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Le poisson de Macron : Ofer Bronchtein ou la gauche juive « pacifiste »

Dans le conflit qui oppose l’État terroriste israélien aux Palestiniens et aux Libanais à travers le Hamas et le Hezbollah – qui ne sont que des prétextes à épuration ethnique à Gaza et au Liban-Sud –, le président Macron sautille d’un pied sur l’autre en fonction de la pression extérieure.

 

 

 

Quand l’ONU lève un sourcil pour les soldats de la FINUL visés par Israël, le Président crie à l’« inacceptable ». Quand Netanyahou lui passe un savon pour sa sortie sur les pièces d’armement vendues à son armée (qui ne seraient utilisées « que » pour le dôme de fer), Macron redevient un bon sionard à l’américaine. Dans un communiqué de l’Élysée, il demande à ce que Hezbollah cesse « immédiatement » ses frappes contre Israël.
On rappelle que d’un côté il s’agit de projectiles qui ne font que des petits dégâts matériels, de l’autre des bombes qui écrabouillent des quartiers entiers avec des gens à l’intérieur.

Dans ce contexte, on a vu surgir sur France 24 – une chaîne alignée sur l’Élysée – un certain Ofer Bronchtein, dont la mission nous était jusque-là mystérieuse. C’est Wikipédia qui nous affranchit :

Depuis juillet 2020, Ofer Bronchtein est chargé de mission d’Emmanuel Macron pour le rapprochement entre Israéliens et Palestiniens.

Dans le milieu, on appelle ça un go between ou un agent. Visiblement, le barbu est de gauche, car la LDJ voudrait sa peau. On prend le conditionnel car cela peut tout aussi bien être une légende. Ofer – il veut qu’on l’appelle « Ofer », c’est plus cool – répond de traviole aux questions de la journaliste de France 24 :

Bronchtein  : Je ne pense pas qu’c’est et, et, qu’il faut arrêter de livrer des armes parce que il a été, il a été dit et, et, et, et, et il est clair qu’Israël a le droit de se défendre, le Hamas a attaqué Israël dans le cœur. Il a remis en question l’existence même d’Israël. Il a re, il a remis en question le sentiment de sécurité des Israéliens. Le 7 Octobre est une cicatrice. Il y aura un avant et un après le 7 Octobre pour les Israéliens.

La journaliste  : La question étant la proportionnalité de la riposte, vous le savez.

Bronchtein  : C’est pas la question. La question c’est qu’y avait pas… s’il y avait pas eu le 7 Octobre il n’y aurait pas eu 40 000 morts à Gaza. Je suis tout à fait d’accord que il n’y aurait pas dû avoir les morts à Gaza. Si je devais diriger Israël et heureusement je ne le fais pas, euh, parce que c’est des décisions difficiles à prendre quand on dirige un pays comme Israël, je n’aurais pas fait les mêmes choses, j’aurais réglé le problème différemment. En plus, en-en-en-en, cette guerre, pour moi, en tout cas c’est ce qui a été dit aux Israéliens, euh, elle était pour libérer les otages. On s’aperçoit que.

Le journaliste  : Monsieur Bronchtein, j’ai une question à vous poser. Par rapport à.

Bronchtein  : Ofer, Ofer, Ofer.

Le journaliste  : Ofer, d’accord. Ofer, j’ai une question à vous poser : est-ce que, vous dites vous-même, ce qui est vrai, s’il n’y avait pas eu le 7 Octobre il n’y aurait pas eu 40 000 morts à Gaza, au minimum ; mais est-ce que s’il n’y avait pas eu occupation des territoires palestiniens, s’il n’y avait pas de blocus autour de Gaza, est-ce qu’il y aurait eu le 7 Octobre ? Je n’ai pas la réponse, je vous pose la question.

Bronchtein  : Mais je vais vous dire, c’qui, c’qui, pas si pas eu d’occupation ou s’il y avait pas eu le blocus, il y aurait pas eu le 7 Octobre, rien ne justifie le 7 Octobre.

Le journaliste  : Ce n’est pas ce que j’ai dit, je vous pose la question.

Bronchtein  : Moi je vous dis, rien ne justifie le 7 Octobre, ni l’occupation ni la frustration ni l’humiliation des Palestiniens, qui doit se terminer. Par contre, et c’est, et c’est bon pour le Liban aussi, c’qu’on s’aperçoit aujourd’hui c’est qu’Israël est en train de faire la guerre à deux organisations terroristes, pas des États. Moi je suis de ceux qui pensent que s’il y avait eu un État palestinien avant le 7 Octobre, qui lui, était souverain de diriger Gaza, de protéger, de donner et de répondre aux besoins des Palestiniens et des Gazaouis, il y aurait pas eu le 7 Octobre.

 

Merci Ofer Pilpoul. Avec de tels agents de la paix, le génocide des Palestiniens n’est pas terminé. Bravo à Macron pour avoir choisi ce grand pacifiste qui justifie 40 000 morts pour un pogrom.

Merde, on croyait que Macron était pour la paix