Ici, I’m under the impression qu’on se moque à peu de frais et de façon malhonnête du BTP international..
Pour commencer, rappelons que c’est l’économie qui détermine le politique et jamais le contraire. Faudrait vraiment être un puceau du NPA pour penser qu’en agissant sur les effets on pourrait en modifier les causes.
C’était mon boulot en Angleterre de traduire des offres les mieux disantes possibles pour décrocher de très gros chantiers étatiques en Afrique francophone. Je valide le fait que ces entreprneurs n’ont pas d’états d’âme. Un chantier est un chantier. Point barre ! End of story ! Obligations de moyens et obligations de résultats avec pénalités de retard à la clé.
Mais tout n’est pas si simple.
J’ai retranscrit puis traduit vers le français tout un procès (enregistré sur des tonnes de cassettes C90) entre Lockeed et le gouvernement Libyen à propos de leur système d’irrigation (Pivot irrigating). Si la Libye de Gadhafi est entrée dans l’histoire pour son développement et ses grandes réalisations (Irriguer le désert, premier satellite géostationaire africain) le nom de Lockeed reste toujours attaché au complexe militaro-industriel américains. So what ? Let me tell you this : on finit toujours par confier le boulot à faire à ceux qui savent mieux le faire.
Parfois on triche un peu dans ce monde là. Quand j’étais assistant administratif pour Bechtel en Algérie, mon boulot était complètement bidon. Je devais juste faire acte de présence (moving dust) pendant que Bechtel négociait l’obtention de la tranche suivante. Chez Campenon Bernard Cetra (inventeur du béton pré-contraint) on m’avait demandé de me renseigner sur la ville d’Herhat en Afganistan. Puis de louer tout plein d’autocars discrètement depuis le siège à Clichy. Pourquoi ? Campenon a tout simplement évacué tous ses expatriés vers Herath, donc hors d’Iran, en une nuit ! J’ai su avant lui que le Shah était foutu.
Bechtel s’est très mal comporté en Amérique du Sud concernant la flotte. Mais c’est aussi Bechtel qui a réalisé les travaux de la Baie James (plus grand chantier du monde à l’époque) pour Hydro-Québec, rendant ainsi cette province exportatrice d’énergie. Ce qui a permis à M. René Lévesque de répondre à et autre appel du Grand Charles : "Vive le Québec libre" et à moi de faire mon fils avec une montréalaise (les française étaient toutes guachiste et féministes).
Il y a un aspect mercenaire dans le BTP international dont vous ne m’entendrez jamais dire de mal.
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