Première partie
« Au milieu des sollicitudes » encyclique de Léon XIII (1810-1903), écrite en 1892 visait le ralliement des catholiques à la République, non pour défendre la législation judéo-maçonnique, mais de pouvoir la combattre de l’intérieur (comme le fit le Président Equatorien : Garcia Moreno (il fut assassiné en sortant de l’Eglise) et qui appliqua le Syllabus de Pie IX (1792-1878) dans la Constitution du pays.
A l’inverse de Pie IX qui devint combattif (au début de son Pontificat, il était libéral au grand dam de Metternich) dès qu’il fut dépossédé de ses Etats Pontificaux par la Maison de Savoie (Liée aux Carbonari), Léon XIII était un diplomate qui pratiquait la .politique du « contournement », d’ailleurs une « république » lorsqu’elle n’est pas « une et indivisible » est la solution pour un pays comme la Suisse, il suffit de lire le dernier ouvrage d’Oskar Freysinger pour s’en convaincre (Le Remède Suisse
, Antigone chez les Helvètes, éditions Xénia, 2016), comme il dit si bien en page 18, la Suisse c’est l’Essence qui descend dans l’existence, c’est l’Antigone de Sophocle qui combat Créon, chez nous c’est l’inverse…
Car, il ne suffit pas d’avoir la foi du charbonnier, encore faut-il avoir une bonne formation thomiste (Aeterni Patris, 1879) et une bonne connaissance des Ecritures (Providentissimus Deus, 1893), remarque du petit-fils de l’apostat Ernest Renan (1823-1892), Ernest Psichari (1883-1914) qui fut d’ailleurs tenté par l’Islam (Les voix qui crient dans le désert),mais qui se convertit au Christianisme grâce à Dieu et à l’action du Père dominicain Humbert Clérissac.(1864-1914).
Le futur Saint Pie X était d’origine paysanne, avec son bon sens terrien, il créa le Sodalitium Pianum,
espèce de S.R, chargé de ficher les prélats modernistes et francs-maçons, malheureusement, les Loisy, Congar, Chenu, etc… ne furent ni excommuniés ni même réduits à l’état laïc…
On ne peut porter des jugements de valeur sur des « points de détail », une œuvre s’apprécie dans son ensemble, sinon nous agissons comme les juges rouges qui ont condamné Hervé Ryssen en ôtant de l’œuvre un élément pour le soumettre hors contexte à la vindicte de Créon, c’est-à-dire soumettre le réel à l’utopie au rêve, à la fumée du monde.
Répondre à ce message