle East Eye. La suspension des accords historiques d’Oslo (première reconnaissance mutuelle entre Israéliens et Palestiniens adoptée en 1993) est aujourd’hui l’une des options proposées à la discussion du Conseil central palestinien, l’un des organes de l’OLP. Une solution qui illustre l’importante détérioration des relations entre l’État hébreu et l’Autorité palestinienne.
Quelques heures seulement après le discours de Mahmoud Abbas, des responsables américains ont annoncé que l’administration Trump avait pris la décision de supprimer plusieurs dizaines de millions de dollars d’aide à l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, rapporte notamment le quotidien israélien Yediot Aharonot sur son site Internet.