Notre titre est évidemment exagéré. En vérité, le véritable énoncé du sondage OpinionWay, coproduit et diffusé par le torchon gratuit 20 Minutes, s’intitule autrement.

La photo qui suit est un modèle du genre multiplicatif.

Le concept de multiplication est à la base de tout sondage : on prend un panel de Français représentatifs de la population, en fonction du sexe, de la classe d’âge, de la catégorie socio-professionnelle, et parfois des votes antérieurs, et on pond une étude d’opinion par la méthode des quotas, c’est-à-dire d’une homothétie.
Simplement, l’erreur, acceptable, de 5 %, peut rapidement se transformer en erreur exponentielle.
Un sceptique a analysé en détails ce sondage, censé facilité le massacre des jeunes Français par l’artillerie russe.
Et voilà comment on manipule les sondages...ces enquêtes ont été conçues par les médias affiliés à l'État dans le but de tromper, d'entraver le débat démocratique via @pycadalen pic.twitter.com/gq1hVtJACK
— Bob (@Bob30031583) March 15, 2025
Pour nous, les choses sont simples : passer de 300 jeunes de 18 à 30 ans à 9,3 millions de jeunes de 18 à 30 ans (la statistique réelle), correspond à un bond de 30 000 fois. C’est-à-dire que l’écart de départ peut être multiplié par 30 000, surtout si la question de départ est floue, et son interprétation encore plus floue. On voit qu’on est dans le total délire, ou le total mensonge.
La seule conclusion qu’on peut tirer de ce énième sondage des journaux, c’est l’escroquerie structurelle de la presse mainstream. Là, c’est du sûr et certain à 100 %, sans la moindre marge d’erreur.
Le lien de l’article est là, avec ses conclusions fantasmagoriques.
La guerre nucléaire qui vient c’est la faute à Donald
qui veut la paix !
« Cela rejoint notre enquête précédente sur leur perception de Donald Trump », pointe le sondeur. En effet, peu après l’investiture du républicain au mois de janvier, plus de 8 jeunes sur 10 de notre panel le rejetaient, le qualifiant de « fou », « dangereux » et « sexiste », et plaçaient son influence sur la stabilité mondiale au premier rang de leurs préoccupations le concernant. Dans notre nouvelle enquête dévoilée ce lundi matin, 56 % des répondants estiment que la politique du président américain constitue une menace « très importante », et 29 % « assez importante », pour la paix. Près de trois jeunes sur quatre craignent même l’irruption d’une guerre nucléaire, à court ou moyen terme.

Les jeunes, heureusement pour eux, sont plus politisés par les réseaux sociaux que par les médias mainstream. Cela explique le foirage récurrent des ingénieries sur cette catégorie de population.
On admet quand même que la plupart d’entre eux se sont fait vacciner. Devront-ils bientôt arborer un pass guerre, comme ils arboraient leur pass sanitaire, histoire de pouvoir encore sortir, aller au bar et au cinéma ?
Catastrophe industrielle hier soir, en prime time, France 2..
1.2 millions de téléspectateurs devant "face à la guerre"..
La propagande du service public ne prend pas.#FADV #TPMP pic.twitter.com/znESyJDTyo— Nemausus (@Oxitan30) March 14, 2025