Ce jeudi, ce sera au tour des adolescents de 12 à 17 ans de devoir présenter un pass sanitaire pour aller au restaurant, au cinéma, ou pour prendre le train par exemple. Ils en étaient jusqu’ici exemptés du fait du début tardif de la campagne de vaccination pour les mineurs, le 15 juin dernier.
L’entrée en vigueur du fameux QR code, initialement prévue le 30 août, avait été reportée au 30 septembre pour les jeunes après un vote des députés en juillet. Finalement, début septembre, le gouvernement a décidé de repousser l’âge d’entrée dans le pass à 12 ans et deux mois, afin de permettre aux jeunes enfants de cet âge d’être vaccinés à temps.
À partir de jeudi, les mineurs âgés de 12 ans et deux mois et jusqu’à 17 ans inclus devront se munir du pass sanitaire pour accéder aux lieux ou événements pour lesquels sa présentation est obligatoire. C’est le cas des lieux culturels, des salles de sport, des piscines, des restaurants, bars et cafés… Pour rappel, ce document est obtenu grâce à un schéma vaccinal complet ou par un test négatif au Covid-19 de moins de 72 heures.
Il reste à ce jour un peu plus d’1,3 million de jeunes de cette tranche d’âge non vaccinés. Au 27 septembre, plus de six adolescents de 12 à 17 ans sur dix avaient un schéma vaccinal complet, soit 64 %, et sept sur dix avaient reçu au moins une première dose de vaccin, soit 72 %, selon les dernières données disponibles. À titre de comparaison, la proportion de personnes partiellement vaccinées dans le reste de la population atteint 86 %, et 88 % disposent d’un schéma complet, selon le ministère de la Santé.
Les jeunes peuvent recevoir les vaccins à ARN Messager Moderna et Pfizer pour obtenir ce précieux sésame, mais ils devraient également pouvoir continuer de réaliser des tests gratuitement. Jean Castex a annoncé dimanche que les tests seront déremboursés au 15 octobre, sauf motif médical, mais le gouvernement souhaiterait conserver la gratuité des tests pour les mineurs.
À la rentrée, le gouvernement a lancé une campagne de vaccination dans les établissements scolaires pour inciter les jeunes à se protéger contre le Covid-19. Mais son impact a été limité : moins de 30 000 doses ont été administrées à l’école, selon les derniers chiffres. Au total, plus de 3,1 millions de mineurs ont été vaccinés.
Des « difficultés dans le recueil de l’adhésion des familles » ont été admises par le ministère lors d’une conférence de presse.
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