« 77 logements dont 10 mis à disposition par le département sont recensés pour accueillir des réfugiés », a précisé Philippe Martin, président du conseil général et député du Gers, devant la représentation départementale, nous apprend La Dépêche.
Cette annonce suit la découverte de « 200 logements vacants » en Haute-Garonne, selon le président de l’Union syndicale pour l’habitat de Midi-Pyrénées, le 21 septembre, sur le site de 20 minutes. Après que la préfecture d’Ile-de-France a annoncé avoir identifié « 26 lieux d’accueil possibles », soit « 540 places dénichées en moins d’une semaine. » (Le canard enchaîné du 16 septembre) , c’est donc toute la France qui se mobilise afin de trouver des lieux d’hébergement pour les migrants.
Et ce n’est que le début car « les repérages continuent » indique le site de 20 minutes. Pour preuve, « la mobilisation des 77310 logements sociaux vacants » espérée par Marie-Arlette Carlotti, la présidente du Haut comité pour le logement des personnes défavorisées (Le Figaro).
Si la quasi-totalité des médias salue cet esprit d’initiative et cet élan de générosité de la classe politique française, certains responsables associatifs n’en reviennent toujours pas. « C’est un discours incroyable ! » commente Florent Gueguen, directeur de la Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale. (Le Canard enchaîné du 16 septembre). Cela fait des années qu’on nous explique qu’il n’y a pas de places, la moitié des gens qui appellent le 115 restent à la rue, et, là, on découvre que des bâtiments publics ou parapublics sont sous-utilisés. »