Un groupe aéronaval américain va faire route vers l’océan Pacifique, sur fond d’inquiétudes grandissantes quant aux capacités nucléaires nord-coréennes.
Moins de deux jours après avoir frappé une base aérienne syrienne pour punir le régime Assad d’une attaque chimique présumée, les États-Unis montrent leurs muscles au dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Un porte-avions américain, son escadron aérien, deux destroyers lanceurs de missiles et un croiseur lanceur de missiles font route vers la péninsule coréenne, a ainsi révélé samedi le porte-parole du commandement américain dans le Pacifique.
Une « mesure de précaution » face à « la menace numéro un dans la région » qui « reste la Corée du Nord, en raison de son programme de missiles irresponsable, déstabilisateur et imprudent, et de la poursuite (de ses recherches) en vue de disposer d’armes nucléaires » a souligné le porte-parole. [...]
Lors de la visite du président chinois en Floride, Donald Trump aurait demandé à son visiteur de faire pression sur Kim Jong-un pour que celui-ci cesse son programme d’armement nucléaire. Le président américain a cependant d’ores et déjà menacé le régime de Pyongyang d’une action unilatérale, et cette menace paraît encore plus crédible depuis la frappe ordonnée jeudi soir sur la base aérienne syrienne. Une attaque que la Corée du Nord a d’ailleurs qualifié d’« acte d’agression intolérable ».