Ceci dit, qu’est-ce qui pourrait être surprenant ?
Cela pourrait être une bonne leçon, le préfet vient de fabriquer de toute pièce – d’un geste méprisant de la main – un élément hostile à l’ordre, mais ce jeune comprendra peut-être ce qu’est en vérité la France, avant de trop en souffrir, comme moi. On ne m’a pas dressé, on m’a rendu haineux, d’où la rage qui me pousse à écrire. Il faudrait surtout ne pas connaître la nature humaine pour ignorer les effluves psychologiques et les relents du ressentiment qui attirent dans ces fonctions régaliennes ceux qui sont en manque de domination perverse ou sadique. Bien sûr, il ne s’agit pas de tout le monde, loin de là, mais la soumission à l’occupant révéla une fois encore que le peuple et la nation, hé bien cela ne rentre pas vraiment dans la sphère psychotique de l’intéressé (Macron), pour qui tout ou presque gravite autour de lui, surtout quand ses maîtres se montrent satisfaits. C’est alors qu’il se pavane, c’est alors que le préfet, le juge, ou le fonctionnaire tiennent leur proie, la broient et exercent leur sadisme compensateur de la petitesse dont la conscience reste en éveil, j’en sais quelque chose. Je voulais fuir vers la Grande-Bretagne où l’égalitarisme dogmatisme ne fait pas ces ravages dans la société, où les policiers saluent et sourient, tiennent les portes et souhaitent une bonne journée.
Plus d’un demi-siècle de survie précaire en France m’aura fait acquérir la certitude qu’être une victime, d’en détenir toutes les preuves matérielles ou tous les aveux nécessaires, n’a strictement aucune valeur, car ces gens sont faibles avec les forts (leurs maîtres) et forts avec les faibles, ceux qu’ils sont censés protéger et secourir.
C’est d’ailleurs exactement ce qui se passe avec cette farce ignoble de pandémie de covid.
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