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Les Paradoxes de la domination

 

Audio-conférence de Charles Robin enregistrée le 25 mars 2014 autour de son livre Penser le libéralisme (2013) :

 

 

Voir aussi, sur E&R :
- Nouvelle Inquisition : les bûchers se rallument !
- Attaqué par la gauche, Michéa répond

 
 






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53 Commentaires

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  • #768927
    Le 27 mars 2014 à 00:25 par Substance2004
    Les Paradoxes de la domination

    Très bonne audio-conférence.

    Je suis un peu plus septique sur le marché de la religion car l’idéologie soixante-huitarde, outre proche de la franc-maçonnerie, a poussé d’une part des gens à ne plus considérer la religion de leur parents comme faisant partie de leur identité, et en n’en choisissant une parmi une multitude (bouddhisme ect...) pour remplir le vide spirituel. Ce qui a aussi donné le phénomène des sectes et ses dérives.

    La répression de la société permissive se fait aussi par la persistance à ne pas pouvoir, en dépit de sa volonté car on s’y sent mal, se remettre en question de peur d’être rejeté par ses proches et/ou devoir changer de relations pour une partie de la société que l’on ne connaît pas.

    Charles Robin met souvent le doigt sur de bons exemples.

    Il faut aussi rappeler que grâce au supermarché, la marchandise, désormais en libre-service, se vendit par elle-même pour satisfaire les pulsions.

    Il en oublie un principal : le people.

    La star (de rock notamment) était reconnue non seulement pour son œuvre, mais aussi pour son comportement.
    Au fur et à mesure que la population prêtaient autant d’intérêt à leur vie qu’à leur œuvre, vint le people qui lui n’existe que par ses actes.
    Les Anges de la Téléréalité en sont la preuve : dans l’organisation de l’émission, c’est la production qui se charge de leur trouver des moyens de canaliser leurs pulsions en organisant des castings ou des enregistrements de disques. La discipline dont ils sont incapables les mènent irrémédiablement vers la pulsion sexuelle qui est, en réalité, le principal intérêt de l’émission.

    La population devrait se rendre compte de la dangerosité de telles émissions pour l’équilibre de la jeunesse.

    Une radio ou une télé "jeune" aurait plutôt pour objectif concret de mettre en avant des jeunes s’exerçant à une vraie discipline (comme les métiers manuels) et leur donner du goût ainsi que de vrais modèles de vie, plutôt que de remplir leur temps libre à observer le comportement d’exhibitionnistes qu’eux même considèrent comme de vulgaires malappris. Sur quelle échelle peuvent-ils se mesurer à la société, sinon leur connerie ?

    Quand on pense qu’il exista une office catholique qui donnait son avis sur les émissions dans les hebdo télé comme Télé 7 Jours.
    De là à dire qu’il y a un vrai marché chez les jeunes pour ces émissions, c’est véritablement pervertir les jeunes.

     

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    • #769133
      Le Mars 2014 à 11:17 par Frédérick
      Les Paradoxes de la domination

      @ Substance2004

      Très bonne conférence, tout à fait.

      Personnellement, j’ai surtout apprécié le discours sur la nature de l’authentique liberté qui consiste à élever l’être par la structure -que celle-ci soit loi, discipline ou morale- opposée au caractère frauduleux de cette liberté dont on on nous rebat les oreilles et qui ne consiste qu’à être esclave de ses propres pulsions.
      À mettre en parallèle avec les découvertes de Marion Sigaut sur la libération du marché du travail du XVIIIème siècle.

      Je tiens à souligner la pertinence des propos de Soral ou d’autres proches de E&R lorsqu’ils font mention du satanisme car au-delà du mal et de la perversion -qui en sont les conséquences premières ainsi que peut-être le fruit ultime- cette croyance promulgue la soumission aux sens et aux pulsions et dans un monde sataniste, la hiérarchie est établie en rangeant les personnes selon leur capacité personnelle a "surfer" sur leurs pulsions et à manipuler celles des autres.
      L’abondance matérielle et un esprit de transgression sont clairement des atouts pour "surfer" sur ses propres pulsions ainsi que pour avoir un contrôle sur les pulsions des autres.
      C’est un monde dans lequel tous et toutes sont enchaînés mais où le but du jeu est de s’octroyer la meilleure place possible, au sommet de la pyramide, dans cet enchaînement.

      De bonnes illustrations de ce dont je parle sont offertes par la carte dite de la "Roue de la Fortune" du tarot de Marseille, ainsi que dans le film "Matrix Reloaded" par la scène dite du "Discours du Mérovingien" interprétée par Lambert Wilson.

      Judicieuse remarque de ta part sur la marchandise en libre-service : la pulsion se libère et se cultive lorsque l’objet du désir est à portée de ta main et que la conséquence de ta pulsion (payer) ne se fait que plus tard.
      Baudrillard parlait aussi d’illusion d’abondance que donne les supermarchés avec ce constant réapprovisionnement des rayons.
      Très bonne exemple aussi que celui des vedettes de rock, entre autres, où leur comportement est complémentaire à, et tout aussi important que, le produit de leur création.

       
    • #771252
      Le Mars 2014 à 18:53 par noel
      Les Paradoxes de la domination

      sceptique au lieu de septique et quand on pense qu’il a existé (au lieu d’exista) et un office (service doté d’une personnalité morale). Une office, c’est la pièce ordinaire attenant à la cuisine en général où les domestiques prennent leurs repas.

      Cela dit, nous vivons la fin déliquescente d’un certain rapport au monde celui du consumériste et du tout comptable, c’est le Règne de la quantité et du signe des temps ! Cherchez plus, il n’y a rien à sauver ! Lisez Francis Cousin "L’ÊTRE OU L’AVOIR - Pour une critique radicale et définitive du faux omniprésent ... - Ed. Le retour aux sources - 2012.

       
  • #768934
    Le 27 mars 2014 à 00:33 par RKrishna
    Les Paradoxes de la domination

    Tout allait bien jusqu’à ce qu’il parle de Rousseau, Freud, St-Augustin, Camus, du Marquis de Sade etc.
    En cela, jamais il n’aura parler des lois de Manus, des Vedas, des Upanishads, du tao-te King, des lois d’Hammourabi... il se refuse donc à avoir une vraie définition de ce qu’est une loi et se noie dans du Rousseau.

    Ahhh, l’orgueil des penseurs occidentaux : ils prennent un mot, font le tour de ce qu’en pensent leurs propres pseudo-philosophes et vous pondent une solide définition universelle sans jamais avoir considérer des philosophies d’autres peuples, en somme c’est que ça les occidentaux, de l’arrogance en veux tu en voilà !

    Il faut au moins lire un peu R. Guénon pour comprendre que le bon sens auquel fait référence Charles Robin a été utilisé lui-même par la science profane pour s’imposer face à la science sacrée. Le bon sens n’est plus un héritage lointain du savoir ancien, mais c’est aujourd’hui du bon sentiment, c’est-à-dire du sentimentalisme : ce que Guénon considère comme de l’infra-rationnel ou de l’hystérie tout simplement.

    Je ne sais vraiment pas quoi penser de cet extrait de Charles Robin. Tout d’abord, le titre lui-même est une lapalissade, car les paradoxes découlent directement de la stratégie du "diviser pour régner" : si les gens n’avaient pas encore compris que les contradictions qu’ils constatent (ex. Femen ou Pisse Christ contre Dieudonné et quenelle) font partie d’une stratégie de domination, éh bien je ne peux plus rien pour eux. Pour moi c’est du réchauffé, et Charles Robin ne m’apprend rien.
    Certes, il parle bien et a certainement raison dans sa critique du libéralisme, mais c’est pas très difficile comme il le dit lui-même il suffit d’ouvrir les yeux et de décrire ce que l’on voit.

    Là où ça me dérange plus, c’est sa partie sur les lois et c’est où j’ai l’impression que tout le reste forme les 9 vérités pour cacher le mensonge. Car cette partie est véritablement bâclée. Il ne suffit pas de me sortir du Rousseau ou du Freud comme si c’était des autorités en la matière pour me convaincre. Le verbalisme des pseudo-philosophes ou psychanalystes obsédés à deux balles ne prend plus depuis longtemps.

    Il va falloir que Charles Robin se penche sur ce qu’est réellement traditionnellement une loi, car la moraline sentimentaliste à la Rousseau ça tient pas la route.
    Le comble dans tout ça c’est qu’on se demande comment un matérialiste comme Rousseau pourrait réellement être utilisé pour critiquer le matérialisme libéral ...

     

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    • #769026
      Le Mars 2014 à 07:34 par marcel
      Les Paradoxes de la domination

      Un matérialiste comme Rousseau ? ? voilà ce qu’il écrivait entre autres choses « Monseigneur, je suis chrétien, et sincèrement chrétien, selon la doctrine de l’Évangile. Je suis chrétien, non comme un disciple des prêtres, mais comme un disciple de Jésus-Christ. »
      lisez les auteurs avant de leur cracher dessus ! merci !

       
    • #769048
      Le Mars 2014 à 08:42 par musulmane frnaçaise
      Les Paradoxes de la domination

      "Ahhh, l’orgueil des penseurs occidentaux : ils prennent un mot, font le tour de ce qu’en pensent leurs propres pseudo-philosophes et vous pondent une solide définition universelle sans jamais avoir considérer des philosophies d’autres peuples, en somme c’est que ça les occidentaux, de l’arrogance en veux tu en voilà ! "

      Entièrement d’accord . A la différence que moi , Je déplore la même chose, mais pas uniquement chez les penseurs disons de "profession" mais également chez les occidentaux en général . Tous ces "penseurs amateurs" que nous sommes plus au moins tous et toutes lorsque nous nous penchons sur n’importe quel sujet de société , il y en a pas mal , qui interprètent ça et là des choses, avec un gros manque de recherches , de sérieux et se prennent pour des véridiques en méprisant très souvent les autres pensées différentes des leurs qui sont comme................de la merde pour eux on dirait . Pire , ils ne veulent pas entendre et fuient quand ils sont confrontés en face , à différents d’eux . Ils persistent et basculent au delà de l’arrogance , dans la malhonnêteté intellectuelle, car ne basant pas leur bon sens sur cette dernière . Il en est des démonstrations ici sur ce site et tous les jours dans la vie malheureusement ..L’occident et une partie de son peuple a aussi ce don de donner des leçons de démocratie et de tolérance alors que ces derniers ne la pratiquent pas ...Arrogance , mépris et domination de celui qui est différent , reflète bien la mentalité ambiante, occidentale .

       
    • #770070
      Le Mars 2014 à 21:42 par RKrishna
      Les Paradoxes de la domination

      "Au 18è s., il y eut aussi antagonisme entre le rationalisme des encyclopédistes et le sentimentalisme de Rousseau : et pourtant l’un et l’autre servirent également à la préparation du mouvement révolutionnaire, ce qui montre qu’ils rentraient bien dans l’unité négative de l’esprit antitraditionnel". Orient et Occident, René Guénon.

      R. Guénon critique cette manie devenue célèbre aujourd’hui de présenter des antagonismes qui n’en sont pas (UMP et PS, par exemple, ces parties prennent au final les mêmes décisions).
      La quête du matériel par capitalisation (capitalisme) ou la quête du matériel par libéralisation (libéralisme) ou la quête du matériel par égalitarisme (communisme), tout ceci est et demeure du matérialisme ; matérialismes tous vent debout contre leur vraie opposition qui est la spiritualité, la tradition, les religions et tout ce qui en découle.
      Et encore, matérialisme par évolutionnisme, progressisme, rationalisme, pragmatisme, utilitarisme, positivisme, scientisme, darwinisme, marxisme, sentimentalisme, volontarisme etc.
      Tout ceci n’est que matérialisme qui se décline de 20000 façons, mais qui ont tous en commun une haine farouche contre l’esprit traditionnel, la spiritualité ou la religion.

       
    • #770566
      Le Mars 2014 à 08:36 par Novalis
      Les Paradoxes de la domination

      Non mais quel drame de voir un occidental penser avec des références occidentales... non mais vraiment ! où va t’on ?

      Sinon Rousseau ne fait que reprendre la conception de la loi des anciens, c’est-à-dire la Grèce et la Rome antique.

      Les lois d’hammurabi c’est intéressant. Mais la Grèce et Rome, c’est ce qui fonde la civilisation Occidentale.

       
    • #770801
      Le Mars 2014 à 12:46 par RKrishna
      Les Paradoxes de la domination

      @marcel
      Lisez le chapitre Religion Civile du Contrat Social et vous verrez que votre citation de Rousseau est totalement contradictoire avec ce qu’il decrit et prone comme haine contre l’Evangile et le royaume du Christ lui-meme.
      Je sais que c’est dur de se rendre compte qu’on admire un pseudo-philosophe qui se contredit toutes les 4 lignes, mais va falloir un jour que vous vous reveilliez de cette betise.

       
    • #770915
      Le Mars 2014 à 14:20 par Novalis
      Les Paradoxes de la domination

      Rousseau fait simplement l’une des meilleures critiques du Christianisme.

      Il veut simplement dire que le christianisme n’est pas fait pour être une religion d’état. Si elle l’est devenue avec le catholicisme, ce n’est qu’en trahissant le message des évangiles : "mon royaume n’est pas de ce monde".

      Et il avait parfaitement raison ! De toute façon la réalité et l’histoire nous poussent a faire ce constat.
      Le Christianisme a favorisé la sécularisation de l’Occident car il n’est pas fait pour être une religion terrestre, d’état. C’était la religion de la sortie de la Religion comme le disent Marcel Gauchet ou René Girard d’une autre manière.

      Pourtant Rousseau était effectivement Chrétien dans son for intérieur, mais ça ne l’empêchait d’analyser objectivement le problème que pose cette religion. C’est son grand mérite contrairement à Nietzsche qui était un anti-Chrétien pur et dur.

      Je n’ai rien contre le Christianisme mais ça doit rester une religion "sectaire", comme pour les premiers chrétiens de la Rome Antique. Le Chrétien cherche fondamentalement le salut personnel, c’est très bien. Mais qu’il laisse alors la gestion de la cité au païen (ou à l’athée). Ce n’est pas avec les valeurs de l’évangile qu’on défend une cité terrestre.

      C’est ce que disent aussi en substance des intellectuels Français comme Jean Raspail ou Dominique Venner.

       
    • #771122
      Le Mars 2014 à 17:11 par jojo
      Les Paradoxes de la domination

      Ni le christianisme ni aucune religion ne sont bonne pour être une religion d’état car ça conduira forcement à l’intolérance sectaire et la dévalorisation ou la persécution des individus qui émettent des critiques, ainsi qu’à prendre de mauvaises décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt général par pur dogmatisme.

       
    • #771462
      Le Mars 2014 à 21:46 par RKrishna
      Les Paradoxes de la domination

      @Novalis
      Désolé, mais je ne fait pas de voyance en direct, je ne sonde pas les coeurs et ne fait aucun procès d’intention. Tous ceux qui savent lire, liront le chapitre Religion Civile du Contrat Social, et personne n’a besoin de vos interprétations. Rousseau est clair il prévoit de banir les religieux et les athées ou les agnostiques au profit d’un culte de l’Etat semi-laique et semi-héroique obligatoire.

      @Jojo
      Une petite lecture des "Introductions aux doctrines hindoues" de R. Guénon vous permettra de comprendre qu’une religion est essentiellement exotérique et fonde principalement le lien social, la partie esotérique étant réservée à des initiées d’où l’initiation dans des sectes secrètes ("sectes" pris dans le sens correcte).

      Il faut arrêter de lire des pseudo-philosophes et commencer un peu à lire des personnes qui donne de vraie définition prenant leur source dans les traditions réelles et par dans les verbalisations de leur états d’âmes ou de leur "bon" coeur.

       
  • #768976
    Le 27 mars 2014 à 02:16 par ouhm
    Les Paradoxes de la domination
  • #769115
    Le 27 mars 2014 à 10:58 par Tocquevile
    Les Paradoxes de la domination

    c’est un bon lui. Il creuse les concepts et préceptes miché-iste et clouscardien. C’est utile, il faut faire vivre philosophiquement ces concepts.

     

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  • #769274
    Le 27 mars 2014 à 13:23 par Toutatis
    Les Paradoxes de la domination

    Rectificatif : nous ne sommes sommes pas dans un système "libéral". Nous sommes dans un "dirigisme" pur et dur. Il serait temps de redonner aux mots leur vrai sens. Mais ces contresens sont voulus et entretenus pour embrouiller les esprits. Je vous laisse deviner vers qui tout est "dirigé".

     

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    • #769461
      Le Mars 2014 à 15:45 par Féthi
      Les Paradoxes de la domination

      @Toutatis Tout-à-fait,les mots ne semblent même plus avoir conservé leur sens originel,du coup on peut blablater jusqu’en l’an 3000 et on va passer à côté de tout...on n’est pas du tout dans un système libéral:au sens de l’ump par-exemple,"libéral" signifie simplement "plus de flics",c’est être "libéral" comme pasqua ou madeleine,alain madeleine...et le paradoxe suprême,on est dans un système "libéral" avec des banques centrales ?!!ça n’a aucun sens,le concept de "banque centrale" est censé émaner du communisme(quoi que,peut-être peut-on en effet trouver un début de sens lorsqu’on se rend compte que Marx,le papa du communisme,pioche dans certaines analyses de Smith,pas l’agent Smith mais Adam Smith,le papa du libéralisme,notamment celles qui font références à l’existence d’un "marché du travail"-offre/demande vont fixer un prix,le salaire-,ce qui reste toujours à prouver à mon humble avis)...tu vois où je veux en venir ?lorsqu’on remonte aux sources,libéralisme et communisme semblent sortis du même embryon,du coup ça va rendre caduques un nombre conséquent d’analyses produites depuis 200 ans...tu saupoudres le tout avec des mots dévoyés et ça va finir en joyeux bordel idéologique,on ne sait même plus de quoi on parle(même chez les gens intéressants on retrouve parfois ce problème de mots dévoyés,on apprécie tous Dieudonné et Soral ici je suppose,pourtant lorsqu’ils parlent tous les deux sérieusement de "métier d’humoriste",je rigole,depuis quand blaguer et rigoler est un "métier" ?)...Féthi

       
    • #769647
      Le Mars 2014 à 17:52 par jebril
      Les Paradoxes de la domination

      le terme exact n’est pas libéral mais libre-échangisme et domination du marché et de la marchandise.

      par liberal il entend, le monde marchand, la marchandisation, le fait que tout devienne un echange économique et marchand

       
    • #770601
      Le Mars 2014 à 09:35 par otto
      Les Paradoxes de la domination

      Je crois aussi que les contresens sont voulus et encouragés par le système. Il ne faut pas oublier que le "libéralisme" est à l’origine une pensée qui veut préserver la liberté de l’individu et la propriété privée, mais cette idée à été reprise à son compte par les élites et complètement dévoyée dans une course effrénée vers le commerce et la richesse. Or quoi de plus antagoniste quand on y pense que le "libéralisme" et la réglementation des marchés, la mise en place de lois, de banques centrales...qui asphyxie la liberté des gens. En fait, si les élites appellent le système d’aujourd’hui "libéralisme" c’est parce que ça sonne mieux que "assujettisme" ou "servilisme"(servitude), aussi le système actuel est le contraire de ce qu’est véritablement le libéralisme, dont le sens est dévoyé pour casser l’esprit critique des gens et les induire en erreur.

       
    • #770619
      Le Mars 2014 à 09:52 par otto
      Les Paradoxes de la domination

      Je crois aussi que les contresens sont voulus et encouragés par le système. Il ne faut pas oublier que le "libéralisme" est à l’origine une pensée qui veut préserver la liberté de l’individu et la propriété privée, mais cette idée à été reprise à son compte par les élites et complètement dévoyée dans une course effréné vers le commerce. Or quoi de plus antagoniste quand on y pense que le "libéralisme" et la réglementation des marchés, la mise en place de lois, de banques centrales...qui asphyxient la liberté des gens. En fait, si les élites appellent le système d’aujourd’hui "libéralisme" c’est parce que ça sonne mieux que "assujettisme" ou "servilisme"(servitude), aussi le système actuel est le contraire de ce qu’est véritablement le libéralisme, une fois de plus dévoyé pour casser l’esprit critique des gens et les induire en erreur.

       
    • #771107
      Le Mars 2014 à 17:04 par jojo
      Les Paradoxes de la domination

      Le libéral souhaite abolir toutes les règles et outrepasser toutes les limites car elles nous brident pour jouir d’un degré de liberté maximum, c’est le but de ce courant de penser depuis le départ, si vous regarder autour de vous et que vous écoutez l’actualité, vous constaterez que nous sommes bien dans une société libérale ultra, totalement débridée.

      Rousseau parle lui du contrat social, une idéologie qui rejoint la "commun decensy" des penseurs anglais à tort traduite par décence ordinaire (commune) quand il faudrait la transcrire en décence collectivement (commune) acceptée, un truc que ne supporte absolument pas les libéraux : pour faire société (vivre dans un groupe organisé), il faut que tous acceptent (le contrat) de suivre un minimum de règles communes nécessaires pour le bien collectif et qu’ainsi la liberté et les droits de chacun soient respectés. En d’autres termes, il faut des règles et les mêmes pour tous, elles sont indispensables à la bonne marche d’une société, c’est incontestable et c’est universel (ça vaut pour n’importe quel type de société quelle qu’elle soit). C’est le bon sens même mais c’est contraire à l’idéologie des Lumières et c’est pour ça qu’ils ont persécuté Rousseau jusqu’à le rendre à moitié fou, ils n’aimaient pas ce qu’il disait. Donc avant de parler, assurez vous d’avoir bien compris le message, ce penseur la n’a pas remis en question la place ou l’utilité de la religion et il n’a pas n’ont plus hiérarchisé les races, c’est un vrai universaliste qui a réfléchit à la manière de rendre la société plus efficace et surtout plus juste !

       
  • #769402
    Le 27 mars 2014 à 14:56 par Mathieu
    Les Paradoxes de la domination

    Extrait audio intéressant et accessible.

     

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  • #769510
    Le 27 mars 2014 à 16:26 par Poll en
    Les Paradoxes de la domination

    Il est judicieux qu’un homme de sa génération expose ici le concept de déclinaison de la libido. D’autant que les deux photos d’accroche ne peuvent qu’inciter les jeunes visiteurs à en savoir plus et à écouter la conférence. Jusqu’au bout, cela vaut le coup.

     

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  • #770048
    Le 27 mars 2014 à 21:30 par El Hadj
    Les Paradoxes de la domination

    Je ne connaissais pas Charles Robin et je le regrette : je trouve ce qu’il dit percutant de pertinence !

     

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  • #770437
    Le 28 mars 2014 à 02:52 par Elena
    Les Paradoxes de la domination

    Bravo, merci beaucoup, tres interessant et utile, certaines citations et arguments feront leur apparition lors de prochains debats entre amis :) L’homme ca s’empeche ! Camus.

     

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  • #770517
    Le 28 mars 2014 à 07:02 par Rocketman92
    Les Paradoxes de la domination

    Dans le coran il est dit nul part que la femme doit être voilée et encore moins voilée intégralement,couverte(habillée) décemment oui !!!Pour certaines c’est une mode,ou une façon de jouer les filles la vertu et en douce se lâcher !!Au nom du Christianisme,on pend ,on ébouillante,on coupe des langues et des poings,on brise des corps sur une roue ou sur la Croix de St André,le bûcher ,la décapitation à la hache,le pendule,la question,brûler aux fers rouge l’épaule des femmes et des galériens , le supplice du pal, écarteler comme Damiens et tout ça a été fait officiellement, après on parle du Siècle des Lumières !!???

     

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