Ils ont massivement répondu « oui », ce dimanche par référendum, à une loi autorisant les services secrets à surveiller les communications téléphoniques et les activités sur Internet, pour notamment déjouer les nouvelles menaces terroristes.
Ils ont massivement répondu « oui », ce dimanche par référendum, à une loi autorisant les services secrets à surveiller les communications téléphoniques et les activités sur Internet, pour notamment déjouer les nouvelles menaces terroristes.
C’est un plébiscite. Selon les résultats définitifs, deux tiers (65,5 %) des électeurs suisses ont accepté la nouvelle loi fédérale sur le renseignement par la votation de ce dimanche. Le texte autorise les services secrets à surveiller les communications téléphoniques et les activités sur Internet pour notamment déjouer les nouvelles menaces terroristes. Si les sondages pendant la campagne avaient prédit la victoire du « oui », le raz de marée était quant à lui inattendu.
Que dit cette loi sur le renseignement ?
Les services secrets suisses pourront désormais, si la gravité d’une menace concrète le justifie, surveiller de façon préventive les envois postaux et les communications téléphoniques de particuliers ainsi que leurs activités sur Internet, s’infiltrer dans des réseaux informatiques et procéder à des fouilles de locaux, de véhicules ou de bagages notamment. Ils pourront aussi intercepter toutes les communications internationales qui transitent par la Suisse via le réseau câblé et perturber l’accès aux informations sur les réseaux informatiques à condition que ces systèmes soient utilisés dans des attaques visant des infrastructures sensibles.