Madame,
Je ne comprends pas. Vous êtes Gaulliste, je le suis aussi. Et pourtant, un abîme nous sépare. Parce que je suis Gaullienne plus que Gaulliste (fidèle à un idéal, une vision, pas à un Système), ou parce que je suis Gaullienne de gauche* ? Ou tout simplement parce que vous êtes infidèle ?
Je ne vous comprends pas, Madame. Vous avez fait allégeance à un Président qui détruit la France, ses valeurs, ses traditions, son âme. Vous servez un homme qui a été programmé par l’Etranger – anglo-saxon et israélien – pour liquider toute trace de gaullisme en France. En osant même enchaîner le navire France à l’OTAN, donc à sa perte. N’avez-vous pas le sentiment de renier tout ce qui fait le Gaullisme authentique ?
Le général de Gaulle aimait la France, Sarkozy a pour modèle les Etats-Unis et pour maître Israël via le Crif.
Le général de Gaulle était un rassembleur, Sarkozy est un diviseur.
Le général de Gaulle était un homme d’Etat, servant avec passion son pays, Sarkozy sert le Veau d’Or et ses amis milliardaires. Et il se sert, au passage. Grassement. Alors que Charles de Gaulle payait la moindre communication de téléphone personnelle, Sarkozy, lui, ne paie même pas d’impôts ! Et il se goinfre comme un nouveau riche, avec l’argent des contribuables, de surcroît vulgairement. Notre pays était respecté, il est aujourd’hui la risée de tous.
Le général de Gaulle se méfiait des Anglais, il ne les voulait pas dans l’Union Européenne pour ne pas l’enchaîner à une puissance cupide et égoïste, Outre-Atlantique ; il se méfiait des Américains, d’Israël, et des Juifs qu’il trouvait trop « sûrs d’eux et dominateurs ». Sarkozy laisse le CRIF gouverner, et l’Amérique dicter ses ordres. Et quelle Amérique ? Néo-conservatrice. L’horreur absolue ! Vous acceptez, Madame, de voir notre pays brader son indépendance pour un plat de lentilles, au mieux un strapontin ?
Le général de Gaulle avait une haute idée de la fonction. L’Occupant de l’Elysée la rabaisse sans cesse.
Vous souvenez-vous du général de Gaulle quand il clamait : » Vive le Québec libre ? » Aujourd’hui, la France est en train de perdre tout ce qui fait son identité. Même la langue de ses aïeux, qui avec Sarkozy sera un jour ravalée au rang de patois, au nom d’une « anglicisation » imposée.
Le général de Gaulle voulait une Europe jusqu’à l’Oural, vous l’ancrez à Washington, à Londres, à Tel-Aviv. Il avait une politique pro-Arabe, vous préparez, avec Sarkozy, les futurs progroms contre les citoyens arabes.
La France des nouveaux riches, des parvenus, ne vous gêne pas, Madame ? Pourtant, elle faisait horreur au grand Général. Et cette France-là, aujourd’hui, se pavane, étale son clinquant, écrase les plus petits, les plus faibles, les plus modestes, et même ses Roms ou, aussi, ses citoyens noirs ou musulmans. Que devient la Patrie des Droits de l’Homme ? Ce n’est pas en proposant le « savoir-faire » français en matière de Sécurité intérieure aux dictateurs que vous la servirez, Madame ! Et que devient notre modèle social tant envié dans le monde ?
Et l’image de notre pays, son rayonnement, qu’en faites-vous ? Votre mentor actuel les piétine, les avilit. Cela ne vous pose pas de problèmes ? Lisez la Presse étrangère, Madame.
Voyez-vous, Madame, il ne suffit pas de poser, une fois l’an, devant la Croix de Lorraine. Ni de serrer la main à Jacques Chirac devant des Médias collabos, pour être l’héritier du Général (comme le prétend votre Président).
Votre allégeance au Monde de l’Argent et au CRIF, aujourd’hui, Madame, vous conduit même à tenter de mater les aspirations d’un peuple à la liberté, en armant son bourreau, et à poursuivre notre plus grand journaliste d’investigation, Thierry Meyssan, homme libre lui aussi, comme le général de Gaulle.
Le goût du Pouvoir et de l’Argent vous aveugle-t-il, Madame ? Qu’avez-vous fait de vos convictions, de vos idéaux ? La transmission du Gaullisme est une responsabilité, et elle ne passe pas par le culte du Veau d’Or !
Madame, ouvrez les yeux sur ce que vous êtes en train de devenir. L’ombre de vous même, certainement ! Le Gl de Gaulle ne devait pas aimer les traîtres. Sarkozy, oui. N’est-il pas le premier à trahir ses promesses, son mandat, le Gl de Gaulle, et le pays qu’il est censé représenter, en l’offrant à l’Etranger ? Crime suprême, d’ailleurs : Celui de Haute Trahison.
L’Histoire, elle, n’est pas aveugle… Et elle a une longue, très longue mémoire ! Puis-je vous le rappeler ?