Le plongeon en Bourse des banques italiennes depuis plusieurs mois témoigne des problèmes de fond du secteur bancaire en Italie, qui fragilisent le système financier de la troisième puissance économique de la zone euro, au risque de contaminer d’autres pays de l’Union européenne (UE).
Les déboires du secteur bancaire pourraient entraîner l’Italie dans une nouvelle récession et, dans le pire des cas, provoquer une crise à la grecque que l’Europe aurait toutes les peines du monde à maîtriser.
Les banques italiennes ploient sous une montagne de créances douteuses, nourrissant un sentiment croissant d’instabilité, y compris sur le plan politique.
Le président du Conseil Matteo Renzi a ainsi promis de démissionner s’il était désavoué en octobre lors d’un référendum sur une réforme de la Constitution. Au vu des derniers sondages, il a toutes les chances de perdre.