Alors que de nombreuses villes libyennes sont encore sous contrôle gouvernemental, la probable chute de la ville assiégée depuis plus d’un mois de Syrte, victime de la barbarie de l’OTAN et de ses mercenaires du CNT, a complètement détruit la cité balnéaire. C’est une ville en ruine semblable à Hiroshima ou Dresde.
La vraie question qu’il faut se poser aujourd’hui est de savoir comment une révolution peut s’en prendre à une catégorie de personnes.
En effet, en dynamitant toutes les maisons de la ville de Syrte, les « qui » on protégeait ? C’est dans ce désastre abyssal que de nombreux pays, ne veulent plus continuer ce génocide, constatant la violence, le racisme et la folie meurtrière du CNT.
Dans la foulée, l’OTAN annonce qu’il envisage de mettre fin à sa campagne de bombardement en Libye.
Mais trois voix dissonantes, celle de la France de Nicolas Sarkozy qui a tout misé sur cette guerre, le CNT qui craint un retour de Mouammar Kadhafi de plus en plus populaire compte tenu du contexte, et du britannique David Cameron le belliqueux.
On peut enfin comprendre que cette pseudo révolution n’aboutira jamais. Pour preuve, le drapeau vert flotte toujours à Ghat, à Ghadamès, à Tiji, à Badr, à Al Harush, à Al Kufrah, à Tobrouk, à Albayda, à Darnah, à Al Marrl, à Al Biar, à Syrte et d’autres petites villes.
Ces dernières représentent plus de la moitié des Libyens. Cherchez l’erreur !
La recolonisation de la Libye a du plomb dans l’aile. Ce n’est pas faute d’avoir essayé diront les prédateurs assoiffés de sang des innocents, du pétrole et du gaz libyen.
Alors, dans un contexte effectif de guerre civile, que va devenir le CNT si ses mentors se retirent ? La vérité finira par triompher !