Sous la surface de presque tous les événements socio-politiques et économiques dans le monde, une guerre fait rage, mais le plus souvent de manière invisible. Cette guerre, pour l’instant, est menée a la fois dans la fiction et dans la réalité, par le combat journalistique et par le calme des actes individuels. Elle est définie par deux côtés qui ne pourraient pas être plus philosophiquement ou spirituellement séparés.
D’un côté, on a un réseau omniprésent de moguls et d’élites, d’entités bancaires, de consortiums financiers internationaux, de think tanks et de marionnettes politiques. Ils travaillent sans relâche pour remodeler la psychologie du public et de la société dans son ensemble en quelque chose qu’ils appellent parfois le Nouvel Ordre Mondial, une planète complètement et scientifiquement centralisée dans laquelle ils contrôleraient tous les aspects du gouvernement, du commerce, de la vie et même de la boussole morale. J’utilise souvent le mot globalistes pour parler d’eux, qui est la façon dont ils se réfèrent parfois à eux-mêmes.
De l’autre côté, on a un mouvement qui s’est développé organiquement et instinctivement, de plus en plus sans leadership direct vertical, mais toujours guidé par l’exemple de différents enseignants et militants, conduits par un ensemble concret de principes basés sur la loi naturelle. Il est composé de religieux, d’agnostiques et même de certains athées. Il est alimenté par des personnes de toutes origines ethniques et financières. Ces groupes sont liés entre eux par une croyance singulière et retentissante dans une chose vitale, sur laquelle ils sont tous d’accord, qui sont les droits inhérents et innés de la liberté. Je les appelle le Mouvement de la liberté.
Il y a ceux qui pensent qu’ils n’ont pas d’intérêt dans ce combat, ceux qui l’ignorent et ceux qui en sont complètement inconscients. Cependant, tout le monde peut être et sera affecté par lui, sans exception. Cette guerre est celle de l’avenir de la race humaine. Ses conséquences détermineront si la prochaine génération choisira les conditions de son environnement pour maintenir sa capacité d’atteindre son véritable potentiel en tant qu’individus ou si tous les aspects de sa vie seront micro-gérés, pour les globalistes, par une bureaucratie sans âme, anonyme, qui ne fera pas de nos intérêts le centre de son action.
Comme vous pouvez vous le dire, je ne suis pas impartial dans mon examen de ces deux côtés. Bien que certains des esprits académiques les plus cyniques vont tenter de marginaliser totalement ce conflit en accusant les deux parties d’essayer simplement d’imposer leur idéologie sur le reste de l’humanité, je dirais que ces gens sont généralement ignorants de ce qui est en jeu.
Il y a en fait une force élémentaire derrière cette guerre. Je dirais même que l’on pourrait appeler cela une conflagration entre le bien et le mal. Pour une analyse plus en profondeur sur le mal derrière le globalisme, lire mon article Est ce que les globalistes sont diaboliques où juste incompris ?
Certaines personnes ne se conforment pas à ces absolus ou pensent que le bien et le mal sont des fantasmes créés par la religion pour maintenir la société en échec. Je n’ai pas l’intention d’essayer de les convaincre du contraire. Tout ce que je peux dire c’est que j’ai vu et vécu cela de première main et, par conséquent, je n’ai d’autre choix que de rester un croyant.
Je tiens également à souligner que l’expérience générale de la plupart des hommes et des femmes est que l’acte d’oppression organisée et légitime est intrinsèquement mauvais et ces actions commises pour satisfaire le narcissisme élitiste délirant sont encore plus diaboliques. Bien que ces expériences soient subjectives, elles sont également universelles, quelque soient la culture, le lieu ou le temps dans l’Histoire. La plupart d’entre nous ressent la même horreur et la même défiance devant la montée de la tyrannie. Nous ne pouvons pas nécessairement expliquer pourquoi, mais nous le savons tous.
Même si je suis fermement du côté de la liberté et prêt à combattre et à échanger ma vie pour arrêter ce Nouvel Ordre mondial qui obsède les globalistes, je ne vais pas transformer cet article sur leur tactique en une farce aveugle ou unilatérale. Je ferai remarquer où les élites sont efficaces comme je ferai remarquer là où elles sont inefficaces. Cela ferait plus de mal que de bien de dépeindre les globalistes comme stupides ou maladroits dans leurs efforts. Ils ne sont pas stupides. Ils sont en fait étonnamment intelligents et ne doivent pas être sous-estimés.
Ils sont en effet de mèche et travaillent ensemble, mais ils ne sont pas sages. Car s’ils étaient sages, ils seraient en mesure de voir la futilité ultime de leur objectif et le monde serait sauvé sans passer par des décennies de tragédie et de perte. L’adoration de leur culte a émoussé leur sens de la réalité et ils ont abandonné la vérité au nom du contrôle. Voici quelques-unes des principales stratégies que les globalistes utilisent pour accéder au pouvoir et pour travailler à la centralisation totale et pourquoi leur propre état d’esprit les voue à l’échec.
Globalisme contre populisme
Les globalistes ont utilisé la méthode de fausses dichotomies pendant des siècles pour dresser les nations et les peuples les uns contre les autres afin de tirer les marrons du chaos. Cela dit, la dichotomie ci-dessus est plus que jamais aussi proche de la réalité que possible. Comme je l’ai expliqué dans mon article Les globalistes exigent maintenant ouvertement la centralisation du Nouvel Ordre mondial, l’adoption récente du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni a déclenché une vague de nouvelle propagande des médias de l’establishment. L’idée maîtresse de cette propagande tient dans la notion que les populistes sont derrière la lutte contre la mondialisation et que ces populistes vont favoriser la ruine des nations et de l’économie mondiale. Cela revient à dire : globalisme bon, populisme mauvais.
Il y a un vrai combat entre globalistes et ceux qui aspirent à une société libre, décentralisée et volontaire. Ils ont juste changé quelques-unes des étiquettes et la langue. Nous avons encore à voir dans quelle mesure cette stratégie sera efficace pour des élites, mais elle leur sera utile à certains égards.
Le maniement du terme populiste est à peu près aussi stérilisé et éloigné de la liberté que vous pouvez l’imaginer. Il ne désigne pas seulement le nationalisme, mais le nationalisme égoïste. Et l’association que les gens sont censés faire dans leur esprit est que le nationalisme égoïste mène au fascisme destructeur (à savoir les nazis). Par conséquent, lorsque vous entendez le terme populiste, les globalistes espèrent que vous allez penser nazi.
Aussi, gardez à l’esprit que le récit de la montée du populisme coïncide avec de graves avertissements des élites que de tels mouvements pourraient causer l’effondrement de l’économie mondiale s’ils continuent de croître. Bien sûr, les élites ont fait fermenter un effondrement économique pendant des années. Nous avons connu de nombreux effets de celui-ci pendant un certain temps. Dans une brillante manœuvre, les élites ont tenté de ré-étiqueter le mouvement de la liberté comme populiste (nazi), et d’utiliser les militants de la liberté comme un bouc émissaire pour la bombe à retardement financière qu’ils ont créée.
Est-ce que les masses vont marcher ? Je ne sais pas. Je pense que cela dépend de l’efficacité avec laquelle nous exposons leur stratégie avant que la rupture ne soit consommée. L’effondrement économique lui-même a été traité avec brio par les élites, cependant. Il n’y a simplement pas de solution qui puisse l’empêcher d’avancer. Même si chaque globaliste criminel était pendu à un lampadaire demain et qu’un leadership honnête était restauré au gouvernement, la mécanique infernale ne peut pas être changée, et des décennies de lutte seront nécessaires avant que les économies nationales puissent à nouveau être prospères.
Communisme contre fascisme
C’est un stratagème classique des globalistes de diviser une culture pour la dresser contre elle-même et de provoquer une calamité qui puisse être utilisée comme levier pour une plus grande centralisation en chemin. Si vous avez des doutes sur l’ingénierie du fascisme et du communisme, je vous suggérerais fortement de regardez les livres très bien documentés d’Antony Sutton. Je n’ai pas l’espace ici pour rendre justice à son enquête.
Aujourd’hui, nous voyons les élites comme George Soros finançant et aidant la dernière incarnation des hordes communistes [du moins ce que les médias nous en montrent, NdT] – à savoir les groupes de justice sociale comme Black Matter Lives. La psychose collectiviste et le comportement orwellien présentés par les accros de ce mouvement comme BLM [Black Lives Matter] et les féministes de la troisième vague ennuient fortement les conservateurs qui sont fatigués de se faire dire quoi penser et comment agir chaque seconde de chaque jour. Et ceci est important…
Si vous voulez obtenir une image de l’Amérique en 2016, revenez à l’Europe dans les années 1930. Les provocateurs communistes − certains véritables et d’autres fabriqués par l’establishment lui-même − se déchaînaient en Europe, créant la désintégration du travail et l’agitation financière. Les élites ont alors financé et fait monter le fascisme comme la solution au communisme. Comme prévu, les conservateurs eux-même étaient si furieux par le communisme leur mordant les chevilles qu’ils sont devenus quelque chose d’aussi mauvais en réponse.
Les USA pourraient suivre le même chemin si nous ne faisons pas attention. Les derniers tirs au Texas font le lit des globalistes. Réfléchissez à ceci un instant : d’un côté vous avez Obama qui dit aux libéraux que la réponse à la brutalité de la police est de fédéraliser l’application de la loi encore plus qu’elle ne l’est déjà. De l’autre côté, vous avez des républicains faisant valoir qu’une présence policière plus militarisée aidera à empêcher des groupes comme BLM de causer plus d’ennuis. Notez que la seule solution qui nous est offerte ici est une plus grande présence fédérale dans nos rues…
Je vois, cependant, une assez grande faiblesse dans le plan pour allumer un projet d’effondrement de type communisme contre fascisme aux États-Unis, et sa faiblesse est l’existence du Mouvement de la Liberté lui-même. Le mouvement a connu une croissance assez sophistiquée dans sa présence médiatique et a agrandi son influence. Il est assez fort maintenant pour détecter certains aspects de la montée du fascisme dans la droite politique. La seule option des élites serait de trouver un moyen de nous coopter. Si elles peuvent manipuler le Mouvement de la liberté dans le soutien d’un système fasciste, alors elles seraient tout près de gagner la lutte. C’est très peu probable compte tenu de l’entêtement des partisans de la liberté quant à leur adhésion à leurs principes.
Les élites pourraient être en mesure d’obtenir d’une grande partie du public qu’il prenne parti pour leur faux paradigme, mais si elles ne peuvent pas convaincre les millions qui composent le Mouvement de la Liberté, alors leur travail deviendra beaucoup plus difficile.
Boussole morale vs relativisme moral
Le relativisme moral est peut-être l’objectif au pinacle des globalistes. Pourquoi ? Parce que si vous pouvez convaincre une société tout entière que sa conscience interne doit être ignorée et que ses sentiments innés de la morale sont ouverts à l’interprétation, alors pour finir toute mauvaise action peut être rationalisée. Quand le mal devient bon, et que le bien devient le mal, les méchants règnent.
Le problème est que la conscience est un produit psychologique inné provenant de dualités archétypales universelles inhérentes à presque toutes les personnes. Elle est enracinée dans notre ADN, ou notre âme si vous croyez en une chose pareille. Cela ne peut pas être effacé facilement.
Le relativisme moral oblige une personne à traiter chaque scénario comme une zone grise. Ce n’est pas pratique. La conscience dicte que nous traitions chaque situation comme potentiellement unique et agissions si ce que nous ressentons dans nos cœurs est juste compte tenu des circonstances. Cela ne signifie pas, cependant, qu’il n’y a pas un côté noir et un côté blanc ; ou qu’il n’y ait pas de règles concrètes. Il y a presque toujours un côté noir et et un côté blanc à toute situation traitant le bien et le mal. Les dilemmes moraux sont extrêmement rares. En fait, je ne pense pas avoir jamais rencontré un véritable dilemme moral dans l’histoire ou dans mon expérience personnelle. La seule fois ou je vois des dilemmes moraux, c’est dans les films et à la télévision.
Ce n’est que dans les fictions à la télévision que le relativisme moral est le seul moyen pour résoudre un problème. Et malgré la prépondérance du relativisme moral dans notre culture populaire, l’idéologie a toujours de la difficulté à prendre la main. Si c’était si facile de porter atteinte à la conscience, le Nouvel Ordre mondial aurait déjà atteint la pacification complète. Nous sommes encore loin de la pacification. Celui qui a câblé notre conscience devrait être applaudi.
Collectivisme vs individualisme
Le cœur même du globalisme et du Nouvel Ordre mondial est l’idée que la souveraineté et l’individualisme doivent être sacrifiés pour le bien du groupe ; en d’autres termes, ses adeptes favorisent le collectivisme. Bien sûr, les groupes, par leur nature même, sont des abstractions ; ils existent aussi longtemps que les individus les reconnaissent comme viables. Malheureusement, les collectivistes ne vont pas accepter ce fait parce que cela voudrait dire que le groupe, peu importe si c’est une utopie, n’est pas le summum de l’existence humaine – et non, l’individu est et sera toujours le summum de l’existence humaine.
Les élites doivent convaincre les gens que l’individualisme est dangereux et que le collectivisme est le seul moyen d’empêcher les tragédies accomplies par ceux qui souhaitent être séparés. Bien sûr, la plupart des tragédies que nous éprouvons à l’échelle nationale ou mondiale sont en fait machinées par les élites, et non par des individus sauvages ou des nations souveraines qui cherchent des ennuis. Elles ont ensuite accusé le concept même de souveraineté comme un rituel barbare du passé qui doit être aboli pour le bien de tous.
Pour que les globalistes renforcent la nécessité du collectivisme, cependant, ils doivent engager les gens à un niveau psychologique individuel. La plupart des êtres humains ont un désir inhérent d’interagir avec leurs semblables, mais ils ont aussi une identité propre qui les conduit à poursuivre leur propre développement sans interférence. Nous aimons être une partie d’un groupe aussi longtemps que notre participation est saine et volontaire et que nos associations sont une question de choix.
Les êtres humains sont instinctivement tribaux, mais nous avons des limites psychologiques et biologiques à la taille de la tribu à laquelle nous préférons participer. Robin Dunbar, professeur de psychologie évolutionniste répandue dans les années 1990, a constaté qu’il y a une limite cognitive au nombre de personnes avec lesquelles quelqu’un peut entretenir des relations stables. Dunbar a trouvé que ce nombre était compris entre 100 et 200 personnes. Cette limitation s’étend également à la taille des groupes efficaces par rapport aux groupes inefficaces. Il a constaté que les tribus et les communautés efficaces ont tendance à rester entre 500 et 2 500 personnes.
L’esprit humain ne s’adapte pas bien à de vastes groupes tribaux, et recule devant l’idée d’une tribu mondiale. La vérité est que les êtres humains fonctionnent beaucoup mieux en petits groupes et qu’ils n’aiment pas être forcés à participer à un groupe, et encore moins à de grands groupes. Cela peut expliquer le sentiment d’isolement fréquent chez les personnes qui vivent dans les régions métropolitaines. Ils sont entourés par des millions de voisins et peut-être des centaines de collaborateurs et pourtant ils se sentent seuls parce qu’ils ne disposent pas d’une tribu de fonctionnement de taille acceptable.
Un grand nombre de personnes peuvent être liées ensemble par un idéal qui résonne avec elles, ce qui est le seul but pour former des nations (pour protéger cet idéal), mais qui est aussi très loin d’une association volontaire. Le collectivisme globaliste est tout simplement contre nature. Les gens le savent inconsciemment, ils savent que c’est un acte de force et d’oppression, et invariablement ils vont s’efforcer de saboter ce faux tribalisme quand ils commencent à voir ses vraies couleurs.
Contrôle total et réalité
C’est là ou la philosophie des globalistes commence vraiment à se décomposer. La poursuite élitiste du contrôle total de la perception de l’information et le contrôle social total sont vraiment pervers et fous, et la folie engendre l’illusion et la faiblesse. Le fait est qu’ils ne pourront jamais remplir l’objectif d’un micro-contrôle complet. C’est mathématiquement et psychologiquement impossible.
Tout d’abord, dans tout système, et surtout dans les systèmes complexes, il y a toujours des éléments qui ne peuvent pas être quantifiés ou prévus. Pour comprendre ce problème, je recommande l’étude du principe d’incertitude d’Heisenberg. Pour résumer, le principe d’incertitude dicte que quiconque observe un système en action, même à distance, peut influer sur le comportement de ce système indirectement ou inconsciemment d’une façon qui ne pourra jamais être prédictible. L’observateur est également limité par sa capacité à percevoir objectivement tous les éléments disponibles de ce qu’il observe. Il en résulte des quantités inconnues, la prévisibilité passe donc à la trappe et le contrôle total de ce système devient inaccessible.
Ce principe vaut aussi pour la psychologie humaine, que de nombreux psychanalystes ont découvert lors du traitement de patients. Le médecin ou l’observateur ne sont jamais en mesure d’observer leur patient sans affecter indirectement le comportement de ce dernier, de façon imprévisible. Par conséquent, une analyse complètement objective de ce patient ne peut jamais être obtenue.
Ce que les élites cherchent est un système par lequel elles peuvent observer et influencer chacun d’entre nous dans les moindres détails, sans déclencher une réaction qui ne serait pas attendue. Les lois de la physique et de la psychologie déraillent à ce niveau de contrôle. Il y aura toujours des quantités inconnues, des radicaux libres, des cartes sauvages, etc. Même une utopie apparemment parfaite peut être détruite par une seule inconnue.
Pour décomposer encore plus loin au niveau des mathématiques pures, je recommande l’étude de Kurt Godel et sa preuve de l’incomplétude. Ceci, je crois, est l’exemple ultime des élites qui luttent contre l’existence de quantités inconnues et vont donc échouer.
Le travail de Godel tournait autour du fait de prouver ou de réfuter l’idée que les mathématiciens pourraient définir l’infini en termes mathématiques. Car, si l’infini peut être défini, il peut être compris en axiomes mathématiques de base, et si l’infini peut être compris, alors l’univers dans son ensemble peut être compris. Godel a découvert le contraire – sa preuve d’incomplétude établit une fois pour toute que l’infini est un paradoxe inclusif de soi qui ne peut être défini par les mathématiques. Gardez à l’esprit que la preuve est un ensemble de lois mathématiques qui ne peuvent jamais être rompues. Deux plus deux sera toujours égal à quatre ; il ne sera jamais égal à autre chose.
Le globaliste bien connu Bertrand Russell a travaillé sans relâche pour montrer que l’ensemble de l’univers pourrait être décomposé en nombres, en écrivant trois volumes monstrueux intitulés Le Principe Mathématique. Les efforts de Russell ont été stériles et la preuve de Godel a plus tard écrasé sa théorie. Russell a pesté contre la preuve de Godel, mais en vain.
Maintenant, pourquoi un élitiste comme Russell, qui a ouvertement défendu la dictature scientifique, se sentait-il si concerné par Godel ? Eh bien, parce que Godel, en termes mathématiques, a détruit l’essence même de l’idéologie mondialiste. Il a prouvé que les aspirations globalistes à se déifier ne seront jamais réalisées. Il y a des limites à la connaissance de l’homme et des limites à ce qu’il peut contrôler. C’est quelque chose que les globalistes ne pourront jamais accepter, car s’ils le faisaient, tous les efforts qu’ils ont déployés pendant des décennies, sinon des siècles, seraient inutiles.
Comme mentionné précédemment, la question est l’une des inconnues. Une société humaine peut-elle être jamais entièrement dominée ? Ou est-ce que l’acte de rébellion contre la stagnation et les systèmes d’oppression fait partie de la nature ? Est-il possible que plus les élites enferment le monde dans une cage, plus elles inspirent de réactions imprévisibles qui vont nuire à leur autorité ?
Cela pourrait expliquer l’attention constante que les dirigeants portent à l’idée du loup solitaire et le préjudice qu’une personne agissant en dehors des diktats du système peut faire. Voilà ce que les élites craignent le plus : la possibilité que, malgré tous leurs efforts de surveillance et de manipulation, les individus et les groupes puissent être un jour frappés par une envie imprévisible de saisir un fusil et de renvoyer ces globalistes à la misère commune. Pas de bavardage, aucune trace électronique, pas d’avertissement.
C’est la raison pour laquelle ils sont destinés à perdre. Ils ne pourront jamais connaître toutes les inconnues. Ils ne pourront jamais contrôler tous les radicaux libres. Il y aura toujours la rébellion. Il y aura toujours un Mouvement de la Liberté. L’ensemble de leur schéma utopique tourne autour de la nécessité d’éliminer les inconnues. Ils refusent de reconnaître que le contrôle à ces niveaux est si fragile qu’il devient inutile et mortellement dangereux. Dans leur arrogance, ils ont ignoré les avertissements des sciences mêmes qu’ils adorent et ont écrit leur fin éventuelle dans la pierre. Même s’ils peuvent laisser un champ de ruines considérable dans leur sillage, c’est déjà écrit ; ils ne gagneront pas.