Depuis que Meyer a claqué une énorme bise à Jordan, presque sur la bouche, tout en grondant des yeux un sale LFI (Bompard), le RN a le vent en poupe.
Avant l'hommage aux victimes françaises du 7 octobre dans la cour des Invalides, le député Meyer Habib (apparenté LR) semble sermonner Manuel Bompard avant d'embrasser Jordan Bardella. pic.twitter.com/W2bBlQiO6n
— Antoine Marette (@antoine_marette) February 7, 2024
Soudain, plus de plafond de verre pilé, un score stratosphérique, des journalistes mainstream polis, respectueux, presque admiratifs, et ce fauteuil à Matignon, à la place de bébé Gaby, en ligne de mire. Il s’est passé quelque chose, le 9 juin 2024...
De partout, pourtant, les associations juives influentes crient au fascisme, au nazisme, au « encore ça » mâtiné de plus-jamais-ça, au sursaut républicain, à la coalition des antiracistes, etc., etc.
On ne sauve pas la République avec des antisémites.
Contre l'alliance du déshonneur avec les antisémites de LFI, retrouvez nous devant le siège des écologistes au 11 rue des petits hôtels.
Contre le RN, c'est la République qui gagne.
— UEJF (@uejf) June 10, 2024
Ceux qui feront alliance avec celui-là s’exclueront du cercle de l’humanisme et de la raison. @rglucks1 @faureolivier https://t.co/ihJLEMNji8
— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) June 10, 2024
Il n’y aura sans doute, le 9 juillet, qu’une seule solution pour éviter la victoire du RN : une grande coalition de tous les républicains, de gauche, du centre et de droite. Ceux qui le refuseront auront délibérément choisi de laisser le pouvoir à l’extrême droite.
— Jacques Attali (@jattali) June 11, 2024
En vérité, pour qui a l’oreille de la rue juive (il y a une rue arabe, on peut donc parler de rue juive), l’écrasante majorité de la communauté vote à droite ou à l’extrême droite, désormais. Et cette polarisation politique date de bien avant le 7 Octobre, ça date de Sarkozy, qui se disait l’ami d’Israël.
Le président israélien a prononcé un éloge appuyé de Nicolas Sarkozy, qui « se considère comme un ami véritable du peuple juif (...) et ami honnête et vrai de l’État d’Israël (...) sans aucune ambigüité ». « J’ai rencontré un président plein d’énergie, plein de jeunesse. C’est un nouveau vent qui souffle sur l’Europe, un homme qui dit ce qu’il a sur le cœur de façon claire et nette, sans détours ».
Les juifs de gauche, même s’ils sont très présents médiatiquement, sont minoritaires : la rue juive ne les suit pas, ne leur fait pas confiance. La LICRA, le CRIF, l’UEJF, même si ça commence à basculer à droite, sont paralysés par leur logiciel de gauche antiraciste à la con. Ils ont beau pleurnicher, crier à la mobilisation générale, tout le monde s’en fout, car les juifs français ne sont pas menacés. Ils le sont beaucoup plus par la baisse du pouvoir d’achat, qui touche tout le monde. Eh oui, tous les juifs ne sont pas avocats...
Reste à voir si le RN, qui a signé un pacte de non agression agrémenté de clauses secrètes avec le lobby, n’est pas en train de nous faire une taqîya. On a posé la question à un spécialiste de la question, Youssef Hindi :
« Retourner leur veste et se retourner contre le système judéo-américain ? Pour cela il faudrait que le RN soit mené par des gens de convictions et qui sont mentalement solides. Marine Le Pen n’est pas Poutine et Bardella n’est pas Khomeini. »
Nos amis juifs d’en bas n’ont donc aucune raison d’avoir peur en France. Ils devraient plutôt s’interroger sur leur représentation communautaire, souvent autoproclamée. On dit qu’il y a une crise de la représentation chez nous, crise d’une élite dite démocratique qui ne représente plus les aspirations des gens...
Ceux qui ont lu les deux gros pavés de Soljenitsyne sur les juifs et les Russes savent que ce sont les rabbins, ou les représentants religieux des communautés, qui ont empêché leurs ouailles de s’ouvrir aux sociétés qui les accueillaient, et la peur du chrétien a été utilisée pour enfermer les juifs pauvres et pieux (ça va en général ensemble) dans un système opaque générateur de paranoïa et de rejet. On se demande si en France quelque chose n’a pas lâché, de ce côté-là.
Conclusion, qui peut encore faire croire que le barycentre politique des électeurs juifs français n’a pas bougé depuis SOS Racisme : les représentants médiatiques juifs ne disent pas « vive Bardella », ils disent « haro sur le Mélenchon ». Faut juste traduire.
Ruth Elkrief (LCI) réagit en direct à l’annonce de la constitution d’un nouveau #FrontPopulaire :
« Pour moi c’est un très grand choc et c’est une extrêmement mauvaise surprise » pic.twitter.com/OWI8VZsVi7
— BalanceTonMedia (@BalanceTonMedia) June 10, 2024
Ah, petit message pour Ruth 666, qui semble larguée en maths : les prétendues agressions antisémites auraient augmenté de 1 000 % depuis le 7 Octobre, mais n’ont pas été multipliées par 1 000, sinon chaque Français de confession juive aurait été agressé depuis l’attaque du Hamas...