En guise d’apéritif, et avant de dévoiler la plainte motivée d’Olivier Berruyer, voici un exemple du fichier de Nicolas Vanderbiest, qui est dans de sacrés sales draps :
Bonjour à toutes et à tous,
Vous avez pu découvrir depuis quelques jours sur ce site la sinistre affaire DisinfoLab, qui a conduit à la diffusion – par l’officine du même nom – de fichiers comportant des données sensibles sur les utilisateurs de Twitter.
Ces fichiers, qui ont également servi à la réalisation d’un odieux fichage politique et à une tentative fallacieuse d’insinuer que « la russosphère » aurait largement participé à d’un pseudo-gonflage médiatique du BenallaGate, ont révolté de nombreuses personnes.
En effet, peu ont apprécié de se retrouver catégorisées de la sorte, et de fortes contestations ont éclaté (d’où l’affichage de leur numéro de ligne sous forme de « matricule » sur les réseaux sociaux).
Ayant nous-mêmes été fichés, nous avons décidé de mettre en exergue leurs méthodes, et surtout de montrer le danger potentiel engendré par un tel fichage (nous avons par exemple présenté un tableau montrant les différentes informations sensibles que les fichiers permettent de récupérer extrêmement facilement).
Plutôt que de reconnaitre ses erreurs, EU DisinfoLab a riposté par un communiqué de presse mensonger et par la diffamation à notre encontre (ses tweets sont en annexe).
Nous avons immédiatement réagi pour prouver notre honnêteté, ce qui s’est fait sans mal avec l’aide notamment des nombreux twittos témoins (que nous remercions encore) et l’enquête de Libération.
Cependant, le mal est fait. Et ces fichiers continuent toujours de se diffuser parmi les différents utilisateurs qui ont pu les télécharger au moment voulu.
Nous allons donc porter plainte contre DisinfoLab pour diffamation afin que la justice se prononce sur les méthodes de désinformation de cette officine (notez que son communiqué de presse du 11 août est toujours en ligne sans modification et n’a pas été démenti le 15 août à midi), plainte que nous étendons donc à Nicolas Vanderbiest :
- Nous avons également demandé qu’une autre plainte soit déposée pour les fichiers de données personnelles – ce qui est notre combat principal
qui a affirmé :
et qui, après avoir tenté de nous intimider en message privé :
aurait dit ceci sur Twitter :
(tweet supprimé, réponses au tweet supprimé là et là, plusieurs témoignages qui me sont parvenus – la justice enquêtera)
Plus important que la diffamation, nous allons surtout porter plainte pour la création et la diffusion des fichiers afin d’avoir une vision claire de l’état du Droit des données personnelles dans le nouveau régime RGPD, et, surtout de faire la lumière sur les fichiers possédés et les traitements réalisés par DisinfoLab, qui ne se limitent évidemment pas aux 2 seuls fichiers diffusés. Par exemple quand DisinfoLab donne ses statistiques sur l’affaire Benalla...