Extrait du livre "Retire-toi, Satan " - année 2004 - Edition Leparex
Pouvoir d’exorcisme conféré aux apôtres et à tous les croyants
Le pouvoir de chasser les démons a été conféré par le Christ d’abord aux Apôtres, comme nous l’indique l’Evangile : « Ayant appelé ses douze disciples, il leur donna autorité sur les esprits impurs, avec pouvoir de les expulser » (Matthieu 10 1)
Mais ce que l’on ignore presque toujours et que, souvent, on s’obstine à vouloir ignorer, c’est que ce même pouvoir a été octroyé à tous les croyants par Jésus lui-même : « Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : par mon nom, ils chasseront les démons » (Marc 16 17). Le problème fondamental des exorcismes réside certainement dans le fait que, dans l’Eglise à tous les paliers, on admet rarement que le Christ ait réellement octroyé à tous les croyants le pouvoir de chasser les démons, comme nous l’indiquent très clairement les paroles du Christ qui viennent d’être citées !
Le ministère de l’exorcisme confié par Jésus à tous les croyants est moins un charisme qu’un signe de la foi. Il ne dépend pas de titres ecclésiastiques ou d’aptitudes particulières, ni de quelque chose qui soit extérieur à nous, mais de ce que nous sommes par la grâce de Dieu. C’est pourquoi des personnes d’humble condition peuvent voir ce signe résulter de leur foi, alors que d’autres plus douées pourraient s’interroger devant l’insuccès de leurs tentatives de chasser les démons.
Par sa passion, le Christ a terrassé tous ses ennemis, et il a donné à l’Eglise de participer à ce pouvoir dominateur. L’Eglise a conscience de la puissance et de la haine de l’adversaire infernal. Elle connaît aussi sa propre puissance sur le démon : « Les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle » disait Notre-Seigneur (Matthieu 16 18). Ne disait-il pas encore aux 72 disciples : « Aussi bien vous ai-je donné le pouvoir de fouler aux pieds serpents, scorpions, et toute puissance de l’Ennemi, et rien de pourra vous nuire » (Luc 10 19).
Mais chaque chrétien est membre du Christ et il participe à ce pouvoir ; en tant que baptisé et confirmé, il a part au Sacerdoce royal du Christ. A ce titre et selon la mesure de son union au Christ par la foi et la charité, il n’échappe pas seulement aux emprises du Mauvais, au moins partiellement, mais il est aussi habilité à le combattre, à faire reculer son empire ; il est médiateur de sa défaite."
(Théologien anonyme)
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