Monsieur le député,
Avant toute chose, je vous prie de bien vouloir pardonner les désagréments que peut générer ce courrier en plein réconfort de votre cyclo-tournée électorale.
Toutefois, après avoir pris connaissance de l’amendement de votre cru, visant à sanctionner d’un an de prison et de 15 000 € d’amande tout libre penseur, défenseur des droits de l’homme, du secret médical et de la dignité, et par ma foi du bon droit français et de notre constitution, refusant de se plier à la présentation du pass sanitaire ; il m’est apparu des plus urgent de vous rappeler les fondements de notre démocratie.
En effet, Monsieur le député, vous semblez avoir oublié que nous évoluons, normalement, dans un système politique de représentation. Représenter et non diriger, servir et non asservir, telle devrait être normalement votre devise.
Malheureusement, j’ai l’impression que votre propension à servir vos semblables est aussi faible que votre légitimité à siéger au Palais Bourbon.
Comment pouvez prétendre écraser le droit, le peuple, la constitution, l’intelligence et la vie, alors que vous-même ne représentez que 22,4 % des inscrits de votre circonscription, seulement 22 624 personnes vous ont choisi sur 101 010 inscrits.
Qui représentez-vous Monsieur Blanchet ?
Croyez-vous véritablement servir vos semblables en approuvant une loi qui, toutes considérations sanitaires douteuses misent à part, est une véritable machine à diviser et asservir la population ! Croyez-vous servir l’Homme en l’accablant d’une peine de prison parce qu’il boit un café en terrasse sans son QR code ?
[...]
Enfin, Monsieur Blanchet, permettez-moi de vous interroger sur vos aspirations pour notre pays.
Souhaitez-vous vraiment vivre dans ce monde que vous nous préparez ? Êtes-vous certain de vouloir transformer chaque Français en petit délateur, chaque citoyen en contrôleur ? Ne trouvez-vous pas que notre peuple est déjà suffisamment désuni pour le diviser encore en gens « sains » d’un côté et « malsains » de l’autre ? Interdisant aux derniers de circuler librement, d’accéder à des structures qu’ils continuent de financer par leurs impôts ? Leur refusant même l’accès aux soins ?
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