Le 6 mai dernier, le président social démocrate du Parlement européen Martin Schulz a interdit l’accès des locaux bruxellois à l’historien britannique et journaliste David Irving.
Celui-ci, à l’invitation du député européen allemand Udo Voigt, devait participer dans l’après-midi à une conférence de presse sur le thème « La réconciliation a besoin de la vérité », avec les historiens et politiciens allemands Olaf Rose et Karl Richter dans le cadre du soixante-dixième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
En plus de l’annulation de la conférence de presse sans préavis ni justification, le député nationaliste Udo Voigt s’est vu informé que désormais, plus aucune réception ne lui serait autorisée dans l’enceinte du Parlement. Udo Voigt envisage d’engager une action juridique contre le président du Parlement Martin Schulz pour restriction des droits d’un député et pour abus de pouvoir : « La Charte des droits de l’homme de l’Union européenne s’applique-t-elle vraiment à tous les citoyens, ou y a-t-il des citoyens et des députés de seconde zone ? », s’est demandé Karl Richter, un des participants dans un communiqué.
David Irving s’est finalement exprimé dans un café, où il a tenu un exposé sur « l’holocauste de la population civile allemande par bombes ». Spécialisé dans l’étude de la Seconde Guerre mondiale, l’historien autodidacte et non-conformiste britannique avait été incarcéré entre 2005 et 2006 en Autriche pour ses écrits révisionnistes.