Le 23 septembre, l’Assemblée générale des Nations Unies va se prononcer sur l’admission de la Palestine. Ce vote très attendu, fait depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, l’objet d’une intense bataille diplomatique. Il n’aura pourtant aucun effet concret immédiat.
Tout d’abord parce que la décision finale appartient au Conseil de Sécurité et les États-Unis ont d’ores et déjà annoncé qu’ils mettraient leur veto. Par ailleurs, quelle que soit l’issue du vote, la situation concrète ne changera pas : les Territoires palestiniens continueront d’être occupés par l’armée israélienne.
Si le vote n’aura aucune signification sur le terrain, il est de la plus haute importance politique et symbolique. Sinon il ne mobiliserait pas à ce point les énergies des différentes diplomaties.
Du côté palestinien, cette stratégie diplomatique est la confirmation de l’échec de l’Intifada armée mais également l’impasse des négociations bilatérales avec Israël.
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