la pornographie, et la masturbation qui est associée, offre une illusion assez persistante, celle de pouvoir assouvir ses besoins sexuels sans la nécessité de la chair et des os. L’investissement social quasi-nul qui consiste justement à se soustraire de toute charge ou contrainte de la vie quotidienne pour satisfaire ses envies d’ado attardé, permet un gain d’énergie qui sera aussitôt perdu dans les éjaculations à répétition. Malgré tout la frustration est partiellement évacuée. Puis là c’est l’interrogation majuscule... tout part en cacahuètes car tout semble illogique et irréel. dédicace du virtuel en somme : esprit confus et proto-schizophrénie.
Par ailleurs la pornographie n’empêche pas de s’intéresser à autre chose, aux belles choses j’entends. Le porno a ses spécificités, des effets secondaires qui lui sont propres, mais il n’est rien d’autre qu’un pharmakon du capital. Comme le shopping ou facebook peuvent l’être pour d’autres, cela permet juste d’échapper à l’absurdité de ce monde et à la tristesse du vide intérieur.
Euh... Collectionner les papillons, ça a l’air cool quand même !
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