Le vice-Premier ministre japonais, Taro Aso, a été contraint mercredi 30 août de retirer des propos déplacés à propos d’Adolf Hitler, qui avaient crée une nouvelle polémique liée à l’Allemagne nazie.
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« Même si ses motivations étaient fondées, Hitler, qui a tué des millions de personnes, n’était pas un bon responsable politique », a-t-il déclaré. Une façon, selon lui, d’insister sur le fait qu’en politique les résultats qu’on laisse comptent plus que les motivations.
Face à la controverse, Taro Aso a ainsi tenté mercredi de justifier davantage sa pensée : « Si vous prenez mes commentaires dans leur ensemble, il est clair à travers mes propos, que ma perception d’Hitler est extrêmement négative et que ses motivations étaient erronées ». Et d’ajouter : « Il était inapproprié d’utiliser l’exemple d’Hitler ».
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« Les élites du Japon ont besoin d’être éduquées au sujet de l’Holocauste nazi », avait jugé début juillet le centre Simon Wiesenthal, organisation de défense des droits de l’homme, de lutte contre les activités néonazies et de recherche sur l’Holocauste.