La République (satanique) a enseigné à la femme qu’elle était l’égal de l’homme et que l’Homme était l’égal de Dieu.
Les femmes ont donc logiquement compris qu’élles étaient dieu et que partant, l’homme devait être à leur service, et pas seulement sexuel.
Il faut bien faire attention à ce principe d’égalité inventé par le serpent au paradis d’Eden :
D’une part :
Si l’Homme est l’égal de Dieu, l’Homme n’a plus à obéir à Dieu mais Dieu à obéir à l’Homme
et si la femme est au moins l’égal de l’Homme, la femme étant par ailleurs l’égal de Dieu est forcément supérieure à l’Homme.
D’autre part :
Si l’Homme et la femme sont dieux à l’égal de Dieu
Outre que Dieu ne sert plus à rien
Chaque homme, chaque femme étant dieu
trouvera toujours au regard de sa propre déité qu’il donne toujours trop au prochain (simple humain) et qu’il n’en recoit jamais assez en retour (au regard de sa déité).
C’est cela le complexe de Bovary :
l’amour de soi ( puisque je suis divin )
jusqu’au mépris de Dieu ( qui ne me sert donc à rien)
et la haine du prochain (qui est un concurrent inférieur et ingrat du fait de sa simple humanité comparé à mon inconmensurable déité)
Le modèle républicain a donc été inventé par Satan au paradis d’Eden.
Il en portera les fruits inexorables : la haine et la jalousie de chacun contre tous.
C’est une société qui est tout, sauf libre, egale et fraternelle puisqu’elle est exactement l’inverse.
Vous croyez que je suis bien intelligent et plein d’idées de vous raconter tout cela ?
Pas du tout : je viens de vous faire la fiche de lecture de " La vie de Jesus Christ" de Saint Bonaventure, contemporain de Saint Thomas , XIII siècle.
Dans son ouvrage il cite Saint Bernard (autre Docteur de l’Eglise) :
"la femme n’est pas l’égal de l’homme car Adam a été créé avant Eve.
La femme a été créée pour seconder l’homme et non l’inverse, l’homme pour la femme.
Donc non seulement la femme n’est pas l’égal de l’homme mais encore moins, l’homme est l’inférieur de la femme"
En fait, je soupçonne Flaubert de ne pas avoir lu Saint Bonaventure.
Et c’est dommage car il aurait fait une meilleure psychanalyse de Charles.
Voici donc ma conclusion dans le style "camembert" habituel :
Chers Adams,
merci de porter dignement les coronnes que Dieu vous a donnés car il ne vous les remplacera pas.
Chères Eves,
merci de prendre soin de vos ovaires car tout l’avenir de notre triste Humanité en dépend.
Profond respect.
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