Tous les 20 avril de l’histoire ne se valent pas, mais il y en a de sacrés, et ceci, dans tous les sens du terme. Cela dépend aussi de la sensibilité de chacun. Par exemple, la naissance du troisième fils de l’Empereur chinois Machin, ça ne parle pas aux Occidentaux.
Pour les musulmans, c’est la date de naissance de leur prophète, Mahomet, en 570 après J.-C. Cela fait donc, ce dimanche 20 avril 2025, 1455 ans que Mahomet est né. Mais leur calendrier ne fonctionne pas comme le nôtre, par exemple 1455 après M. Toujours est-il que l’islam a le vent en poupe, depuis la fin du XXe siècle. La croissance de cette religion fait même peur aux chrétiens et aux juifs, qui y voient une menace pour leur dieu unique (une sorte de méga grand remplacement), et pour leurs terres, surtout pour Israël, qui a obtenu la sienne par un tour de passe-passe en 1948.
Le 20 avril 1808, au tour de Napoléon III de naître, et de devenir le premier président de la République un peu plus tard, avec le foirage que l’on sait dans la guerre de 1870 contre les Prussiens. Napoléon III est peu connu du grand public, qui le voit osciller entre un bourgeois de la Restauration, le neveu de Bonaparte ou un type qui a falsifié sa date de naissance. Les mauvaises langues disent que N3 a été quelque peu manipulé par les grands banquiers de l’époque. N’importe quoi !, c’est comme si Macron avait bossé pour les Rothschild en douce, avant de devenir président, et même après ! Marre de ces complotistes qui croient que la Terre est ronde.
Et N3 ? Il finit capturé après la défaite de Sedan, la honte, et part en exil chez les Rosbifs, chez qui il meurt assez rapidement de la vessie. Là aussi on pourrait renifler une affaire à la médecins de Staline en 53, mais à quoi bon. Dans les livres d’histoire, les jeunes n’apprennent même plus le XIXe. Ils apprennent les rois nègres fainéants, ce qui est plus important, surtout pour accueillir des millions de migrants sympas, qui ne connaissaient pas plus leur propre histoire. Ils viennent juste chercher du taf ou de la CAF !
Le 20 avril (et là on va vous dire la vérité, on suit le plan d’un article de Bollo TV), c’est aussi la naissance de Miro, le peintre espagnol qui peignait des petits trucs de toutes les couleurs, un avant-goût des bactéries et autres microbes vus au microscope électronique. Miro, c’est joli, mais ça casse pas des briques (on dit ça mais on serait bien contents d’avoir un Miro à la maison !). Enfin, c’est de la peinture moderne d’il y a un siècle. Du vieux moderne.
Bon, fini de déconner, on vous doit la vérité : on parle du 20 avril comme ci comme ça juste pour fêter, euh non, parler de la naissance d’un homme très mauvais – eh oui, il y en a –, un Autrichien qui répond au nom d’Hitler. Dolfi naît en 1889, toujours ce fameux XIXe, et ensuite, il a ce qu’on appelle un destin. Le mec vit auprès de sa maman, on en a parlé, elle est malade et cela le rend triste. Lui veut peindre, mais la vie d’artiste est grave dure, et à Vienne, toutes les portes se ferment. Ensuite éclate la guerre de 14, il est nommé caporal, il se bat courageusement et déteste les Français, logique, vous allez nous dire.
Le plus stupéfiant arrive ensuite : le mec n’est rien, l’Allemagne est en lambeaux, et, écoutez bien, surtout au fond de la classe, là, les militants de la section Paris qui font les cons, prenez-en de la graine car c’est toute l’histoire du triomphe de la volonté, parti de rien, Dolfi va devenir, en quinze ans, LE MAÎTRE DE L’ALLEMAGNE ! Là, les majuscules sont justifiées. On sort quand même l’appli calculette, 1933 moins 1918, ça fait bien dans les quinze (on a vérifié plusieurs fois, on tombe toujours sur le même résultat).
En quinze ans, le capo devient maitre d’un des pays les plus puissants du monde, et c’est pas fini, il relève ce pays où les gens crevaient de faim, de chômage et de honte suite à la défaite ! Le nobody te retourne la situasse comme une crêpe, il te forge un mental d’acier et une armée de dingue, et ensuite, il récupère en Europe tout ce que le traité de Versailles lui a piqué. Il en fait une affaire personnelle. Ensuite, après 1941, il fait l’erreur d’attaquer la Russie même si Guyénot dit que c’est les Soviétiques qui voulaient attaquer en premier, mais c’est dur à croire vu l’impréparation de l’armée rouge sur les frontières, même si on peut supposer que pas mal de Baltes, d’Ukrainiens et de Biélorusses ne voulaient plus de Staline et ont fait un peu semblant de se battre, se rendant par millions. Cela leur coûtera cher.
Ensuite ça va se gâter pour les Schmitts et pour Adolf, qui aura le monde entier contre lui, les capitalistes et les communistes, ça fait beaucoup contre un seul pays.
Cette jolie histoire prouve qu’on peut, quand on veut vraiment. Et c’est cette leçon que les démocraties pourries ont retenue, en faisant en sorte que plus jamais un Hitler viennent contrarier leur plan de domination des peuples. Car au fond, les victimes d’Hitler, l’oligarchie démocrate, elle s’en fout : elle veut juste ne pas perdre son standing et surveille toute résurgence d’un Adolf comme le feu sous le lait. Le moindre type populaire et pas con qui vient d’en bas, hop, neutralisation.
On ne déconne jamais totalement, sur ce site.
Post-scriptum : un lecteur avisé affirme avec véhémence qu’un certain Charles Maurras est né un 20 avril, toujours dans ce satané XIXe siècle, mais vu son positionnement politique, il peut être dangereux d’en parler ici. Heureusement, il y a le livre.