Du détournement de mineur au hold-up présidentiel, la fabrication d’un chef d’État au service des puissants. Ou des puissances du mal, pour reprendre un titre de Jean Edern-Hallier, quand on voit le mal que Macron a fait à notre pays, sur ordre de ses maîtres, depuis 2017.
Au sommaire :
00:00:00 – Réunions secrètes à l’Élysée
00:06:29 – Séduire l’oligarchie
00:15:23 – Escamoter un scandale pédophile
00:21:40 – Le « chouchou » de la presse des oligarques
00:38:42 – Enterrer une rumeur d’homosexualité
00:42:29 – La mamarazzi, une « flingueuse » à l’Élysée
00:48:33 – Niel, un fan de « cul » au service des Macron
01:11:34 – Un président « pas gay »
Ce doc a été réalisé par le site Off Investigation, créé sur les ruines du journalisme de Canal+ – considéré comme trop à gauche par Bolloré – en 2021. C’est à cette date que l’enquêteur Jean-Baptiste Rivoire a fait le grand saut du mainstream à l’inconnu.
Une recension de ce documentaire déjà millionnaire en vues (à 3’30)
Les extraits choisis sont assez parlants. On commence par Laurence Beneux, qui a écrit un livre sur les réseaux pédophiles avec Serge Garde, et aussi un livre sur la soirée du Bataclan, quand la BI et la BRI se sont disputé l’assaut dans la salle du massacre...
Question : « Brigitte Macron aurait pu être poursuivie à l’époque ? »
Laurence : « Elle aurait dû, c’est pas qu’elle aurait pu, c’est qu’elle aurait dû, être poursuivie en justice. Et si y avait un rapport sexuel, elle aurait dû être poursuivie pour viol, s’il y avait pénétration. Parce que ça va dans les deux sens. »
Question : « Parce que y a pas de consentement avant 18 ans pour un élève. »
Laurence : « Voilà, et qu’elle avait autorité sur lui. Donc quand on dit non c’était pas 14 ans c’est 15 ans, on s’en fout, c’est pas ni 14 ans ni 15 ans, c’est 18 ans ! D’accord ? »
Ligne droite met le doigt sur les contradictions insurmontables de la version officielle de l’histoire d’« amour » entre Emmanuel et Brigitte.
La voix off : « Ils se sont rencontrés alors qu’elle était sa professeur de français en première au lycée Henri-IV. En première au lycée Henri-IV ? Bah, c’était en fait en troisième au collège de la Providence d’Amiens que le coup de foudre est survenu ! »
On voit même Éric Brunet sortir une gigantesque brosse à reluire chez Jean-Jacques Bourdin, quand ce dernier officiait encore sur RMC :
« Je suis convaincu qu’Emmanuel Macron est l’avenir de la gauche, attendez j’ai pas fini ! Je suis convaincu qu’Emmanuel Macron est l’avenir de la droite, l’avenir de la droite ce n’est pas Éric Zemmour, c’est Emmanuel macron, c’est ce regard magnifique qu’il faut porter sur l’économique, le social, transgressif, subversif, la capacité à réformer, qui est incarnée par Macron, et certainement pas par la droite de la droite depuis quelque temps. Et j’irai plus loin, Macron il est, il incarne !, l’avenir de la France, voilà. »
Quel reniement de la part de Brunet, qu’on classait quand même très à droite. La macronophilie a dû être très forte pour l’arracher à son précédent amour (de jeunesse).
Un quinquennat et demi plus tard, on peut dire que Macron est non pas l’avenir, mais le fossoyeur de la droite, de la gauche, et aussi du pays tout entier. Un miracle anti-économique, antisocial, mais pour le coup très subversif, voire, par moments (de lucidité), très satanique.
Ce documentaire n’aurait pas pu, selon nous, être fait sans l’enquête approfondie de Faits & Documents.