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Leonid Radvinsky, PDG d’OnlyFans : sur la piste des Sassoon-Rothschild

La presse néolibérale nous apprend avec délectation que Leonid va toucher 700 millions de dollars de dividendes. Pour elle, c’est une consécration, le couronnement d’un capitaine d’industrie, un exemple et une gifle pour les protagonistes de la paresse française, mot lâché par les larbins des médias, eux-mêmes grands spécialistes de la paresse intellectuelle.

 

 

Ce que cette grosse andouille ne sait pas, du haut de ses bombances trois-étoilées, c’est que les superprécaires ne payent pas d’impôts, comme 50 % des Français qui bossent, trop mal payés qu’ils sont. Très au-dessus de Périco Lagarce, il y a les milliardaires, forcément non paresseux, qui bossent pour la France.

 

 

Oui, mais ils mettent leur fric à l’ombre pour payer moins d’impôts qu’ils ne devraient, et surtout, surtout, en France, les grandes fortunes viennent quasiment toutes de l’État traître à la nation ou corrompu, celui des passerelles public-privé, des cadeaux aux héritiers, et des capitaines d’industrie qui ont racheté des groupes en faillite pour trois fois rien, avant de les dégraisser à mort, avec la bénédiction des pouvoirs publics. Quand ils ne se font pas refiler les morceaux juteux de la téléphonie, par exemple. Arnault, Niel et Bolloré, c’est Tapie puissance 100. Nanard n’était qu’un amateur.

 

 

Nul doute que nos milliardaires donnent du travail en CDI à beaucoup de monde, mais c’est le chêne qui cache la forêt squelettique. Il suffit de faire trois recherches sur l’origine de la fortune des trois richards cités pour comprendre qu’on n’est pas dans le self made man, loin de là. Il y a beaucoup de cimetières de travailleurs sur ces chemins de réussite vantés par les lèche-culs des médias.

Mais là, on va causer d’un juif ukrainien, pardon, d’un Ukrainien de confession juive. Pourquoi souligner qu’il est ukrainien ? Parce que ça a son importance : c’est le pays européen le plus corrompu d’Europe. Et qui trempe dans tous les business les plus sales.

 

 

Présentation du « self made man » par Le Figaro

À l’heure des réseaux sociaux et du tout numérique, il est un véritable fantôme. Aucune interview, aucune apparition publique. Leonid Radvinsky, 43 ans, est pourtant le propriétaire du géant OnlyFans, une plateforme sur laquelle sont monnayés de nombreux contenus pour adultes. Avec une fortune estimée à près de 4 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros), il s’apprête à recevoir un montant record de 701 millions de dollars (plus de 604 millions d’euros) de dividendes au titre de l’année 2024, contre 497 millions de dollars (plus de 428 millions d’euros) versés pour 2023.

 

Son expansion nous rappelle le formidable développement du futur PDG de Facebook, dont on apprendra plus tard qu’il partage ses données avec la CIA et le Mossad. De là à imaginer que ces services lui ont servi de tremplin à son départ... Seuls les malades mentaux sont capables de tels raccourcis ! « La construction de sa fortune reste énigmatique », admet quand même le quotidien : tu m’étonnes !

Au lycée, ses anciens camarades parlent d’un jeune qui jouait aux échecs, intelligent mais aussi parfois agressif, qui aimait porter des vestes en cuir. Il lance à la même période l’entreprise Cybertania, qui lui permet de créer un projet intitulé « Ultimate Passwords », enregistré en 2000. Cette plateforme prétendait proposer des mots de passe piratés pour des sites pornographiques. Il a ensuite lancé des projets similaires, dont l’un d’eux lui aurait rapporté 5000 dollars (environ 4300 euros) par jour en 2002, soit 1,8 million de dollars (1,6 million d’euros) sur l’année, selon une enquête du magazine Forbes. En 2004, il développe un autre site, « MyFreeCams », précurseur d’OnlyFans. Des créatrices se produisaient en direct dans des vidéos explicites tout en interagissant avec les internautes, qui payaient leurs échanges en ligne.

C’est en 2024 que son business de fion explose : près de 380 millions d’inscrits. Mais Leonid a la fibre sociale, le sens de la redistribution, du ruissellement (pas de jeux de mots, SVP) : si la maison prend 20 % de com, les créateurs prennent le reste. Et les créateurs, ce sont majoritairement les téléputes à poil qui font tourner le moulin. En gros, Leonid pèse un bon milliard de dollars en dividendes. Mais le plus intéressant n’est pas le sexe ou le fric, c’est le politique. C’est-à-dire la, les protections. Et là, le circuit du grisbi ne ment pas. Ça sent même la rétrocommission à des actionnaires discrets !

Avec son épouse, il aurait également promis des dons pour une levée de fonds de 90 millions de dollars (78 millions d’euros) au puissant lobby américain pro-israélien American Israel Affairs Committee (AIPAC), au cours du mois qui a suivi l’attaque du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023. Selon une liste interne obtenue par le média The Lever, un certain « M. Anonyme » et Katie Chudnovsky avaient promis 11 millions de dollars (9,5 millions d’euros).

Toujours ces satanés changements de noms qui sont comme des écrans

La fin de l’article est juteuse, quand on apprend que Leonid discute avec deux investisseurs qui pourraient valoriser la boîte à 8 milliards (de dollars). Et vous savez qui sont ces investisseurs philanthropiques ? David et Simon Reuben, deux milliardaires britanniques. Jusque-là, rien de bien nouveau dans le monde des affaires, jusqu’à ce qu’on tape les deux noms dans Wikipédia.

Oups, rien sur le Wiki français, mais le Wiki amerloque répond. Ces deux frères sont la troisième fortune du Royaume-Uni, avec la bagatelle de 25 milliards (de livres), et ce sont des descendants Sassoon (juifs indiens et irakiens), famille bien connue des Rothschild. Comme chez nous sur la faiblesse de l’État, les Reuben ont fait fortune au moment de l’effondrement de l’URSS, où l’on pouvait acheter des secteurs industriels entiers pour trois roubles. Proches de Roman Abramovitch, ils font partie de la mafia – pardon, satané correcteur d’orthographe –, des oligarques russes exilés à Londres. Leur compagnie TransWorld a même couvert des meurtres. Merci à DeepL.com (version gratuite, mais faudrait qu’on fasse un don, un jour) pour sa traduction :

En 1997, le ministre russe de l’Intérieur, Anatoly Kulikov, a établi un lien entre les frères Cherney et les frères Reuben et la mafia Izmaylovskaya dirigée par Anton Malevsky en Israël. En mars 1998, Boris Eltsine a remplacé Kulikov au poste de ministre. En 2008, les frères Reuben sont revenus dans le secteur des matières premières, élargissant leurs intérêts miniers avec un portefeuille de mines au Maroc, en Indonésie et en Afrique du Sud.

Ah, les mines d’Afrique du Sud, ça nous rappelle l’apartheid, les diamants, l’or... La liste de leurs propriétés de luxe est interminable, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse. En tout cas, les Sassoon étaient au XVIIIe une des plus grandes fortunes mondiales. Surnommés les « Rothschild d’Orient », ils se sont notamment enrichis dans le commerce de l’opium. Résultat : cent millions de pauvres Chinois accros et un pays à la dérive. Mao viendra mettre un terme à un siècle de soumission en foutant les exploiteurs dehors.

Et vous savez quoi ? Non ? En 1887, les deux grandes familles s’unissent pour le meilleur et le meilleur à travers le mariage d’amour entre Aline Caroline de Rothschild et Sir Edward Albert Sassoon (on a la photo de leur fils Philip avec légende dorée dans l’article Zaharoff).

 

 

Oh, Seigneur, comme toutes ces choses se touchent et font lumière ! The big picture donne le vertige ! On attend les dénégations et cris d’orfraie de Conspiration surveillante.

F&D a réalisé le portrait de Radvinsky dans son numéro 540

 

Travail, famille, apatride