À l’issue d’un marathon diplomatique, Iraniens et Occidentaux sont parvenus à conclure un accord d’étape. Les négociations vont se poursuivre jusqu’au 30 juin.
C’est un « accord d’étape », un accord de principe, qui fixe les grandes orientations d’un possible règlement de la question nucléaire iranienne mais ne la solde pas de manière définitive. A l’issue d’un marathon diplomatique épuisant, les grandes puissances et l’Iran ont franchi à Lausanne une étape importante vers le règlement de leur différend nucléaire, qui doit intervenir avant le 30 juin. Officiellement, les progrès réalisés ces derniers jours ont été « suffisants » pour envisager un nouveau cycle de pourparlers au début de l’été.
Selon les termes de l’accord-cadre, qui ne sont pas tous rendus publics, la, capacité d’enrichissement d’uranium de l’Iran devra être réduite. La République islamique pourra conserver 6000 centrifugeuses (contre 19.000 actuellement) et les sanctions seront progressivement levées, « en fonction des engagements de l’Iran ». Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif l’a lui-même reconnu : « Arriver à un accord d’ici fin juin sera un travail difficile et immense. »