D’abord, comme toujours, les faits. Voici le résumé de la colère présidentielle par le site Upday, qui reprend l’AFP.

Depuis 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, des théories conspirationnistes essaiment régulièrement sur les réseaux sociaux clamant que Brigitte Macron, née Trogneux, serait en réalité une femme transgenre dont le prénom de naissance était Jean-Michel.

Un vaste complot serait à l’œuvre pour masquer ce changement d’état civil, à en croire cette rumeur qui s’est également déclinée en accusations, plus graves, de pédocriminalité portées contre la Première dame.

« Contre ce machisme, il faut utiliser le droit, la justice » a élaboré Emmanuel Macron, appelant à un renforcement de « l’ordre public numérique » sur les réseaux sociaux, « un formidable lieu d’expression des plus fous » qu’il estime encore être « sans règles ».

Pendant que notre bien-aimé Président dénonçait l’odieuse machination contre sa superbe compagne, patatras, la presse américaine (sûrement de droite) commençait à en parler.

La presse anglaise, on la connaît, ne connaît pas de limites morales, et ses tabloïds sont prêts à tout pour vendre du papier. Heureusement qu’on n’a pas ça en France, et que notre presse est d’une moralité irréprochable !

En France, d’odieux personnages se font les relais de cette rumeur infondée qui contribue à grignoter l’image hyperpositive du couple royal qui occupe le Château, encore pour 3 ans. Un monsieur qui a un nom de rongeur passe par les animaux, comme Jean de La Fontaine, pour évoquer le problème :

Beaucoup de gens ne respectent plus la fonction présidentielle, utilisant à son encontre des gros mots. Nous ne nous joignons évidemment pas à ce concert de méchancetés : le Président a droit à la présomption d’innocence !

« La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité », a commenté le président de la République, interrogé par des journalistes sur le sujet à l’issue de la cérémonie scellant l’IVG dans la Constitution. (Upday)

Mais il n’y a pas que notre magnifique couple que le monde nous envie qui fait l’objet des rumeurs les plus horribles : Jacinda Ardern, l’ex-Premier ministre néo-zélandaise, a aussi été traitée d’homme. Pour ceux qui argueraient que les femmes veulent l’égalité avec les hommes et qu’elles sont pas contentes quand on les traite d’hommes, ça n’a rien à voir.

Autre cible de choix des haineux du Net : Michel Obama, la splendide compagne de Barack, qui est aussi accusée à tort d’être un homme, même si elle est beaucoup plus baraquée que son mari. Une femme peut être musclée et un homme freluquet.

Les deux pipelettes qui sont à l’origine de cette sordide affaire – au moins il n’est pas question de chantage – seront d’ailleurs, comme l’écrit Upday, « jugées le 6 mars 2025 au pénal en diffamation à Paris pour avoir diffusé des rumeurs transphobes sur l’épouse du chef de l’État ». L’angle d’attaque du couple présidentiel est assez litigieux : la preuve, la procédure de 2023 a été annulée !

Rappel aux petits porteurs de rumeur, en guise de conclusion : Macron a fait voter l’Art. 225-16-dans lequel la transphobie est discriminatoire et est assujettie à une amende de 3 750 euros.
En plus, le Molard a enquêté – il est réputé pour son sérieux – et il peut annoncer à grand fracas : la rumeur vient des fascistes !

L’émission de pure information C à vous avait tordu le cou à la rumeur en 2022

Le débunkage définitif de la glaçante rumeur nauséabonde commence à 4’05. Anne-Élisabeth Lemoine a l’air effondrée, la fille Clermont-Tonnerre se dit « désemparée », Liste Noire rappelle que Michel Obama a subi le même « harcèlement » (en plus elle est noire).

Heureusement, les forces du bien et du vrai finiront par l’emporter (le temps que les neuf dossiers Faits & Documents viennent introduire le doute dans la médiasphère).