« Vous le sentez venir le « Il faut sauver le systeme bancaire, sinon c’est la catastrophe » au même moment où on vous explique que bah, faut bosser plus longtemps car c’est pas finançable ?
On va payer pour que les banques puissent verser des dividendes, mais vous, vous pouvez crever » (Global warning)
Sacré Bruno pic.twitter.com/fshVBm1Lg6
— Anice Lajnef (@AniceLajnef) March 15, 2023
Philippot n’est pas aussi optimiste que Le Maire
Après une brève accalmie mardi, les marchés européens sont de nouveau dans la tourmente, toujours minés par la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) et de plusieurs petits établissements américains. Les banques sont, une fois encore en première ligne.
Le Crédit Suisse, déjà particulièrement touché ces derniers jours, s’effondre de plus de 22 % à la Bourse de Zurich. Son premier actionnaire, la Saudi National Bank, ne compte « absolument pas » soutenir la banque en montant davantage au capital, a expliqué son président Ammar al-Khudairy dans une interview à Bloomberg mercredi.
Forte onde de choc
L’onde de choc se propage sur tous les marchés européens. À Paris, le CAC 40 chute de près de 3,25 %. Ailleurs en Europe, Londres dévisse de 2,34 %, Francfort de 2,61 % et Milan de 3,61 %. Le secteur bancaire souffre considérablement : vers 11h30 GMT, BNP Paribas chutait de 12,02 %, Société Générale de 11,93 % et Commerzbank de 11,57 %. Les indices européens perdaient de 2,9 % à Francfort à 3,85 % à Milan.
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Les mesures d’urgence prises par les autorités américaines et les assurances des gouvernements européens sur la solidité du système bancaire à la suite de la faillite de la SVB ont ramené un peu de calme mardi. Mais la tendance demeure fragile et la nervosité reste à son comble. Elles ont pourtant dévoilé un traitement de choc en annonçant garantir l’intégralité des dépôts de la banque en faillite. Elles se sont également engagées à prêter les fonds éventuellement nécessaires à d’autres banques pour honorer les demandes de retraits de leurs clients. Les autorités américaines veulent éviter à tout prix un effet domino avec des faillites bancaires en cascade, comme ce fut le cas en 2008 après l’effondrement de Lehman Brothers.
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Avec les fonds récoltés auprès des start-up, la SVB a acheté d’énormes quantités d’obligations il y a plus d’un an. Cette méthode a bien fonctionné jusqu’à ce que la Fed commence à relever les taux d’intérêt l’année dernière pour freiner l’inflation, ce qui a fait chuter la valeur des obligations. Face aux demandes de retrait de ses clients, la SVB, n’a eu d’autre choix que de vendre à perte une part de ce vaste portefeuille, ce qui a finalement précipité sa chute.
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