On a déjà relaté la nomination de RFK Jr à la tête de la Santé US, mais on ne va pas se priver d’un petit plaisir gratuit : cet article sera un pur délice pour les antivax.
On vous laisse déguster chaque paragraphe, chaque phrase, chaque mot. On espère quand même que les pro-Big Pharma de ce canard boiteux ne feront pas une attaque, surtout quand l’équivalent arrivera en France, parce que ça arrivera. C’est le vent de l’histoire !
Bravo à Libé qui fait du Tristan Mendès, autant dire de la dépopulation (de lecteurs).
Un complotiste à la tête du ministère de la santé américain. Donald Trump, qui place son futur gouvernement sous le signe de l’allégeance et de la rupture, a annoncé ce jeudi nommer Robert F. Kennedy Jr, un ancien avocat vaccinosceptique connu pour propager des théories du complot, au poste de ministre de la Santé.
« Pendant trop longtemps, les Américains ont été écrasés par l’industrie alimentaire et les laboratoires pharmaceutiques qui se sont livrés à la tromperie et à la désinformation en matière de santé publique », a déclaré le président élu Donald Trump sur son réseau social Truth Social.
Sous sa gouverne, le ministère « jouera un grand rôle pour assurer que tout le monde sera protégé des produits chimiques, des polluants, des pesticides, des produits pharmaceutiques et des additifs alimentaires dangereux qui ont contribué à l’énorme crise de santé dans ce pays », a écrit le président élu sur le réseau social X.
Pas question pour Donald Trump de répéter ce qu’il a décrit comme la « plus grande erreur » de son premier mandat (2017-2021), dans un podcast enregistré fin octobre avec le très influent Joe Rogan, à savoir choisir « des personnes qui n’étaient pas loyales ». « Les choix de Trump répondent à deux critères : la loyauté et la rupture », analyse Todd Belt, professeur de sciences politiques à l’université George Washington. Il veut s’entourer de fidèles qui « ne vont pas passer leur temps à lui dire ce qu’il ne peut pas faire. »
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Ses nominations devront être confirmées par le Sénat. Les sénateurs républicains sont certes majoritaires, mais certains semblent peu enthousiastes face aux personnalités désignées. Ainsi Tulsi Gabbard, une transfuge du Parti démocrate connue pour ses positions favorables à la Russie, comme directrice du Renseignement.
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