Au Venezuela, le défunt président Hugo Chavez n’est pas seulement dans les mémoires avant la présidentielle de dimanche. De plus en plus de fidèles inconsolables l’arborent désormais dans la peau avec un tatouage du Comandante.
Personne n’aurait prédit un tel succès parmi les membres du collectif « Irréversibilité », un groupe d’artistes, qui a eu l’idée de monter dans les rues des stands de tatouage à la gloire du chef de file de la gauche latino-américaine, décédé le 5 mars après une bataille contre le cancer.
« On pensait qu’il n’y aurait que quelques personnes, mais dès le premier jour, on en a eu plus de 200 », confie à l’AFP Uncas Montilla, un dessinateur et tatoueur de 39 ans, incrédule devant la foule qui se presse devant ses aiguilles, dans le centre de Caracas.