Tout le monde a commenté la soudaine générosité présidentielle. De notre côté, quand on a vu le banquier déchu menacer encore une fois les Français, et surtout ceux qui souffrent, on a pensé qu’il n’avait rien compris. À ce niveau, la bêtise est un crime.
« Les événements des dernières semaines dans l’Hexagone et outre-mer ont profondément troublé la nation. Ils ont mêlé des revendications légitimes et un enchaînement de violences inadmissibles. Et je veux vous le dire d’emblée : ces violences ne bénéficieront d’aucune indulgence. »
Et puis, au fond, que peut-on attendre d’un président-banquier ? C’est avec notre argent qu’il joue, et ce qu’il dit nous donner ou nous rendre est en vérité à nous.
Il y a un Français qui est entièrement satisfait de l’annonce piécettes du président-banquier, c’est le gentil Rugy. Lui il y croit à fond. Il a déliré au micro de BFM TV.
« "Le président a montré qu’il avait entendu, compris, le message des Français." Pour François de Rugy, ministre de la Transition écologique, le compte est bon. Le numéro 2 du gouvernement juge ce lundi soir sur notre antenne que les annonces du chef de l’Etat "doivent permettre aux uns et aux autres de revenir à une forme d’apaisement et de cesser les manifestations."
[...] Pour François de Rugy, ces mesures sont non seulement "concrètes" mais aussi "à effet immédiat", citant l’augmentation du Smic ou la suppression de la hausse de la CSG pour les petites retraites.
"Et au premier trimestre de l’année prochaine, nous pourrons continuer à débattre avec l’ensemble des Français. C’est une méthode totalement nouvelle", s’est-il réjoui. "Rien ne sera plus comme avant (...) il faut continuer nos transformations". »
Transformations... Rudy n’ose plus dire réformes. Les mots se vident rapidement de leur sens premier, ces derniers temps. Regardez, les Gilets jaunes savent désormais que la république (avec un petit « r ») est un leurre. C’est devenu le nom du pouvoir profond.
Pour Mélenchon, « les paroles prononcées par le président sont vaines. [...] Le président a pensé qu’une distribution de monnaie suffirait à calmer l’insurrection citoyenne en cours ».
Du côté de Marine Le Pen, c’est pas mieux.
Face à la contestation, #Macron renonce à une partie de ses errements fiscaux et c’est tant mieux, mais il refuse d’admettre que c’est le modèle dont il est le champion qui est contesté. MLP #Macron20h
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 10 décembre 2018
Ce modèle, c’est celui de la mondialisation sauvage, de la concurrence deloyale, du libre-échange généralisé, de l’immigration de masse et ses conséquences sociales et culturelles.
Bref, #Macron recule pour mieux sauter ! MLP #Macron20h https://t.co/ivnV6XUADX— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 10 décembre 2018
Pour Fabien Roussel, le nouveau dirigeant du Parti communiste, « le président des riches vacille », mais il n’a pas fait assez. Et en plus, il nous arnaque avec ses cadeaux de Noël :
« La hausse du Smic sera payée par nous ! Rien pour les petites retraites, rien pour les minima sociaux, rien pour les agents de nos services publics ! »
Il y a les analyses classiques de la classe politique et l’analyse en direct de Chouard et Devecchio sur RT :