Souvent la plaie, c’est de chercher. Chercher c’est souvent commettre l’erreur de ne pas se laisser trouver. La fonction d’une porte c’est de séparer deux espaces entre eux. La porte en bois du dessin de nos jours n’est plus guère que portes et portillons de jardin. Ouvrir la porte de sa maison c’est se rendre dans son jardin, c’est-à-dire rester chez soi et ouvrir la porte en bois du jardin, c’est être a la rue. Et qui donc à la rue viendrait prendre le thé ou le café chez vous ? Hormis un sans le sous. Être a la rue c’est un peu être nu comme un nouveau né sans défense. Quoi de plus vulnérable qu’un bébé ! De la sorte craindre la plaie permet de se fermer à la vision sans défense d’être vu et de (se) voir par soi-même.
On devrait mettre des cadenas aux portes en bois des jardins, c’est pas humain de vivre à la rue.
Dans la rue hormis les gendarmes, les Services d’Urgence et de Bonne Conscience, personne ne vient pour dire Bonjour à l’homme dans la rue qui, souvent, vit sous les ponts ou les porches.