Le samedi 23 novembre 2024 était une date importante, que disons-nous, importantissime, mais nous l’avons ratée.
La faute en incombe à l’Oreschnik russe sans tête nucléaire qui a été envoyé sur l’Ukraine en réponse aux Storm Shadow britanniques balancés sur la Russie. Et aussi au génocide des Palestiniens qui se poursuit dans le silence assourdissant de nos médias israélistes, qui trouvent même qu’assassiner des dizaines de milliers d’innocents, c’est normal. On a le droit de se défendre contre les femmes et les enfants, merde, quand même !
Justement, ce 23 novembre, il était question de femmes, et précisément de violences faites aux femmes, ce qui est plus important que la guerre nucléaire mondiale et le génocide d’un peuple filmé en direct. Elles ont manifesté aux quatre coins du monde pour rappeler que la lutte contre les tartes c’est plus grave que tout, dixit Célia Lévy.
Attention, ne pas confondre Célia avec Élisabeth, qui ont le même nom mais ne sont pas sœurs, car Élisabeth, elle, au moins, est peut-être supersionarde mais elle aime les mecs. Ceci étant dit, Célia est devenue la porte-parole de Nous Toutes, un nouveau truc créé pour affaiblir le mouvement social en montant les femmes contre les hommes, un classique de l’ingénierie (anti)sociale néocapitaliste.
Voilà pour la présentation de ce mouvement sociétal, donc antisocial ; passons maintenant au fait du jour, la blague des plaignantes, une blague à 344 millions d’euros. Vous avez bien lu, bande de petits salopards, près de 350 bâtons pour effacer nos crimes.
C’est une certaine Yseline Fourtic-Dutarde qui a calculé le montant des réparations, et malgré la violente tentation, on n’a pas fait d’anagrammes avec son nom.
« On évalue à 344 millions d’euros minimum le montant pour éradiquer les violences sexuelles », explique samedi 23 novembre sur franceinfo Yseline Fourtic-Dutarde, coprésidente du collectif Ensemble contre le sexisme, alors que plus de 400 organisations et personnalités appellent à manifester un peu partout en France contre les violences faites aux femmes. Yseline Fourtic-Dutarde considère que cet argent doit être « utilisé pour mettre en place les 140 mesures » proposées par la Coalition féministe pour une loi cadre intégrale, dont elle est porte-parole.
Excellent exemple pour comprendre que toute minorité exigeant le respect et insistant lourdement sur la discrimination dont elle ferait l’objet finit toujours par lorgner vers le tiroir-caisse, c’est-à-dire nos poches.
Toute pleurniche est le préalable à une demande de réparation, sur le fameux modèle de on est là pour réparer le monde, comme dirait un vieux mage aujourd’hui décati et oublié.
Et maintenant, une giclée d’yseultisme, l’aboutissement éclatant de cinquante ans de gauchisme féministe.
Exemple de victoire du féminisme : la pensée twerke
"Une femme qui tape du poing, ce n'est pas parce qu'elle est hystérique, c'est parce qu'elle en a le droit."
L'interview girl power d'@yseultofficiel. pic.twitter.com/0i0ubuQLGG— Terrafemina (@Terrafemina) February 4, 2020